La holding personnelle séduit de plus en plus les investisseurs en quête de contrôle, de rentabilité et de transmission optimisée de leurs actifs. Contrairement au modèle classique, cette forme de société est exclusivement dédiée à la gestion du patrimoine d’une personne.
Bien qu’elle possède de nombreux atouts (mise en place simple, montant du capital social réduit), elle a aussi des inconvénients. C’est la prise en compte de ces éléments qui facilite l’obtention de meilleurs résultats. Ce guide vous permet ainsi de découvrir :
- les limites à connaître avant de vous lancer,
- les avantages liés à la création de cette firme,
- les étapes pour réussir à mettre sur pied cette entreprise,
- les implications juridiques et fiscales d’une holding personnelle.
Nos conseils pratiques et exemples concrets permettront aussi d’éviter les erreurs courantes et de maximiser vos chances de réussite. Que vous soyez investisseur novice ou aguerri, retrouvez ici les clés pour gérer votre patrimoine.
Pourquoi devez-vous créer une holding personnelle ?
Une holding personnelle permet d’adopter une gestion plus rigoureuse de ses actifs et de protéger ses intérêts.
Voilà pourquoi les family-offices s’en servent autant pour gérer le patrimoine des familles fortunées. Cette forme de société présente aussi beaucoup d’autres avantages que vous pouvez découvrir ici.
Bon à savoir !!!
Un family office est une structure privée dédiée à la gestion du patrimoine d’une ou plusieurs familles fortunées. Il en existe deux principaux types : single family office (pour une seule famille) et multi family office (pour au moins deux familles).
Rendez plus simple la transmission de vos biens
Grâce au montage d’une holding personnelle, vous pouvez, comme tout entrepreneur, anticiper la transmission de votre patrimoine. Cette stratégie permet de faire des donations successives, mais espacées dans le temps. Vous êtes en mesure de transmettre jusqu’à 100 000 d’euros à vos héritiers tous les 15 ans et de profiter d’un abattement considérable.
Le pacte Dutreil est également très utile dans le cadre des activités d’une holding. Il offre la possibilité de bénéficier d’une exonération des droits de mutation à hauteur des trois quarts (75 %) de la valeur des actifs cédés à un proche à titre gratuit. Pour tirer le meilleur parti de cette réglementation, vous devez remplir certaines conditions telles que la création d’une holding animatrice.
Montez une holding personnelle et optimisez votre trésorerie
Les opérations comme l’octroi des prêts aux particuliers ou professionnels sont exclusivement réservées aux banques. Il existe toutefois une exception pour la holding puisqu’elle peut conclure des conventions de trésorerie avec ses filiales.
Vous pouvez centraliser la gestion des finances des entreprises de votre groupe et les répartir selon les besoins de chacune. Cette démarche implique des crédits attribués à vos succursales afin de soutenir leur développement.
Elle peut vous aider à booster la croissance de vos établissements respectifs et à en tirer des bénéfices.
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Assurez la protection de votre patrimoine
Si vous avez contracté de nombreuses dettes, vos créanciers ne peuvent pas saisir ni liquider les avoirs financiers associés à votre entreprise.
Cela évite la perte de tous vos actifs et permet d’avoir une source de revenus régulière. Cette protection de patrimoine est aussi importante dans le cadre d’une transmission. La holding favorise en effet la distinction des biens personnels de ceux de la société.
Obtenez une réduction d’impôt significative
Avec ce type de structure, vous profitez de nombreux avantages fiscaux. Ils sont accordés sous certaines conditions et leur montant dépend du régime d’imposition de la société.
Le régime mère-fille
Ce dispositif permet de bénéficier d’une exonération de taxes sur les dividendes versés par les filiales. Cet allègement est aussi bien valable pour les crédits accordés que pour un boni de liquidation. Pour prétendre à cet avantage fiscal :
- la filiale doit être une entité juridique distincte,
- la holding et ses firmes filles doivent être assujetties à l’impôt sur les sociétés (IS),
- les actifs doivent être conservés pendant une période minimale de deux ans par la holding,
- la holding personnelle doit posséder au moins 5 % du capital de ses annexes en pleine propriété.
- le siège de la société mère doit se trouver dans un pays membre de l’Union européenne (UE).
Vous pouvez profiter d’une intégration fiscale quand votre holding et ses filiales sont soumises à l’IS. Vous devez par ailleurs détenir au minimum 95 % du capital social des sociétés de votre groupe. Ici, si une entreprise dans laquelle vous avez placé votre argent est déficitaire, vous pouvez utiliser les plus-values réalisées par une autre pour réduire l’assiette de calcul de votre impôt.
Bon à savoir !!!
Le boni de liquidation est l’excédent financier qui reste après la liquidation d’une société. Cette somme est retirée dès que tous les actifs ont été vendus et que toutes les dettes ont été payées, y compris les apports des associés. Elle est répartie entre les associés souvent à la hauteur de leur apport en numéraire.
Cas pratique
Imaginons que votre Holding Investissement SA détient des participations dans plusieurs filiales, distinctes et soumises à l’impôt sur les sociétés (IS).
