L’art est considéré depuis longtemps comme une valeur refuge. Il a notamment démontré sa capacité à traverser les périodes de crise économique et d’incertitude sans subir de fortes dépréciations.
Avec l’évolution technologique et la démocratisation de l’accès à l’achat d’œuvres, ce domaine est devenu plus accessible à tous. Les plateformes en ligne qui facilitent l’obtention et la vente d’objets rares rendent aussi cette solution de placement moins exclusive qu’auparavant. Cela permet ainsi à un plus grand nombre de passionnés et de collectionneurs de s’y lancer.
Vous devez cependant bien maîtriser les spécificités de ce marché avant d’y effectuer vos premiers pas. À travers ce guide, Culture-Financière vous invite à explorer les raisons pour lesquelles investir dans l’art peut être une option intéressante.
Nous vous amenons également à découvrir les types d’œuvres les plus rentables, les risques associés à leur cession et les stratégies à adopter pour maximiser vos profits. Nos exemples pratiques sont utiles pour vous aider à mieux connaître les règles d’imposition appliquées dans ce secteur.
Pourquoi investir dans l’art ?
L’achat d’œuvres d’art en vue d’une prochaine revente est une activité lucrative à laquelle s’intéressent beaucoup de Français. Ils choisissent ce secteur pour diverses raisons.
L’art est une valeur refuge
Les facteurs externes tels que les inflations, pandémies ou crises économiques n’ont pas de gros impacts sur l’évolution de ce marché. Même si investir dans l’art présente des risques, cela permet donc de placer son argent dans une valeur refuge. La preuve, de nombreux tableaux de peinture ont traversé les deux guerres mondiales ou la grande dépression sans enregistrer de décote.
Cela n’était pas le cas de plusieurs entreprises cotées en bourse. Elles ont fait faillite pendant ces périodes de trouble puisque leurs actions avaient chuté. C’est aussi l’exemple des sociétés immobilières qui n’ont pas certes déposé de bilan lors de la crise sanitaire de 2020 (Covid-19), mais ont subi une baisse significative de leurs revenus. Contrairement à ces différents secteurs, le marché de l’art évoluait à son rythme.
Bon à savoir ! Une valeur refuge est un placement qui offre des garanties pendant des moments d’incertitudes économiques. Elle présente une faible volatilité et permet aux investisseurs de sécuriser leur capital et de continuer à faire des bénéfices durant des crises observées sur le marché.
L’investissement dans l’art est ouvert à tous
L’investissement dans l’art est un placement qui était autrefois réservé à la classe des bourgeois. Ce marché s’est néanmoins démocratisé ces dernières années. Bien que moins fortunés, différents investisseurs se lancent dans ce secteur pour y faire du chiffre, mais aussi pour vivre de leur passion. Ce phénomène est en majeure partie soutenu par la vulgarisation d’Internet et l’accessibilité aux nouvelles technologies.
Aujourd’hui, quelle que soit votre position, vous pouvez acheter et revendre un chef-d’œuvre sur une plateforme en ligne comme Arsty. Cette simplicité rend cette activité attractive et suscite des carrières prometteuses. Pour investir dans l’art et obtenir d’intéressantes plus-values, faites-le avec un capital d’au moins 20 000 €.
Le marché de l’art est un secteur dynamique à fort potentiel
Selon Artprice, 162 000 œuvres d’art (peintures, sculptures, dessins, photographies) ont été commercialisées au cours des trois premiers mois de l’année 2024. Même si elle est intéressante, cette performance est en baisse de 1 % par rapport à l’exercice précédent. Les ventes aux enchères mondiales de Fine Art ont généré près de 1,3 milliard de dollars au premier trimestre de 2024.
Cela représente tout de même une régression de 36 % contrairement au montant obtenu au T1 en 2023. Le nombre d’adjudications millionnaires en dollars, y compris les frais, est passé de 261 au T1 en 2023 à 142 en 2024. En France, le produit des ventes aux enchères de Fine Art a diminué de 65 millions de dollars, soit une chute d’environ 79 % par rapport à l’année dernière.
Bien que ces chiffres soient en baisse, ce marché reste toujours aussi prometteur. Les œuvres d’art de première qualité telles que les objets de collection continuent d’attirer les passionnés. Si vous souhaitez investir dans l’art, optez alors pour des tableaux, sculptures ou dessins rares ou de grande valeur afin de faire d’importants bénéfices à la revente.
L’art est un excellent moyen de diversification de patrimoine
La revente des œuvres permet aux investisseurs (prudents, équilibrés et dynamiques) de diversifier leur patrimoine. Avec cette activité, ils peuvent répartir les risques de leurs placements et profiter de la stabilité du secteur pour obtenir des revenus constants sur le long terme.
Si l’un de vos investissements connaît une décote, celui effectué dans l’art vous aide à compenser les pertes. Pour néanmoins bénéficier des avantages que propose cette valeur refuge, optez pour des objets rares et réalisés par des artistes « blue chip ». Ils se commercialisent à des prix élevés et offrent des gains considérables.
