FPCI 2026 : comment bénéficier d’une réduction d’impôts ?

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Un FPCI classique permet de bénéficier d’une exonération d’impôt sur les plus-values. Pour prétendre à une réduction d’impôt jusqu’à 25 %, vous devez détenir les parts d’un fonds éligible au dispositif IR-PME. Voici les conditions à remplir pour profiter de ces avantages fiscaux.

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FPCI réduction impôts
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En 2026, les contribuables français souhaitent davantage investir dans des placements qui concilient rentabilité et optimisation fiscale pour faire face à la pression fiscale persistante.  

Le FPCI (Fonds professionnel de capital investissement) classique compte parmi les solutions patrimoniales les plus efficaces pour répondre à cette exigence.

Il n’offre certes pas une réduction d’impôt directe, mais ouvre droit à une exonération des plus-values et à une imposition au taux réduit de 15 % pour les personnes morales.

Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier de ces avantages fiscaux ? Est-il possible de les cumuler avec ceux d’autres dispositifs défiscalisants ?

En plus des critères d’éligibilité, nous vous proposons des conseils pour optimiser votre investissement dans ce type de fonds patrimonial fermé.

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FPCI & réduction d’impôt : quelles sont les conditions pour les personnes physiques ?

Grâce à un FPCI, les investisseurs professionnels et avertis profitent d’un accès réglementé au capital-investissement.

Ils soutiennent ainsi la croissance des PME (Petites et moyennes entreprises) et des ETI (Entreprises de taille intermédiaire) non cotées.

En contrepartie, ils bénéficient d’une exonération d’impôt sur les plus-values, sous réserve de respecter de multiples exigences.

Conserver ses parts pendant une durée minimale de 5 ans

Pour profiter d’une exonération d’impôt sur les plus-values, vous devez conserver vos parts pendant 5 ans au minimum.

Cette mesure prend en compte la durée de vie d’un fonds professionnel de capital-investissement, souvent comprise entre 5 et 10 ans.

Durant cette période, les retraits sont par défaut interdits, sauf dans des situations exceptionnelles qui incluent :

  • décès,
  • licenciement,
  • départ en retraite anticipée,
  • invalidité de deuxième ou troisième catégorie.

Ces cas concernent le souscripteur et sa partenaire quand les deux sont mariés et soumis à une imposition commune.

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Choisir un FPCI qui réinvestit au moins 50 % de ses revenus

Investissez dans un fonds de capital-investissement qui réinvestit plus de la moitié de ses profits dans des sociétés non cotées.

Pour vous assurer que le FPCI observe cette règle, consultez son règlement, sa fiche produit ou sa plaquette commerciale.

À défaut, interrogez le gestionnaire du fonds ou vérifiez que le FPCI a un agrément délivré par l’AMF (Autorité des marchés financiers).

Bon à savoir !

La condition du réinvestissement des produits perçus est toujours remplie dans un FPCI de capitalisation.

Ce type de fonds réinjecte 100 % de ses revenus dans des sociétés non cotées pour améliorer sa rentabilité.

Un FPCI de distribution reverse en revanche de manière trimestrielle ou annuelle ses gains aux porteurs de parts pendant son cycle de vie.

Pour respecter la condition du réinvestissement, les souscripteurs doivent réinvestir les sommes reçues dans le fonds.

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Respecter les règles de détention des parts en FPCI

Les règles de détention des parts dans ce type de véhicule d’investissement non coté concernent le souscripteur, sa conjointe, ses parents et ses enfants.

Ensemble, ils ne doivent pas posséder plus de 10 % du fonds ni plus de 25 % des droits dans les bénéfices des sociétés dans lesquelles le FPCI investit.

Ils ne doivent pas non plus avoir détenu ces droits au cours des cinq années qui précèdent leur souscription au fonds.

Vous devez également résider en France et éviter de dépasser les plafonds de versements prévus (12 000 € pour une personne seule ou 24 000 € pour un couple).

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Bon à savoir !

Si l’une des conditions présentées n’est pas respectée, le souscripteur perd l’exonération d’impôt sur les plus-values à la sortie du fonds.

Les profits obtenus sont soumis à la flat tax au taux de 30 % (12,8 pour l’impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux).

