Redressement fiscal pour vente sous-estimée : quelles solutions en 2025 ?

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Envie de limiter les dégâts d’un redressement fiscal pour vente sous-estimée ? Voici 8 stratégies efficaces pour faire face à cette situation.
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La fourniture spontanée de justificatifs, l’intervention d’un expert certifié et une démarche de régularisation volontaire peuvent aider un cédant à éviter un redressement fiscal pour vente sous-estimée.

Le vendeur peut aussi engager une procédure de recours administratif, négocier avec le service des impôts et saisir l’interlocuteur désigné ou la Commission départementale de conciliation (CDC).

Pour choisir l’option la plus adaptée, il doit tenir compte de nombreux facteurs, dont sa capacité à défendre la valeur déclarée du bien lors de la cession.

Que faire après une demande de réévaluation administrative d’une transaction immobilière ? Existe-t-il des stratégies pour ne pas se retrouver dans cette situation ?

Voici des solutions concrètes, conseils et exemples utiles afin de mieux réagir à un redressement fiscal pour vente sous-estimée et protéger vos droits.

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Redressement fiscal pour vente sous-estimée : comparatif des 8 solutions possibles

SolutionQuand l’appliquer ?AvantagesInconvénientsCoût
Fourniture spontanée de justificatifs      Dès la réception d’une demande ou notification de l’administrationPeut vite convaincre l’administration Procédure simple
Montre la bonne foi du contribuable
Justificatifs parfois jugés insuffisants
Ne garantit pas l’acceptation
Faible (hors frais de collecte de documents)
Intervention d’un expert agréé  Quand la valeur du bien est contestée ou difficile à prouverApporte une expertise indépendante
Renforce la crédibilité des arguments
Coût de l’expertise L’administration ne suit pas toujours l’avis de l’expertMoyen ou élevé (en fonction des honoraires de l’expert)
Démarche de régularisation volontaire  Avant toute procédure de contrôle ou dès la prise de conscience de l’erreurProcédure en général bien vue
Démontre la volonté de régulariser
Peut réduire les pénalités
Pas toujours possible si le contrôle fiscal est déjà engagé
Nécessite d’accepter de payer un complément d’impôt
Variable (selon le montant régularisé)
Recours administratif (gracieux ou hiérarchique)  Après notification de redressementPeut aboutir à une réduction ou annulation du redressement fiscal
Possibilité de réexamen du dossier
Résultat incertain
Procédure parfois longue  
Faible
Négociation avec l’administration  À tout stade du contrôle ou du redressementPeut réduire les pénalités
Facilite l’obtention d’un accord amiable
Requiert de solides arguments
Dépend de la volonté de l’administration
Faible
Saisine de l’interlocuteur désignéAprès un désaccord qui persiste avec l’administrationOffre une médiation interne
Peut aboutir à une solution rapide
Pouvoir restreint de l’interlocuteur
Pas de garantie de succès
Faible
Saisine de la Commission départementale de conciliation (CDC)En cas de désaccord persistant sur la valeur du bien immobilier venduPeut influencer l’administration
Avis indépendant
Procédure souvent longue
Avis consultatif
Faible

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Fournissez de manière spontanée les justificatifs associés à votre vente

La transmission des preuves prouve votre volonté de collaborer avec l’administration fiscale et peut apaiser les soupçons de fraude.

Cette attitude proactive réduit les délais de réponse des autorités compétentes et accélère leur prise de décision.

Elle peut vous aider à constituer un dossier solide et conduire à une réduction des pénalités ou à une simple rectification sans majoration.

Elle limite cependant vos possibilités de contre-argumentation si vous êtes obligé d’engager une procédure de recours.

Pour profiter de ses avantages, fournissez les documents requis dès la réception de la demande de réévaluation de votre transaction.

L’envoi des pièces peut s’effectuer par courrier recommandé avec accusé de réception ou depuis votre espace personnel sur impots.gouv.fr.