Bon à savoir ! Une « blue chip » est une œuvre réalisée par un artiste célèbre. Elle est considérée comme une valeur sûre et se commercialise à un prix très élevé (souvent au-dessus du million d’euros). Le site Artprice met à votre disposition une liste régulièrement actualisée des 100 artistes dont les œuvres sont assimilées à des « blue chips ».
Leur coût de revente n’a cessé d’augmenter (25 % en moyenne par an) depuis les années 2000.
L’art reste avant tout une passion
Investir dans l’art n’est pas simplement stratégique. Des particuliers et entreprises s’y lancent, car ils aiment posséder des biens que convoitent des milliers d’autres personnes.
La commercialisation des œuvres constitue aussi une façon d’être plus proche de son auteur et de soutenir son travail. Une sculpture, un tableau ou une photographie est avant tout un objet décoratif.
Il ajoute du cachet à une pièce de la maison et captive l’attention des invités. Il permet à son détenteur d’être respecté dans son milieu professionnel en renvoyant une image positive de sa personne.
À titre d’exemple, une toile de Richard PRINCE accroché sur le mur de votre bureau est un moyen d’instaurer un climat de confiance entre vous et un nouveau partenaire d’affaires lors de la signature de vos accords.
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Quels sont les risques liés à l’investissement dans l’art ?
Comme tous les placements financiers, celui dans l’art présente des risques. La maîtrise de ces facteurs permet de maximiser ses profits tout en réduisant les risques de perte de capital.
L’instabilité du marché de l’art
Une œuvre d’art rare achetée aujourd’hui à 20 000 € doit en principe prendre de la valeur après quelques années de conservation. Elle peut cependant déprécier jusqu’à devenir un simple objet de décoration. Les probabilités que cette situation se présente sont faibles, mais elles existent. Vous n’avez ainsi aucune garantie qu’un placement effectué dans l’art soit rentable sur le long terme.
Dans la même logique, un artiste qui est en vogue actuellement et dont les œuvres sont très convoitées sur le marché peut tomber dans l’oubli dans les années à venir. Si vous décidez d’investir dans l’art, vous prenez le risque de perdre vos économies. Voilà pourquoi vous devez bien vous informer et solliciter l’accompagnement d’un spécialiste expérimenté avant de vous lancer.
Le montant du capital à investir dans l’art
La somme minimale pour accéder au marché international est de 20 000 €. Ce capital permet d’acheter des objets rares et convoités sur des plateformes comme Christie’s, Artprice ou Sotheby’s. Il est par conséquent difficile de réaliser d’importants profits dans ce secteur avec un faible budget.
Vous pouvez cependant trouver des œuvres à 1 500 €, voire 5 000 €. Elles appartiennent en général aux artistes peu connus et offrent des plus-valeurs moins attractives.
Si vous avez des revenus modestes, Culture-Financière vous propose de nombreuses solutions d’investissements adaptées à vos besoins. Consultez nos divers guides complets et faites un choix en fonction de vos centres d’intérêt et projets.
Les faux frais liés aux transactions dans le marché de l’art
En dehors du prix de cession des œuvres, d’autres coûts influent sur le montant total d’un placement dans l’art. Ils incluent les :
- honoraires d’intermédiaires,
- commissions des maisons de vente,
- pourcentages que prélèvent les galeries sur les transactions,
- frais d’inscription qu’exigent des clubs d’investissement.
Prévoyez de l’argent pour le transport de vos actifs. Leur acheminement doit être confié à des professionnels puisque ces objets sont fragiles et ont une grande valeur. Pour garantir votre placement, souscrivez une assurance auprès d’une compagnie sérieuse.
Quand vous choisissez d’investir dans l’art, tenez compte des coûts liés à l’entretien des œuvres. Ce service est indispensable pour les revendre plus tard à un excellent prix. Les frais de conservation et de restauration agissent aussi sur le montant du capital à avoir pour se lancer dans ce domaine.
Tableau des avantages et inconvénients liés à un investissement dans l’art
Avantages d’investir dans l’art | Inconvénients du placement |
Valeur refuge (peu impacté par les facteurs externes) Investissement dans l’art est ouvert à tous (démocratisation du marché, accessibilité grâce à Internet et aux nouvelles technologies) Secteur dynamique à fort potentiel (nombreuses ventes d’œuvres d’art chaque année, attractivité continue pour les investisseurs passionnés) Excellent moyen de diversification de patrimoine (dilution des risques) Passionnant et contribue au développement économique (possession d’objets convoités, soutien aux artistes) | Risque de dépréciation des œuvres Ticket d’entrée élevé (au minimum 20 000 €) Présence de nombreux faux-frais |
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Dans quels types d’art investir pour rentabiliser ?
Quand il s’agit d’investir dans l’art, vous pouvez acheter et revendre différents types d’objets. Cela inclut des œuvres anciennes, modernes et impressionnistes ainsi que contemporaines.