- Scénario 1 : distribution de dividendes
La société Holding Investissement détient 10 % des parts d’une filiale, Tech Solutions SAS, spécialisée dans le développement de logiciels. À la fin de l’année, Tech Solutions distribue 100 000 € de dividendes à Holding Investissement.
Grâce au régime mère-fille, ces dividendes bénéficient d’une exonération fiscale à hauteur de 95 %. Seulement 5 % des dividendes seront réintégrés dans le calcul du bénéfice imposable de la holding.
- Scénario 2 : boni de liquidation
Holding Investissement décide de liquider une autre filiale Green Energy SARL dans laquelle elle détient 6 % du capital depuis plus de deux ans.
Cette cession génère un boni de 50 000 €. Ce montant est également éligible au régime mère-fille et bénéficie donc de l’exonération fiscale.
- Scénario 3 : intégration fiscale pour optimisation
Holding Investissement détient 97 % des parts d’une société déficitaire qui porte le nom de LogiTrans SAS qui enregistre une perte de 200 000 €. Dans le même temps, une autre filiale, E-Commerce Europe SAS, réalise un bénéfice de 300 000 €.
Grâce au régime d’intégration fiscale, Holding Investissement peut compenser les pertes de LogiTrans SAS avec les bénéfices d’E-Commerce Europe. Cela réduit ainsi l’assiette globale de calcul de l’impôt sur les sociétés pour le groupe.
Le régime des plus-values
La filiale peut céder ses titres financiers à la société mère dans le cas d’un changement d’activité. Si la succursale réalise une plus-value, vous pouvez bénéficier d’un report de ces gains.
La holding doit toutefois conserver ses parts pendant trois ans au minimum ou réinvestir le produit de la vente dans une activité économique.
Cas pratique
La société Holding Patrimoine SARL détenue par un entrepreneur possède plusieurs participations dans des sociétés opérationnelles. L’une des filiales BâtirTech SAS spécialisée dans les travaux de BTP souhaite changer d’activité pour se concentrer sur l’immobilier locatif.
- Scénario : cession de titres financiers
Pour financer ce changement stratégique, BâtirTech décide de céder ses titres financiers, détenus dans une autre société nommée Matériaux Innovants SAS, à Holding Patrimoine SARL. La cession génère une plus-value de 150 000 €. Cette somme ne sera pas immédiatement soumise à l’impôt sur les sociétés :
- Si Holding Patrimoine conserve les titres pendant trois ans, l’imposition sur la plus-value est reportée jusqu’à la revente future.
- En cas de réinvestissement dans une activité économique, la plus-value peut bénéficier d’une exonération totale ou partielle, selon les conditions remplies.
Ce régime permet ainsi à l’entrepreneur, via sa holding personnelle, de reporter ou d’optimiser l’imposition sur les plus-values réalisées.
Augmentez votre pouvoir décisionnaire lors de la reprise d’une société
La création d’une holding personnelle est une méthode efficace pour structurer l’achat de nouvelles entreprises de manière sécurisée. Cette démarche simplifie la répartition des risques financiers associés à chaque acquisition et optimise la recherche des sources de financement. Avec ce modèle, vous avez un levier supplémentaire pour renforcer votre influence.
Il vous permet aussi d’avoir le contrôle sur les décisions qui impliquent le développement des filiales de votre groupe. Cette particularité est importante quand vous souhaitez mener des opérations d’intégration ou de restructuration. Elle facilite la mise en œuvre de votre vision et l’atteinte des objectifs à long terme.
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Tableau des avantages associés à la création d’une holding personnelle
Avantage | Description |
Transmission simplifiée du patrimoine | La holding facilite la transmission des biens grâce à des donations successives et à l’utilisation du pacte Dutreil qui permet d’exonérer jusqu’à 75 % des droits de mutation. |
Protection du patrimoine personnel | En cas de dettes, les créanciers ne peuvent pas saisir les actifs de la holding, protégeant ainsi le patrimoine personnel de l’entrepreneur. Cette protection n’est pas absolue et dépend de la structure juridique de la holding et des garanties personnelles éventuellement données par l’entrepreneur. |
Optimisation fiscale | La holding permet de bénéficier d’exonérations fiscales sur les dividendes (régime mère-fille) et sur les plus-values. Elle vise donc à réduire la charge fiscale globale. |
Centralisation de la gestion financière | La holding peut centraliser la gestion des trésoreries des différentes sociétés du groupe, ce qui facilite l’octroi de prêts internes et optimise l’utilisation des ressources financières. |
Effet de levier lors d’acquisitions | Elle permet un meilleur contrôle lors de l’achat d’autres entreprises, en facilitant la recherche de financements et en répartissant les risques financiers. |
Meilleure organisation du groupe | La holding permet de mutualiser certaines fonctions (comptabilité, ressources humaines) entre les filiales, ce qui améliore l’efficacité opérationnelle et réduit les coûts. |
Facilitation d’entrée de nouveaux associés | Grâce à une holding personnelle, vous pouvez introduire de nouveaux associés tout en conservant le contrôle sur les sociétés détenues. |
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Quels sont les inconvénients d’une holding personnelle ?