Les preuves les plus attendues sont l’estimation réalisée par un expert certifié, les annonces publiées au moment de la recherche de clients, l’acte de cession…

Conseil

Les justificatifs doivent être complets, datés et cohérents entre eux pour dissiper toute suspicion de sous-évaluation volontaire.

Vous devez conserver l’ensemble des documents envoyés pour faire face à toute mauvaise surprise (piratage, matériel défectueux).

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Sollicitez l’intervention d’un expert certifié

L’intervention d’un expert fiscal ou d’un avocat spécialisé reste utile pour démontrer que le prix déclaré lors de la vente correspond à la valeur réelle du bien sur le marché.

Elle apporte une légitimité technique à votre dossier et renforce votre crédibilité. Elle pousse souvent l’administration à revoir son évaluation.

Cette pratique simplifie par ailleurs la préparation d’un recours éventuel si un règlement à l’amiable n’est pas trouvé.

L’assistance d’un professionnel dans le cadre d’un redressement fiscal pour vente sous-estimée coûte par contre entre 800 € et 2 000 €.

Les honoraires dépendent de la notoriété du spécialiste, de ses années d’expérience et de la complexité de votre situation.  

Les délais pour obtenir un rapport complet sont parfois longs et peuvent être à l’origine d’une attente stressante pouvant amener le cédant à commettre des erreurs coûteuses.

Astuce bonus ! 

Le recours à un expert afin de mieux réagir à un redressement fiscal pour vente sous-estimée doit de préférence se faire dès la première notification.

Cela favorise une meilleure préparation et vise à fournir des réponses solides à l’administration pour éviter des pertes financières injustifiées.

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Optez pour une démarche de régularisation volontaire

Une régularisation volontaire peut vous éviter des majorations jusqu’à 40 % pour manquement délibéré et témoigne de votre volonté de transparence.

Elle améliore votre relation avec l’administration, vous permet de bénéficier de sa bienveillance et vous empêche de payer des intérêts de retard.  

Elle implique par contre une reconnaissance de l’erreur et rend difficile une contestation ultérieure, surtout si des documents contradictoires ont été déjà transmis.

Pour corriger votre déclaration et verser le complément d’impôt dû, contactez le centre des finances publiques dont vous dépendez.

Faites-le par courrier ou courriel recommandé avec accusé de réception et expliquez les raisons de votre erreur.

Vous devez en plus détailler les rectifications que vous souhaitez apporter pour dissiper toute ambiguïté au moment de la régularisation.

Bon à savoir !

Pour sécuriser une procédure de régularisation volontaire, sollicitez l’accompagnement d’un avocat spécialisé en fiscalité ou d’un expert-comptable fiable.

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Engagez un recours administratif (gracieux ou hiérarchique)

Peu coûteux et rapide, un recours administratif vous assure de résoudre votre litige sans faire face à un contentieux judiciaire.

Il privilégie le dialogue avec l’administration fiscale qui peut être plus souple et compréhensive qu’un tribunal.

Il peut entraîner une suspension éventuelle des mesures de recouvrement et vous laisser le temps de réunir la somme nécessaire pour payer votre dette.

Cette pratique implique des délais de réponse longs, car l’administration n’est pas obligée d’accepter votre demande.

L’absence de garantie de neutralité, surtout lors d’un recours administratif gracieux, peut conduire à une évaluation subjective.

Pour augmenter vos chances, lancez votre procédure dans un délai de 4 semaines à compter de la date de réception de la proposition de rectification.

Attention !

Dans le cadre d’un redressement fiscal pour vente sous-estimée, vous pouvez engager un recours administratif gracieux ou hiérarchique.

La première option vous donne l’occasion de vous adresser à l’agent des finances publiques qui a instruit votre dossier pour revoir sa position.

La seconde solution vous offre la possibilité d’échanger avec le supérieur hiérarchique (chef de service ou directeur départemental) de l’agent.

Elle vise à faire réexaminer votre situation par une autorité administrative différente afin de s’assurer que tous les éléments ont été pris en compte.