L’art impressionniste et moderne
En 2023, l’art impressionniste et moderne représentait près de 40 % du marché mondial de l’art. Les ventes des actifs qui proviennent de cette catégorie ont néanmoins diminué depuis les années 2000. Les prix élevés de ces œuvres sont à l’origine de cette baisse de performance.
Les objets de ce type encore disponibles sont difficiles à acquérir et à revendre. Seuls les clients fortunés et les collectionneurs privilégiés peuvent les avoir. Cela rend ce marché peu accessible au public. Nous vous conseillons donc de vous y lancer si vous avez un important capital.
L’art contemporain et l’art numérique
Les œuvres d’art que réalisent les artistes contemporains et modernes qui ont la cote sont beaucoup demandées et leur valeur est en constante évolution. Ces objets « blue-chips » constituent des actifs rentables et sont en général conservés dans de meilleures conditions afin de préserver leur état d’origine.
Chez Matis, vous pouvez par exemple découvrir des articles estimés à plusieurs millions d’euros. Il s’agit des œuvres créées par les artistes de la première moitié du 20e siècle et de celles faites après 1945. Les tableaux ou sculptures issues de ces deux périodes totalisent à eux seuls près de 80 % des échanges du marché mondial.
Le marché des Nfts a suscité beaucoup d’engouement ces dernières années. Cela s’est traduit par un bouleversement de ce secteur, car les collectionneurs pensaient acquérir des œuvres d’art, alors qu’ils achetaient des certificats numériques. Vous pouvez y effectuer des placements si vous êtes un passionné du web 3.
Les œuvres d’art anciennes
L’art ancien regroupe des objets réalisés avant le 19e siècle et constituait 9 % du marché mondial de l’art en 2023. Ces actifs sont disponibles sur le marché, mais offrent de très faibles rentabilités. Cela est dû au manque de transparence et à des difficultés d’assurer l’attribution et l’authentification de chaque pièce. Le marché de l’art ancien est peu adapté à l’investissement.
Il existe cependant quelques belles œuvres qui attirent un nombre restreint de collectionneurs passionnés et fortunés. C’est l’exemple du tableau Quentin Metsys, Vierge à l’Enfant, c. 1520-1525. Ce bijou qui a disparu en 1668, a réapparu sur le marché en 1920, mais n’était plus identifiable à cause des divers ajouts de vernis et des décolorations.
En 2015, il est présenté comme une version d’atelier chez Christie’s et se vend à 254 000 livres. 10 ans après cette transaction, les spécialistes ont reconnu qu’il s’agissait de la première version du tableau de Metsys. Il fut ainsi réexposé en mai 2024 chez Christie’s et a été cédé à 10 millions de livres au Getty Museum.
Bon à savoir ! Une version d’atelier est une œuvre créée dans l’atelier d’un artiste avec l’aide de ses assistants ou élèves. Elle peut être une copie ou une variante du tableau d’origine.
Tableau des avantages et limites de chaque manière d’investir dans l’art
Types d’art | Avantages | Limites | Bon pour un investissement ? |
Impressionniste et moderne | Valeur historique et culturelle Prestige Excellente rentabilité à la revente | Prix élevés Réduction du nombre de ventes Difficulté d’acquisition et de revente | Adapté pour un investissement qui vise une clientèle fortunée. |
Contemporain | Demande élevée Bonne rentabilité | Volatilité assez élevée | Meilleur moyen d’investir dans l’art puisque propose une bonne rentabilité. |
Numérique | Facile d’accès Sécurisation des transactions | Problème d’authenticité des certificats numériques Marché très dynamique | Déconseillé pour des investisseurs qui n’ont aucune connaissance du Web 3 et qui veulent avoir des œuvres physiques. |
Ancien | Rareté et valeur historique Prestige | Absent sur le marché Rentabilité moins intéressante Manque de transparence Coûts de conservation et de restauration importants | Peu adapté à l’investissement à condition de faire de très belles découvertes. |
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Quelles méthodes utiliser pour investir dans l’art ?
De nombreuses méthodes permettent d’investir dans l’art. Chacune de ces solutions présente des avantages et des inconvénients.
Achat direct d’œuvres d’art entre particuliers
Avec cette solution, vous possédez des objets physiques vendus en général à un prix élevé. Les frais de restauration, de conservation ou d’entretien des œuvres d’art sont aussi importants. Pour acheter vos tableaux, sculptures ou photographies auprès des vendeurs particuliers, consultez des marketplaces comme Arsty, Artsper ou Singulart.
Ces plateformes mettent à votre disposition une vaste collection d’œuvres. Comparez les coûts et les styles afin de profiter des bons plans disponibles. Avant d’acheter un actif, vérifiez les évaluations, descriptions et historique de l’article choisi. Contactez le vendeur et négociez le prix et les modalités de cession.
Foires et expositions pour investir dans l’art
Les foires et expositions offrent aux investisseurs un large choix d’œuvres. Ces événements peuvent cependant être onéreux en raison des frais liés au déplacement. Si vous adoptez cette stratégie d’investissement, préparez-vous bien pour éviter d’éventuels désagréments. Les principales foires qui permettent de faire de belles découvertes sont celles d’ArtBasel, de Frieze et de TEFAF.