En fonction de la situation fiscale du souscripteur, ils peuvent également être assujettis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

FPCI & réduction d’impôt : quelles exigences pour les personnes morales ?

Une entreprise qui investit dans un FPCI peut bénéficier d’une imposition au taux réduit de 15 % sur ses 42 500 premiers euros de bénéfices.

Pour cela, elle s’assure que son chiffre d’affaires annuel (hors taxes) n’excède pas 10 000 000 € et que son capital est entièrement libéré.

Elle doit être soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). Au moins 75 % de son capital doit être détenu par des personnes physiques ou des structures qui remplissent elles-mêmes ces critères.

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FPCI : quand bénéficier d’une réduction d’impôt immédiate ?

Pour profiter d’une réduction d’impôt dès l’année de votre souscription à un FPCI, assurez-vous qu’il est éligible au dispositif IR-PME.

La réduction Madelin vous donne droit à une remise pouvant atteindre 25 % du montant investi quand la PME respecte de multiples exigences.

ConditionsDescription
Taille de la PMEMoins de 250 salariés

Chiffre d’affaires inférieur ou égal à 50 millions d’euros  

Total du bilan inférieur ou égal à 43 millions d’euros
Siège socialSitué dans un État membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen
Statut fiscalImpôt sur les sociétés (IS) ou une taxation identique si l’activité est exercée dans un autre pays
Entreprise en difficultéPas de perte de plus de la moitié du capital social ni de procédure collective en cours
AnciennetéActivité exercée depuis moins de 10 ans ou moins de 7 ans à compter de la première vente
Activité éligibleActivité commerciale, industrielle, artisanale, agricole, libérale ou entreprise solidaire
Situation du capitalAu moins 50 % du capital est détenu par des personnes physiques ou entités éligibles (JEI, association d’utilité publique…)
CotationNe doit pas être cotée sur un marché réglementé
EffectifsAu moins 2 salariés à la date de clôture de l’exercice suivant la souscription (1 salarié pour les entreprises artisanales)
ActifsNe doit pas posséder d’actifs constitués à plus de 50 % de métaux précieux, d’œuvres d’art, d’objets de collection, d’antiquités, de chevaux de course…
Plafond des versementsMontant total des versements reçus par la PME ne doit pas excéder 15 millions d’euros

Bon à savoir !

Le montant maximal à investir chaque année dans ce type de fonds est de 50 000 € pour une personne seule et 100 000 € pour un couple.

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Comment tirer profit d’un investissement dans un FPCI ?  

Investir dans un FPCI en 2026 reste une bonne approche pour faire fructifier son argent et diversifier son portefeuille.

Pour l’intégrer dans votre stratégie, tenez compte des contraintes de ce véhicule d’investissement non coté.

Utilisez le FPCI comme un levier de diversification patrimoniale

Les sommes placées restent bloquées pendant au moins 8 ans, souvent sans aucune garantie de sortie anticipée.

Si vous faites d’un fonds patrimonial fermé votre placement principal, vous serez donc incapable de faire face à des besoins urgents en liquidités.

Avec un FPCI, vous participez à la croissance des entreprises non cotées, jeunes et en pleine transformation.

Cela vous expose à une perte en capital si l’une des sociétés du portefeuille fait faillite ou subit une forte dévalorisation.

La plupart des FPCI sont inaccessibles aux investisseurs avec des ressources limitées, car ils exigent un ticket d’entrée de 100 000 € au minimum.

Pour investir en toute sérénité, vous devez également avoir de solides connaissances en private equity et en finance.

Cela implique des frais de formation et du temps consacré au décryptage des documents juridiques et à l’analyse des fonds.

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Choisissez un Fonds professionnel de capital-investissement fiable

Privilégiez un FPCI dont la société de gestion existe depuis au moins 10 ans et est dotée d’une équipe expérimentée.

Un fonds patrimonial fermé performant affiche un taux de rendement interne (TRI) compris entre 8 % et 15 % par an sur une période de 8 à 10 ans.

Il propose un portefeuille composé de 15 à 30 entreprises qui exercent dans des zones géographiques et secteurs différents.

Faites confiance à un FPCI dont la stratégie de placement répond à votre profil et à vos objectifs financiers.