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Négociez avec l’administration pour éviter des sanctions lourdes

Cette démarche pragmatique peut vous aider à trouver un accord équilibré, surtout quand la sous-évaluation est partielle ou contestable.

Elle évite un impact brutal sur votre trésorerie et renforce votre crédibilité auprès de l’administration fiscale française.

Une telle stratégie vous oblige cependant à accepter une partie du redressement et ne présente aucune garantie de réussite.

Elle intervient en général après la réception de la demande de réévaluation administrative de votre transaction immobilière et avant l’émission d’un avis de mise en recouvrement.

Vous possédez par défaut un délai de quatre semaines (prorogeable une fois) pour soumettre vos observations et entamer le dialogue.

Demandez donc un entretien avec l’inspecteur des finances publiques en charge de votre dossier de redressement fiscal pour vente sous-estimée.

Pendant l’échange, exposez tous vos arguments et proposez des compromis (échéancier de paiement souple, présentation d’éléments complémentaires…).

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Saisissez l’interlocuteur désigné pour réexaminer votre dossier  

Vous bénéficiez ici d’une réévaluation de votre affaire par une personne indépendante pour avoir un avis objectif.

Pendant l’examen de votre demande, les délais de recours contentieux sont suspendus. Cette démarche peut vous aider à trouver un accord à l’amiable.

Même si cette stratégie est peu onéreuse, elle demande plus de temps, surtout si votre situation est complexe.

La saisine d’un interlocuteur départemental désigné intervient après la présentation de vos observations au service des impôts.

Vous pouvez par ailleurs effectuer ce processus avant d’engager un recours devant le tribunal administratif.

Pour cela, adressez un courrier en recommandé avec accusé de réception au centre des finances publiques.

Soyez précis lors de votre requête et joignez à votre dossier les éléments suivants :

  • une proposition de rectification,
  • une preuve qui soutient votre nouvelle position,
  • les justificatifs déjà transmis au service des impôts.

L’intervention de l’interlocuteur reste une excellente idée si vous pensez que l’administration n’a pas pris en compte tous les éléments fournis.  

Elle est également valable quand vous estimez que la procédure de réévaluation de votre transaction immobilière présente des irrégularités.

Bon à savoir !

Nous vous recommandons d’attendre la réponse définitive à votre contestation initiale pour éviter que votre demande ne soit qualifiée de prématurée.

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Saisissez la Commission départementale de conciliation (CDC) en dernier recours  

Prévue par les articles L59 et R59-1 à du Livre des procédures fiscales, cette mesure constitue un recours non juridictionnel avant d’envisager la saisine du tribunal administratif.

Elle vous offre la possibilité de convaincre l’administration de revoir le montant du redressement et renforce votre dossier.

Une telle démarche vous donne l’occasion d’avoir un avis impartial sur votre situation et de bien préparer votre éventuelle action en justice.

Les conclusions de la CDC ne sont pas contraignantes, car le service des impôts peut décider de les suivre ou non.

Cette stratégie peut toutefois allonger la durée globale du traitement de votre demande (entre deux à quatre mois).

Pour l’effectuer, adressez une requête par lettre recommandée avec accusé de réception au service des impôts de l’enregistrement dont dépend votre bien.

Joignez-y une proposition de rectification, vos observations, la réponse de l’administration et les justificatifs qui prouvent que la valeur de l’actif déclaré est juste.

Attention !

Afin d’éviter tout problème, nous vous conseillons de saisir la CDC en ultime recours avant toute action devant le tribunal administratif.

Vous montrerez ainsi que vous avez épuisé toutes les voies amiables prévues par le Livre des procédures fiscales.

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Éviter un redressement fiscal pour vente sous-estimée : 4 cas pratiques !

Nous vous proposons quatre exemples de cédants qui ont pu éviter un redressement fiscal pour vente sous-estimée grâce à l’une de nos solutions.

L’analyse de ces cas peut vous aider à prendre les bonnes décisions pour éviter des erreurs coûteuses et irréversibles.