Pour acheter vos œuvres, planifiez vos déplacements en vous renseignant auprès des organisateurs afin de connaître les dates et les lieux du déroulement des événements. Achetez vos billets et réservez votre chambre d’hôtel quelques mois avant la tenue des manifestations. Vous devez participer aux conférences pour rencontrer des artistes et spécialistes du domaine. Évaluez les œuvres exposées et échangez avec leurs auteurs pour trouver la perle rare.
Ventes aux enchères
Les ventes aux enchères permettent d’accéder à des œuvres rares, mais ce type d’investissement nécessite de gros moyens financiers. Christie’s, Sotheby’s, Phillips, et Bonhams sont les maisons qui organisent beaucoup de ventes aux enchères. Selon The Art Basel & UBS report en 2024, Christie’s et Sotheby’s ont réalisé 61 % des ventes mondiales d’art contemporain et d’après-guerre en 2023.
Pour acheter des actifs, enregistrez-vous sur les sites web des maisons de vente ciblées. Consultez le catalogues des enchères pour trouver les œuvres qui vous intéressent. Vous devez assister aux enchères et prévoir des frais de commissions additionnels. Pour limiter vos dépenses, choisissez des prestataires moins coûteux.
Fonds d’investissement
Ils favorisent la dilution de vos risques, mais nécessitent des frais de gestion et un ticket d’entrée élevés. À titre d’exemple, un investissement de 500 000 euros est requis pour Art Collection Fund.
Si vous souhaitez investir dans l’art avec cette option, examinez de façon minutieuse les performances antérieures des fonds d’investissement et comparez leurs frais de gestion.
Vous pouvez souscrire auprès du partenaire dont les offres répondent à vos objectifs en suivant les conditions d’investissement incluses dans votre contrat. Consultez au moins une fois par semaine les rapports de gestion dans le but de mieux suivre l’évolution de votre placement.
Galeries d’art pour investir dans cette valeur refuge
Les galeries d’art offrent à tous une expertise et des conseils avisés pour maximiser les revenus. L’accompagnement qu’elles proposent peut-être toutefois élevé.
Ces prestataires facilitent les transactions entre artistes et collectionneurs, ce qui contribue à la valorisation des œuvres d’art. Les galeries les mieux cotées du marché sont : Gagosian, David Zwirner, Hauser & Wirth…
Pour trouver de belles œuvres dans ces endroits, visitez leurs locaux et examinez les objets présentés au public. Échangez avec les professionnels qui y travaillent pour avoir davantage d’informations sur les artistes. Utilisez ces renseignements et évaluez la rentabilité de votre actif puis négociez les termes de sa cession.
Investissement fractionné et club deal
Avec l’investissement fractionné, vous êtes en mesure de vous lancer avec un faible capital. Cette solution ne vous offre cependant pas la possibilité de toujours contrôler la qualité des œuvres. Vous pouvez également décider d’investir dans l’art en achetant des parts dans un club deal.
Cela vous donne l’occasion de faire partie d’un groupe d’investisseurs passionnés et d’accroître votre pouvoir d’achat. Les plateformes les mieux cotées qui proposent ces placements sont Masterworks, Matis… Pour une bonne rentabilité, inscrivez-vous sur un site spécialisé qui applique des frais de commissions bas.
Art numérique et NFT
L’investissement dans l’art numérique et les NFT permet de faire rapidement du chiffre. Il compte toutefois parmi les placements les plus volatils. Les valeurs des actifs acquis dépendent en grande partie de l’évolution du marché de la blockchain.
Pour investir dans l’art avec cette solution, créez votre portefeuille numérique et inscrivez-vous sur des plateformes comme Opensea. Parcourez les collections de NFts disponibles et vérifiez que les certificats numériques proposés sont authentiques.
Vous devez aussi faire une analyse des tendances avant d’acheter et de revendre vos actifs.
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Tableau des différentes méthodes utilisées pour investir dans l’art
Méthodes d’investissement dans l’art | Atouts | Limites |
Investissement fractionné et club deal | Capital initial plus faible requis Possibilité de diversifier ses investissements | Moins de possession physique des œuvres Dépendance aux décisions collectives |
Achat direct d’œuvres d’art entre particuliers | Possession physique des œuvres Possibilité de trouver des prix compétitifs sur les marketplaces Large choix d’œuvres disponibles | Prix généralement très élevés Frais de restauration, conservation et entretien élevés Nécessité de bien vérifier l’authenticité et l’historique des œuvres |
Foires et expositions | Large choix d’œuvres Opportunité de faire de belles découvertes Possibilité de rencontrer des artistes et des spécialistes | Peut être onéreux en raison des frais de déplacement Nécessite une bonne préparation Peut paraître chronophage |
Ventes aux enchères | Accès à des œuvres rares Possibilité de participer à des événements prestigieux | Frais élevés (commissions additionnelles) Nécessité de bien connaître le marché Risque de surenchère |
Fonds d’investissement | Dilution des risques Gestion professionnelle | Frais de gestion élevés Ticket d’entrée souvent très élevé Moins de contrôle direct sur les investissements |
Galeries d’art | Capital initial plus faible requis Possibilité de diversifier ses investissements | Moins de possession physique des œuvres Dépendance aux décisions collectives |
Investissement en art numérique et NFT | Potentiel de croissance rapide Marché émergent avec de nouvelles opportunités | Volatilité accrue Risques liés à la technologie blockchain Marché encore peu régulé et potentiellement spéculatif |
Comment réussir votre investissement dans l’art ?