À titre d’exemple, pour bénéficier de plus de stabilité, choisissez un fonds spécialisé dans les PME en croissance.

Si vous voulez profiter d’une réduction d’impôt immédiate, il doit détenir les parts d’une société éligible au dispositif IR-PME.

Nous recommandons d’opter pour un FPCI avec un MOIC (Multiple de capital investi) compris entre 1,5 et 3.

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Sollicitez l’accompagnement d’un professionnel compétent et expérimenté

Les documents réglementaires (règlement du fonds, rapports annuels) sont composés de 80 à 150 pages de clauses juridiques et financières complexes.

Un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) compétent ou un expert en actifs non cotés vous aide à décrypter ces informations.

Avec leur expertise, vous parviendrez à repérer les pièges de votre contrat, notamment ceux liés aux :

  • frais appliqués,
  • conditions de sortie,
  • engagements de souscription supplémentaires.

Faites confiance à un prestataire avec une certification délivrée par l’AMF et justifiant d’au moins cinq ans d’expérience.

Il doit également maîtriser la réglementation en vigueur et proposer ses services à un tarif raisonnable (entre 1 % et 3 % du montant investi).

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Comparez les frais appliqués pour réaliser des économies

La comparaison vous permet de choisir un FPCI dont les frais de gestion et de performance sont parmi les plus compétitifs du domaine.

Type de fraisFourchette raisonnableCommentaires
Frais d’entrée (subscription fees)3 % à 5 % hors droitsFrais prélevés à l’entrée sur le montant investi

Évitez les frais supérieurs à 5 % qui réduisent le capital dès le départ
Coût de gestion annuel (management fees)1,5 % à 2,5 % de l’actif netPrélèvement annuel pour la gestion du fonds
Frais de succès (carried interest)20 % à 25 % des gains au-delà du hurdle rateFrais sur la surperformance (hurdle rate courant compris entre 6 % à 8 %)
Frais de sortie (exit fees)  En général compris entre 0 % et 1 %De multiples fonds appliquent des frais lors du remboursement des parts

Préférez des frais faibles ou nuls pour la sortie
Dépenses annexes (audit, dépôt…)0,1 % à 0,5 % par anFrais divers liés aux obligations juridiques et administratives

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fonds professionnel de capital investissement

Quel fonds patrimonial fermé choisir pour bénéficier d’une exonération des plus-values ?

FPCISociété de gestionStratégie dominanteTicket d’entréeDurée de blocage des fondsPoints forts
Elevation Immo OpportunitésInter InvestCapital-investissement immobilier100 000 €           8 ansSpécialisation immobilière
Auguste PME 2026Auguste PatrimoinePME françaises en développement100 000 €           8 ans   Diversification industrielle
LBO FranceLBO FranceTransmission, croissance PME100 000 €10 ans Equipe expérimentée
Eiffel Investment GroupEiffel Investment GroupInnovation, PME vertes100 000 €8 à 10 ans           Technologie verte, R&D
Nextstage FPCI   Nextstage AMPME digitales & industrielles100 000 €8 ansForte diversité sectorielle
Amundi Private Equity FPCIAmundi           PME européennes multisectorielles100 000 €8 à 10 ans           Leader européen
123 IM Impact FPCI123 Investment ManagersImpact investing, santé, environnement100 000 €8 ans   Spécialisation ESG

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Bon à savoir !

Les Fonds de capital-investissement pris en compte sont ceux enregistrés à l’AMF entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année en cours.

Dans quel FCPI investir pour profiter d’une réduction d’impôt ?

FCPI                                       Société de gestionStratégie dominanteHorizon de placementPoints forts
FCPI Entrepreneurs & Innovation      Entrepreneur InvestPME et ETI innovantes      6 ans (prorogeable)Réduction majorée, focus innovation
FCPI NextStage CAP 2026 IRNextStage AMPME innovantes exposées à l’international 7,25 ans non prorogeableInternationalisation forte
FCPI PME Croissance      AmundiPME en croissance française8 ans   Gestionnaire européen réputé
FCPI GreenTech InnovationEiffel Investment GroupPME innovantes dans la technologie verte6 à 8 ans         Engagement ESG renforcé
FCPI Santé & Biotech            Idinvest PartnersPME innovantes dans la santé & biotechnologie7 ans   Spécialisé dans les secteurs porteurs
FCPI PME & Innovation CorseAliméa GestionPME corses innovantes6 ansAvantage territorial + fiscalité
FCPI Innovation Digital                        BpifrancePME innovantes dans le digital & software6 à 8 ans         Soutenu par des fonds public

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FPCI, FCPI ou FIP : quelles différences entre ces fonds d’investissement ?