Isabelle évite un redressement grâce à la transmission spontanée de ses justificatifs

Isabelle vend une maison de famille à son neveu pour 220 000 € alors que des ventes récentes dans le même quartier affichaient des prix autour de 270 000 €.

Deux mois plus tard, elle reçoit une proposition de rectification pour sous-évaluation. Plutôt que de contester, Isabelle transmet les justificatifs à l’administration :

  • le rapport d’un agent immobilier soulignant l’état vétuste de l’intérieur,
  • les annonces immobilières publiées à 235 000 € sont restées en ligne pendant 4 mois,
  • une estimation écrite par un notaire qui mentionne des travaux de toiture à 30 000 €.

Le service des impôts reconnaît la cohérence de ces documents et réduit le redressement fiscal initial à 0 €.

Elle évite ainsi 10 000 € de droits de mutation supplémentaires et aucune majoration de 40 % n’est appliquée.

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Mathieu engage un expert fiscal pour faire annuler un redressement

Mathieu cède un local commercial à 150 000 €, bien en dessous du prix moyen de 180 000 € dans sa zone. L’administration fiscale lui notifie une majoration de 12 000 € (20 % de la différence).

Mathieu mandate un expert fiscal agréé (1 500 € d’honoraires) pour appuyer son dossier. Le professionnel produit un rapport argumenté qui explique que :

  • des travaux de mise aux normes ERP sont nécessaires,
  • le local est situé en fond de cour (donc moins attractif),
  • le bien avait été mis en vente sans succès à 175 000 € pendant 9 mois.

Grâce à ce rapport solide, l’administration revoit sa position et annule le redressement fiscal pour vente sous-estimée.

L’intervention d’un professionnel a permis à Mathieu d’économiser 10 500 € net, même après la déduction des honoraires.

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Claire choisit une régularisation volontaire et évite les pénalités

Âgée de 67 ans, Claire vend une résidence secondaire à son fils aîné pour un montant total de 140 000 €.

Après un échange avec son notaire, elle réalise que la valeur réelle est plutôt autour de 165 000 €. Elle souhaite anticiper un redressement et décide d’adopter une procédure de régularisation de façon spontanée.

Elle contacte son centre des impôts, explique l’erreur lors de la valorisation et corrige sa déclaration de revenus.

Claire verse le complément de droits de 2 500 € (calculé sur 25 000 € de différence à 10 %). Elle évite ainsi une majoration de 40 %, soit 1 000 €.

Grâce à cette régularisation anticipée, aucune procédure contentieuse n’est engagée. Elle conserve ses relations avec l’administration et clôture son dossier en 6 semaines.

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Jean dépose un recours gracieux et obtient une réduction

Jean vend un terrain agricole à 30 000 €, mais l’administration fiscale estime que ce bien vaut plutôt 45 000 €.

Une proposition de rectification lui parvient avec 1 500 € de droits supplémentaires à régler. Jean choisit de déposer un recours gracieux pour expliquer que :

  • le terrain est difficile d’accès,
  • aucun réseau d’eau ni d’électricité ne passe sur la parcelle,
  • l’acquéreur était le seul intéressé après 18 mois de mise en vente.

Son dossier est solide et s’accompagne des photos et d’attestations de l’agence locale. L’administration lui accorde une réduction de 1 000 € sur les 1 500 € initiaux trois mois plus tard.

Elle accepte que la vente ait été faite de bonne foi. Ce recours lui évite une procédure judiciaire et des dépenses inutiles.

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Redressement fiscal pour vente sous-estimée : conséquences

Quand la sous-évaluation est prouvée, l’administration réclame la différence de droits d’enregistrement déjà payés et ceux dus sur la base de la nouvelle valeur.

Elle applique des majorations et des pénalités qui dépendent de la gravité de l’erreur :

  • 80 % pour une fraude,
  • 10 % pour une petite erreur,
  • 40 % pour un manquement délibéré.

L’administration fiscale applique aussi des intérêts sur les sommes dues. Elle les calcule à partir de la date à laquelle le cédant aurait dû s’en acquitter.