Pour investir dans l’art et obtenir d’excellentes plus-values à la revente, faites attention à des détails comme le choix de l’artiste. La prise en compte de ces facteurs permet d’avoir des gains intéressants.
Choisissez avec minutie votre artiste
La valeur attribuée à une œuvre est fonction de la notoriété de son auteur. Pour cela, analysez le profil de l’artiste sur lequel vous souhaitez investir avant de le faire.
Tenez compte de la réputation et de la cote de l’artiste
Renseignez-vous sur son parcours et sur ses expositions passées. Vous pouvez aussi vous rapprocher des collectionneurs qui possèdent ses œuvres afin de savoir comment elles se portent sur le marché. Pour gagner du temps, faites usage des sites spécialisés tels que :
- Artprice,
- Artsy,
- Artfinder.
Elles réalisent des classements des artistes les plus cotés en fonction du nombre d’objets commercialisés, du prix de leurs œuvres, de l’intérêt que le public accorde à leurs créations… Consultez ces listes de manière fréquente pour trouver l’artiste qui répond le mieux à vos attentes.
Étudiez sa carrière et l’historique des ventes de ses œuvres
Faites une analyse objective de la carrière des professionnels du marché pour ne retenir que celui dont le profil est prisé par le public. La valeur des pièces des auteurs de cette classe est toujours en constante évolution. Si vous souhaitez investir dans l’art et obtenir de bonnes rentes, privilégiez un artiste qui figure dans les catalogues de vente.
Les créations d’un tel expert sont souvent vendues pendant des enchères et à des prix très élevés, car elles sont reconnues par les musées et les collectionneurs. Le pourcentage d’œuvres invendues que comptabilise ce type d’artiste reste en général inférieur à 40 %. S’il réalise par exemple 70 tableaux, il en vendra au minimum 42.
Faites attention à la renommée de l’artiste et à l’authenticité des œuvres
L’achat et la revente des œuvres locales peuvent être rentables si votre zone d’action ne s’étend pas au-delà de la France. Si vous souhaitez néanmoins maximiser vos rendements, choisissez les artistes dont les créations sont connues à l’international.
Privilégiez les professionnels qui commercialisent facilement leurs productions à New York et à Londres. Le nombre de pièces cédé dans ces deux villes représente plus de la moitié des œuvres acquises sur le plan mondial. Assurez-vous que l’objet dans lequel vous voulez investir est authentique.
S’il n’est pas accompagné d’un document qui le prouve, faites appel à un expert pour l’authentifier. Vous pouvez trouver votre prestataire auprès des maisons de vente, dans les galeries ou sur des plateformes spécialisées.
Tenez compte de vos préférences et de vos objectifs
Investir dans l’art est une expérience gratifiante et destinée aux passionnés. Au-delà de l’aspect financier, chaque personne qui souhaite se lancer dans ce domaine ressent une certaine satisfaction quand elle possède les œuvres d’un artiste qu’elle apprécie beaucoup. Privilégiez les productions des professionnels qui ont la cote et qui sont à vos goûts.
Vous devez aussi choisir une stratégie d’investissement passive ou active pour ne pas perdre de vue vos différents objectifs. La première option consiste à acheter une œuvre et à bien la conserver pour la revendre quelques années après. Pour la seconde solution, vous devez acquérir et revendre tout de suite vos actifs.
Évitez de commettre les erreurs des débutants
Pour ne pas perdre vos sommes investies, vous devez éviter certains pièges et erreurs que commettent la plupart des débutants. Nous vous en disons plus ici.
Ne pas élargir vos connaissances sur l’art
Vous devez avoir une maîtrise approfondie du domaine pour obtenir d’excellentes plus-values. Comme tous les autres investisseurs expérimentés, apprenez à comprendre les auteurs et les mouvements artistiques. Suivez des formations dans le but d’identifier une pièce à fort potentiel et les marques de fabrique de vos artistes préférés.
Vous devez être en mesure de faire la différence entre une œuvre authentique et un objet contrefait. Ayez des outils pour analyser les tendances du marché afin de repérer de bons plans. Vous devez fixer un budget pour vos abonnements aux magazines spécialisés dans le but de ne rater aucune information.
Suivre l’effet de mode et ne pas développer des compétences de négociateur
Les tendances sur le marché de l’art sont pour la plupart éphémères. Si vous décidez d’acheter une œuvre simplement parce qu’elle est à la mode, vous risquez d’enregistrer d’importantes pertes financières. Choisissez par conséquent une création demandée, mais dont la valeur ne cesse de croître.