ÉlémentsFPCI (Fonds professionnel de capital investissement)FCPI (Fonds commun de placement dans l’innovation)FIP (Fonds d’investissement de proximité)
Objectif d’investissementPME non cotées à divers stades, sans contrainte d’innovation obligatoirePME innovantes (rendement supérieur à 10 %, brevets) à fort potentiel de croissancePME régionales, souvent classiques et focalisées sur un territoire (corse, outre-mer)
Plafond d’investissement                                   En général plus élevé (ticket d’entrée moyen supérieur ou égal à 100 000 €)Ticket d’entrée variable, souvent autour de 10 000 à 100 000 €Ticket similaire au FCPI, mais souvent plus accessible
Durée de blocage8 à 10 ans au minimumAu moins 5 ansAu moins 5 ans
Répartition des actifs70 % à 100 % en PMEAu moins 70 % dans des PME innovantesAu moins 70 % dans des PME régionales
Secteurs d’investissementMulti-sectorielTechnologie, santé, énergie verteRégional, multi-sectoriel, zone limitée
Investisseurs concernésProfessionnels et particuliers avertisParticuliers à la recherche de solution de défiscalisationÉpargnants en quête de défiscalisation locale
Taux de risqueRisque élevé, exposition diversifiée sur PME en développementRisque élevé, concentration dans des secteurs innovantsRisque modéré ou élevé selon les secteurs
Avantage fiscalExonération de plus-values à long terme, mais pas de réduction d’impôt à l’entréeRéduction d’impôt IR-PME à l’entrée et exonération des plus-valuesRéduction IR davantage ciblée sur un territoire et exonération des plus-values

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réduction impôts

Cas pratiques : comparaison des avantages fiscaux obtenus par Marie, Sébastien et Clement

Nous vous proposons trois exemples chiffrés pour vous aider à mieux comprendre les mécanismes d’optimisation fiscale des différents FPCI.

Cas n° 1 : Marie investit dans un FPCI « classique »

Marie est une cadre de santé à Nantes qui décide d’investir 30 000 € dans un FPCI non éligible au dispositif IR-PME en janvier 2026.

Elle souhaite profiter de l’exonération des plus-values à la sortie du fonds pour réaliser des économies significatives.

  • Frais de gestion : 2 % par an
  • Durée de détention des parts : 8 ans
  • Rendement annuel moyen estimé : 6 %
  • Gain brut à 8 ans : 30 000 × (1 +0,06 − 0,02) ^ 8 = 38 896 €

Marie respecte la durée de détention (5 ans au minimum) et les conditions de réinvestissement, la plus-value est exonérée d’impôt sur le revenu.

Elle paiera les prélèvements sociaux de 17,2 %, soit 8896 € × 17,2 % = 7 366 €. Son taux de rentabilité net est donc de 24,5 % sur 8 ans.

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Cas n° 2 : Sébastien investit dans un FPCI éligible au dispositif IR-PME

Sébastien est un consultant en gestion de patrimoine qui souscrit à hauteur de 40 000 € dans un FPCI éligible au dispositif IR-PME.

Il souhaite obtenir une réduction d’impôt dès son année de souscription et diversifier son portefeuille non coté.

  • Durée de détention : 7 ans
  • Frais de gestion : 2 % par an
  • Rendement moyen estimé : 7 % par an
  • Réduction d’impôt IR-PME (loi Madelin) : 25 % × 40 000 € = 10 000 €
  • Capital final brut : 40 000 × (1 +0,07 − 0, 02) ^ 7 = 56 551 €, soit un gain brut de 16 551 €.

À la sortie, les plus-values sont exonérées d’impôt sur le revenu s’il conserve ses parts pendant au moins 5 ans.