En cas de fraude, des poursuites judiciaires peuvent être engagées et conduire à des amendes lourdes ou à des peines de prison.

Le service des impôts peut prendre des mesures restrictives pour assurer le recouvrement (saisie, blocage de compte).

Quand le cédant est un chef d’entreprise, sa responsabilité personnelle est souvent engagée. Cela a un impact négatif sur son image et entraîne la perte de clients.

Les conséquences d’un redressement fiscal pour vente sous-estimée peuvent affectées vos proches sur les plans financier et émotionnel.

Elles sont à l’origine de litiges familiaux, de l’annulation du contrat de vente et de la surveillance renforcée de toutes vos transactions futures.

Le paiement des rappels, pénalités, frais et honoraires a un impact sur votre trésorerie et conduit parfois à un surendettement.

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Conclusion

Un redressement fiscal pour vente sous-estimée vous expose à des majorations, sanctions pénales et dépenses inutiles.

Pour éviter ces inconvénients, vous pouvez utiliser l’une de nos 8 solutions évoquées selon votre situation (fourniture spontanée de justificatifs, négociation avec l’administration, saisine de la CDC).  

Afin de prendre de bonnes décisions, faites-vous accompgner par un expert fiscal certifié ou un avocat spécialisé.

FAQ

Comment négocier un redressement fiscal ?

Vous pouvez demander une remise partielle ou totale des pénalités, voire un étalement du paiement de la somme due.

La négociation avec l’administration ne concerne pas souvent le montant de l’impôt sauf lors d’une erreur manifeste.

Nous vous conseillons de fournir des justificatifs et de solliciter un avocat fiscaliste si cela s’avère nécessaire.

En cas de refus, vous êtes en mesure d’initier un recours hiérarchique ou de penser à une médiation avec les autorités compétentes.

Comment se calcule la valeur fiscale d’un bien immobilier ?

La valeur fiscale d’un bien immobilier correspond au prix auquel il peut être vendu dans des conditions normales de marché.

Elle est déterminée selon la situation, la nature, l’état de l’actif et parfois par comparaison avec des ventes similaires.

Pour l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), c’est la valeur au 1er janvier de l’année d’imposition qui est retenue.

Vous pouvez dans ce cadre bénéficier d’abattements en fonction de l’occupation de la propriété et si vous remplissez les conditions exigées.  

Qu’est-ce qu’un redressement fiscal pour insuffisance de prix ?

Il survient quand l’administration estime que le prix de vente d’un bien immobilier est inférieur à celui du marché.

Cela peut être assimilé à une tentative de réduire la base taxable pour diminuer les taxes dues lors de la vente.

L’administration décide alors de réévaluer la valeur, de réclamer un supplément d’impôt et d’appliquer des pénalités.

Est-il possible de vendre un bien immobilier à un prix inférieur à sa valeur ?

Oui, vous pouvez le faire pour des raisons personnelles (urgence, transmission familiale, état du bien immobilier).

L’administration fiscale surveille ces transactions et quand elle juge la vente trop basse, elle peut la requalifier en donation déguisée.

Elle est aussi en mesure d’appliquer un redressement fiscal, surtout s’il existe un lien familial entre vendeur et acquéreur.

Quelles sont les conséquences possibles d’un redressement fiscal pour un particulier ?

Un redressement fiscal entraîne un supplément d’impôt à payer auquel s’ajoutent des intérêts de retard et des pénalités.

Ces dernières peuvent aller jusqu’à 40 % pour omission volontaire, voire 80 % en cas de fraude avérée. Le particulier peut subir un contrôle approfondi de sa situation patrimoniale.

Quel est le délai pour répondre à une proposition de redressement fiscal pour vente sous-estimée ?

Il est en général de 30 jours à compter de la notification, mais vous pouvez demander une prorogation d’un mois supplémentaire.

Passé ce délai, l’administration fiscale considère l’absence de réponse comme une acceptation tacite du redressement.

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