Les coûts des tableaux, photographies ou sculptures ne sont pas fixes. Pour faire d’intéressants profits, développez des compétences en communication et en négociation. Elles vous permettront d’avancer des arguments solides pour acheter une œuvre à un bas prix et augmenter sa valeur au moment de la revente.
Investir dans l’art sans diversification et sans l’accompagnement d’un spécialiste
De nombreux investisseurs débutants choisissent d’investir tout leur capital dans les pièces d’un seul artiste. Cette stratégie est très risquée, car en cas de décote, ils perdront beaucoup d’argent. Pour éviter ce type de situation, diversifiez vos placements et ciblez divers auteurs « blue-chips ».
Investir dans l’art fait appel à des compétences dans plusieurs domaines. Si vous voulez maximiser vos profits, vous devez être accompagné de plusieurs spécialistes. Sollicitez le savoir-faire d’un professionnel en conservation de tableaux, de sculptures ou de photographies. Vous aurez également besoin d’un expert pour vérifier l’authenticité des œuvres achetées et d’un avocat pour la rédaction et la validation de vos contrats.
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Investir dans l’art : que savoir sur la fiscalité dans ce secteur ?
L’analyse de l’article 98 A du Code général des impôts permet de recenser les types d’œuvres qui offrent des avantages fiscaux intéressants. Parmi ces objets rares, on retrouve les :
- toiles peintres,
- tableaux,
- photos d’artiste,
- peintures.
Les gravures, sculptures, statues, tapis et tapisseries en font également partie.
TVA à l’achat d’une œuvre d’art
Quand vous achetez une œuvre d’art, cette transaction est soumise à une TVA de 20 %. Elle est réduite à 5,5 % si l’opération se déroule en France avec l’artiste ou avec ses ayants droits.
Si vous obtenez l’objet chez un vendeur non assujetti à la TVA, vous ne payez aucune taxe. Les achats faits en dehors de l’Union européenne sont imposés à hauteur de 5,5 %.
Cas pratique
Imaginons que vous achetez une peinture directement auprès d’un artiste français pour 10 000 €.
Hypothèse 1 : Achat auprès d’un artiste en France
Prix de base de l’œuvre : 10 000 €
TVA applicable : 5,5%
Montant de la TVA : 10 000 € x 5,5% = 550 €
Prix total que vous payez : 10 000 € + 550 € = 10 550 €
Dans ce cas, vous bénéficiez du taux réduit de TVA de 5,5%, car vous achetez directement auprès de l’artiste en France.
Hypothèse 2 : Achat auprès d’une galerie assujettie à la TVA
Supposons maintenant que vous achetez une sculpture dans une galerie d’art parisienne pour 15 000 €.
Prix de base de l’œuvre : 15 000 €
TVA applicable : 20%
Montant de la TVA : 15 000 € x 20% = 3 000 €
Prix total que vous payez : 15 000 € + 3 000 € = 18 000 €
Ici, vous payez le taux standard de TVA de 20% parce que vous achetez auprès d’un revendeur assujetti à la TVA.
Fiscalité appliquée aux plus-values
Les transactions de moins de 5 000 euros ne sont pas soumises à l’impôt. Cela s’applique aussi aux opérations faites auprès des acheteurs non domiciliés en France et avec les :
- musées certifiés,
- services d’archives,
- collectivités territoriales,
- bibliothèquesbibliothèques publiques.
Aucune taxe n’est appliquée sur les plus-values si vous vendez une œuvre après 22 ans de détention.
Cas pratique
Imaginons que vous achetez votre oeuvra à 500 euros.
Cas 1 : Vente en dessous de 5 000 euros
Vous vendez une peinture pour 4 500 euros.
- Vous ne payez aucune taxe sur cette transaction, car elle est inférieure à 5 000 euros.
Cas 2 : Vente à un acheteur non domicilié en France
Vous vendez une sculpture à un acheteur vivant à l’étranger pour 6 000 euros.
- Vous ne payez pas d’impôt sur cette plus-value, car vous réalisez la vente à un acheteur non domicilié en France.
Cas 3 : Vente à un musée certifié
Vous vendez une œuvre à un musée certifié pour 10 000 euros.
- Aucune taxe ne s’applique sur cette vente, car vous la réalisez auprès d’un musée certifié.
Cas 4 : Vente après 22 ans de détention
Vous vendez une peinture après 22 ans de détention pour 15 000 euros.
- Vous ne payez aucune taxe sur la plus-value, car vous détenez l’œuvre depuis plus de 22 ans.
Choix du régime d’imposition des plus-values
Vous pouvez choisir le régime d’imposition des bénéfices que vous générez après les ventes. Cela est fonction de votre stratégie d’investissement.
La première option consiste à être soumis à une taxe forfaitaire de 6,5 % qui se prélève sur le prix de cession. Elle est avantageuse si vous ne comptez pas conserver vos œuvres d’art pendant beaucoup d’années (moins de 22 ans) avant de les remettre sur le marché.