Sébastien ne paie que les 17,2 % de prélèvements sociaux (16 551 ×17,2 %). Il gagnera donc 23 702 €, soit un rendement global net de 59 % en 7 ans.

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Cas n° 3 : Clément utilise sa PME pour investir dans un FPCI

Clément dirige une SARL au capital libéré de 200 000 € qui réalise un bénéfice de 400 000 € par an. En 2026, il décide d’investir 100 000 € de trésorerie excédentaire dans un FPCI de capitalisation.

  • Rendement net estimé du FPCI : 5 % par an sur 6 ans
  • SARL soumise à l’IS à taux réduit de 15 % sur les 42 500 premiers € de bénéfices
  • Capital final brut : 100 000 × (1 + 0,05) ^ 6 = 134 010 €, soit un gain brut de 34 010 €.

La société est soumise à l’IS, les plus-values du FPCI sont imposées à 15 % (34 010×15). Clement ne paie que 28 909 €.

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Conclusion

Un FPCI classique ouvre droit à l’exonération d’impôt sur les plus-values sous réserve de respecter les exigences prévues par la loi de modernisation économique du 4 août 2008.

Pour bénéficier d’une réduction d’impôt dès l’année de votre souscription, vous devez investir dans un fonds patrimonial fermé éligible au dispositif IR-PME.

Si vous souhaitez conserver ces avantages fiscaux, respectez les critères d’éligibilité et faites-vous accompagner par un professionnel compétent.  

FAQ

À qui s’adressent les FPCI ?

Les FPCI s’adressent aux investisseurs avertis qui possèdent un patrimoine conséquent et un horizon de placement sur le long terme.

Il faut en général investir au minimum 100 000 € et accepter l’immobilisation de cette somme pendant 8 à 10 ans.

Ce placement convient aussi aux profils qui souhaitent diversifier leur patrimoine à travers le private equity.

Ils doivent maîtriser les mécanismes du capital-investissement et avoir une tolérance élevée au risque.

Quels sont les avantages d’un FPCI ?

Les FPCI vous offrent un accès au marché du private equity avec des performances supérieures aux placements traditionnels (entre 8 % et 15 % de TRI annuel).

Vous bénéficiez d’une diversification patrimoniale à travers des entreprises non cotées à fort potentiel de croissance.

Les FPCI fiscaux vous permettent de réduire votre impôt sur le revenu de 18 % à 25 % du montant investi.

Avec ces fonds patrimoniaux fermés, vous participez directement au financement de l’économie réelle française.

Quelle différence entre un FPCI fiscal et non fiscal ?

Un FPCI fiscal investit au moins 70 % de son actif dans des PME européennes éligibles au dispositif IR-PME.

Un FPCI non fiscal n’offre aucune réduction d’impôt à l’entrée, mais propose une stratégie d’investissement plus large sans quota de détention de parts.

Comment sont imposés les dividendes reçus d’un FPCI ?

Les dividendes sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, composé de 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.

Vous pouvez opter pour le barème progressif de l’impôt si cette option s’avère plus avantageuse selon votre tranche marginale d’imposition.

Est-il possible de cumuler les avantages d’un FPCI avec ceux d’autres dispositifs fiscaux ?

Vous ne pouvez pas cumuler la réduction IR-PME d’un FPCI fiscal avec d’autres avantages fiscaux sur le même investissement.

Il est par contre possible de combiner votre investissement en FPCI avec d’autres dispositifs de réduction d’impôt appliqués à des placements différents (FCPI, FIP).

Vérifiez toutefois que vous respectez le plafonnement global des niches fiscales fixé à 10 000 € par an et par foyer pour éviter de perdre vos avantages.

Quels sont les inconvénients d’un fonds professionnel de capital investissement ?

Les FPCI imposent souvent un blocage des sommes placées pendant 8 à 10 ans au minimum sans possibilité de sortie anticipée.

Avec cette solution d’investissement, vous perdez une partie ou la totalité de votre capital quand les entreprises du portefeuille enregistrent de contre-performances.

Le ticket d’entrée élevé (100 000 € minimum) exclut les petits investisseurs et les frais qui s’ajoutent réduisent la rentabilité du placement.

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