Pour la seconde solution, les plus-values qui sont imposées à hauteur de 36,2 %. Cela inclut les 19 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux (CSG et CRDS). Vous pouvez profiter d’un abattement de 5 % par an après la deuxième année de détention. Ce régime fiscal convient aux placements sur le long terme.
Cas pratique
Vous vendez une sculpture pour 12 000 euros, après l’avoir détenue pendant 10 ans.
Option 1 : Taxe forfaitaire de 6,5 %
Vous vendez une sculpture pour 12 000 euros, après l’avoir détenue pendant 10 ans.
- Vous choisissez la taxe forfaitaire de 6,5 %.
- Montant de la taxe : 12 000 € x 6,5 % = 780 €.
- Prix net après taxe : 12 000 € – 780 € = 11 220 €.
Le montant à payer après prélèvement est donc de 11 220 €.
Option 2 : Imposition des plus-values à 36,2 %
Vous vendez un tableau pour 20 000 euros, après l’avoir détenu pendant 5 ans.
- Vous optez pour l’imposition des plus-values à 36,2 %.
- Montant de l’impôt : 20 000 € x 36,2 % = 7 240 €.
- Prix net après impôt : 20 000 € – 7 240 € = 12 760 €.
La somme reçue après le prélèvement est donc de 12 760 €.
Fiscalité pour les entreprises
Une société peut soustraire le montant d’achat des œuvres obtenues pendant cinq années à fractions égales. Chaque année, la remise de 1/5 du prix du bien est prélevée dans la limite de 20 000 € ou de 0,5 % de son chiffre d’affaires HT. Pour profiter de cet avantage, elle doit :
- acquérir une pièce originale d’un auteur vivant.
- conserver la facture sur laquelle l’origine de l’objet, la somme et la date de cession sont renseignées,
- exposer l’article dans des locaux ouverts au public ou à ses salariés pendant une période minimale de 5 ans.
- s’assurer que le montant de la transaction déductible est inscrit à un compte de réserve spéciale au passif du bilan des entreprises.
Les entreprises concernées sont celles qui sont soumises à l’IS (impôt sur les sociétés). Les EI (Entreprises individuelles) taxables à l’IR (impôt sur le revenu) dont les plus-values sont classées dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) sont également prises en compte.
Cas 1 : Achat d’une œuvre originale d’un auteur vivant
Situation : Une entreprise achète une peinture originale d’un artiste vivant pour 15 000 €.
- Déduction fiscale : L’entreprise peut déduire 1/5 du prix d’achat chaque année pendant cinq ans.
- Montant déductible par an : 15 000 € / 5 = 3 000 €.
Elle porfite donc d’une remise de 3 000 € par an.
Cas 2 : Achat d’une œuvre au-dessus de 20 000 €
Situation : Une entreprise achète une sculpture originale d’un auteur vivant pour 25 000 €.
- Plafond de déduction : Comme le montant dépasse 20 000 €, l’entreprise peut déduire un maximum de 20 000 €.
- Déduction fiscale : 20 000 € / 5 = 4 000 € déductibles par an.
Elle bénéficie donc d’une réduction fiscale de 4 000 € par an.
Cas 3 : Achat d’une œuvre avec un chiffre d’affaires élevé
Situation : Une entreprise achète une installation artistique originale pour 10 000 €. Son chiffre d’affaires HT est de 1 500 000 €.
- Limite de déduction : 0,5 % du chiffre d’affaires HT = 1 500 000 € x 0,5 % = 7 500 €.
- Déduction fiscale : L’entreprise peut déduire 10 000 € / 5 = 2 000 € par an, car ce montant est inférieur à la limite de 7 500 €.
L’entreprise peut déduire 2 000 € par an, car ce montant est inférieur à la limite de 7 500 €.
Cas 4 : Non-respect des conditions
Situation : Une entreprise achète une œuvre originale pour 12 000 €, mais ne l’expose pas pendant 5 ans comme requis.
Conséquence : L’entreprise ne peut pas bénéficier de la déduction fiscale. La facture doit être conservée, mais l’absence d’exposition rend la déduction non éligible.
Donation et succession
Les œuvres d’art bénéficient d’un régime favorable en cas de donation ou de succession. Si vous effectuez des dons à des musées certifiés ou à des organismes d’intérêt général, vous profitez d’une remise fiscale de 66 % de la valeur de l’objet.
Dans le cas d’une succession, les œuvres d’art ne sont pas soumises à l’impôt forfaitaire. Un commissaire-priseur doit cependant les évaluer si elles font partie d’une collection de prestige.
Cas pratique
Prenons l’exemple d’une personne, Anne, qui possède une peinture d’une valeur de 10 000 euros. Voici comment les régimes fiscaux favorables s’appliquent dans deux situations différentes : la donation et la succession.
Donation à un musée
Anne décide de faire don de sa peinture à un musée certifié. Grâce à cette donation, elle bénéficie d’une réduction d’impôt de 66 % sur la valeur de l’œuvre.
- Valeur de la peinture : 10 000 euros
- Réduction d’impôt : 66 % de 10 000 euros = 6 600 euros
Cela signifie qu’Anne peut déduire 6 600 euros de son impôt sur le revenu. Si, par exemple, elle doit payer 8 000 euros d’impôt, elle ne paiera en réalité que 1 400 euros.
Succession
Imaginons maintenant qu’Anne décide de léguer la même peinture à son fils, Marc, lors de son décès. Dans ce cas, un commissaire-priseur doit évaluer la peinture, car elle fait partie d’une collection de prestige.
- Valeur de la peinture : 10 000 euros
- Évaluation par un commissaire-priseur : Supposons qu’il confirme que la valeur est bien de 10 000 euros.
Marc hérite de la peinture sans frais d’imposition supplémentaires sur l’œuvre elle-même. L’évaluation de l’œuvre entre dans le calcul global de la succession. Cela peut entraîner des droits de succession selon le patrimoine total.
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Notre top 5 des meilleures plateformes pour investir dans l’art
Nom de plateforme | Avantages | Inconvénients |
Artprice | Base de données étendue avec plus de 818 000 artistes et 108 millions d’œuvres d’art. Marketplace offrant un large choix d’œuvres (72 294 articles) à des prix fixes. Système d’enchères fiable via escrow.com pour des transactions sécurisées. Frais peu élevés (entre 5 et 9 %) sur les ventes. Service d’abonnement fournissant des alertes pour les nouvelles œuvres des artistes suivis, ainsi que des newsletters hebdomadaires | Les frais d’abonnement commencent à 279 € par an, ce qui peut être un obstacle pour certains utilisateurs. Moins de concentration sur l’art contemporain par rapport à d’autres plateformes. |
Artsy | Accès aux catalogues de plus de 4 000 galeries, collections privées, musées et fondations. Base de données complète avec plus de 1 000 000 d’œuvres provenant de plus de 100 000 artistes. Fonctionnalités comme le projet “The Art Genome” qui améliorent l’expérience utilisateur. Ressources éducatives solides grâce à un blog riche en informations pour les investisseurs. | Peut-être écrasant pour les nouveaux utilisateurs en raison de la grande quantité d’informations. Dépendance aux relations avec les galeries, ce qui peut limiter l’accès des vendeurs individuels. |
Saatchi Art | Large collection de plus de 1,4 million d’œuvres d’art de 94 000 artistes. Catégorisation conviviale facilitant la recherche de types d’art spécifiques. Fonction de recherche visuelle permettant de découvrir des œuvres similaires. Articles et interviews sur les artistes émergents. | Les prix et les offres peuvent être négociables, ce qui peut compliquer les transactions pour certains acheteurs. L’accent sur les œuvres originales peut exclure les impressions ou les options à moindre coût. |
Artnet | Accès à des milliers de galeries à travers cinq continents et plus de 170 000 artistes. Bases de données complètes pour les résultats d’enchères et les arts décoratifs. Fonctionnalité de recherche robuste par mouvement artistique, support et auteur. Services d’intelligence de marché comme des rapports de performance et des calendriers d’événements. | La complexité des fonctionnalités peut intimider les utilisateurs occasionnels. Forte dépendance aux processus d’enchères, qui peuvent ne pas convenir à tous les acheteurs. |
Artalistic | Spécialisation dans l’art moderne et contemporain, attirant un marché de niche. Filtres de recherche simples pour faciliter la navigation par medium et édition. Évaluation rigoureuse de la qualité avant la mise en ligne des œuvres. Système de paiement sécurisé pour les transactions | Plateforme relativement nouvelle (depuis 2019), ce qui peut affecter sa réputation et sa base d’utilisateurs. Sélection limitée par rapport à des plateformes plus établies |
Conclusion
Investir dans l’art est un placement qui offre de nombreux avantages.
C’est en effet un excellent moyen de diversification du patrimoine qui permet d’avoir des revenus constants sur le long terme. Comme les placements financiers, l’investissement artistique présente des risques.
Si vous voulez les réduire et maximiser vos profits, choisissez bien vos objets, évaluez le marché et faites-vous accompagner par un expert. Nous recommandons aussi de toujours acheter vos œuvres auprès des marchands fiables.
FAQ
Quel type d’art se vend le mieux ?
Les œuvres qui sont réalisées par les artistes d’art contemporain font partie des objets qui se vendent le mieux. Les acheteurs recherchent dans ce marché des articles uniques et novateurs.
Comment se porte le marché de l’art ?
Selon Artmaket, près de 387 000 lots de Fine Art ont été vendus au cours des six premiers mois de 2024. C’est une progression de 3,8 % par rapport à l’exercice précédent. Le taux d’œuvres cédé reste constant (67 %). Cela prouve que le marché de l’art se porte bien depuis plusieurs années.
Comment défiscaliser avec l’art ?
Faites don de votre œuvre à un musée ou à un organisme d’intérêt général. Cela permet de bénéficier d’une déduction de 66 % sur l’impôt sur le revenu (IR) dans la limite de 20 % de vos ressources imposables.