Même si cette stratégie d’investissement présente de multiples avantages, elle implique beaucoup d’obligations administratives supplémentaires. Vous serez le seul responsable de la tenue de la comptabilité, de la réalisation des déclarations fiscales… Ces tâches peuvent devenir stressantes au fil du temps et être à l’origine de nombreux problèmes de santé psychique.
La cession des titres d’une holding est exonérée, mais l’argent reçu après cette transaction appartient à la société mère. Si vous souhaitez récupérer cette somme, vous devez redistribuer les dividendes qui seront alors soumis à la flat tax de 30 %.
Bon à savoir !!!
La flat tax ou le prélèvement forfaitaire unique (PFU) est un impôt appliqué aux revenus du capital depuis le 1er janvier 2018. Ce taux unique de 30 % inclut 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. L’objectif de cette taxe est de simplifier la fiscalité des revenus de l’épargne et de rendre les placements financiers plus attractifs.
Comment créer une holding personnelle ?
La mise en place d’une telle société peut coûter entre 1000 et 3 000 euros en fonction de la complexité de votre dossier. Sa durée de création peut être de quelques semaines ou de plusieurs mois. Une préparation rigoureuse évite de perdre du temps durant cette démarche.
Choisissez bien la nature de votre future société
L’adoption d’un modèle dépend de vos objectifs, de votre budget, de vos préférences… Si vous souhaitez juste posséder des titres dans des filiales sans intervenir dans leur gestion, optez pour la holding passive. Vous devez toutefois suivre l’actualité de vos différentes entreprises filles pour ne manquer aucune opportunité.
Si vous voulez être impliqué dans la coordination et le contrôle de toutes les compagnies annexes dans lesquelles vous détenez des actions, choisissez la holding animatrice. Quand elle est active, celle-ci vous donne l’occasion d’exercer d’autres activités professionnelles afin de gagner de l’argent, d’accroître la valeur de votre patrimoine…
Définissez la forme juridique de votre holding
Selon votre projet, vous pouvez choisir le statut juridique de votre société. Pour prendre une excellente décision, tenez compte :
- du capital social minimum,
- de la liberté statutaire accordée,
- du régime d’imposition applicable,
- des modalités de prise de décisions.
L’analyse des types d’apports possibles (numéraire, nature, industrie) est aussi nécessaire au cours de ce processus.
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
La SASU est administrée par le président dont les fonctions sont établies par les statuts de l’entreprise. Elle est facile à mettre en œuvre, propose une grande liberté statutaire et offre la possibilité d’exercer une activité commerciale.
Les modalités de cession des titres sont librement fixées, mais doivent être précisées dans les statuts. Comme une SAS (société par actions simplifiée), une SASU est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). Vous pouvez toutefois choisir l’IR pendant les cinq premières années d’existence de votre compagnie.
La Société Civile Immobilière (SCI)
Pour mettre sur pied une SCI, vous devez vous associer au minimum à une personne physique ou morale. Aucun capital social minimum n’est exigé par la loi pour sa mise en place. Ce statut juridique convient aux entrepreneurs qui souhaitent investir dans l’immobilier. La SCI offre une certaine liberté statutaire qui permet d’organiser son fonctionnement.
Sa direction peut être assurée par une ou plusieurs actionnaires ou non. Les bénéfices d’une SCI sont imposés à l’IR sauf si vous décidez de choisir l’IS. Avec cette forme de société, vous profitez de tous les avantages fiscaux des régimes mère-fille et de l’intégration fiscale.
Spécificités de quelques formes juridiques les plus utilisées pour créer une holding personnelle
Critères de différenciation | Société Civile Immobilière (SCI) | EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) | SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) |
Associés | 2 associés minimum | 1 associé et 2 actionnaires pour la SARL | 1 associé et 2 actionnaires pour la SAS |
Direction | Dirigée par un ou plusieurs gérants | Dirigée par un ou plusieurs gérants | Dirigée par un Président avec nomination possible d’un Directeur général |
Fonctionnement | Simplicité de fonctionnement | Cadre juridique fort permettant d’être guidé | Grande souplesse d’organisation grâce à la liberté statutaire |
Cession des titres/actions | Nécessite l’accord de tous les associés | Nécessite l’accord de tous les associés pour céder des titres | Modalités de cession des actions libres et à déterminer dans les statuts |
Imposition | Imposition à l’IR, option possible pour l’IS | Imposition à l’IR, option possible pour l’IS | Imposition à l’IS, option possible pour l’IR les cinq premières années |
Astuce | Statut idéal pour une holding familiale ou pour acquérir des titres de SCI | Statut idéal pour une holding familiale ou en petit comité | Statut idéal pour intégrer de nombreux investisseurs, développer un projet |
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Rédigez les statuts de votre holding personnelle
Cette étape est importante, car elle est imposée par le Code du commerce et garantit le bon fonctionnement de toute structure. Le document écrit doit renseigner sur la forme juridique de l’entreprise, son siège social et les informations des associés. Les règles qui régissent les activités de votre compagnie doivent y figurer.
Pour limiter les erreurs, adressez-vous à un avocat spécialisé en droits de société. Vous avez également la possibilité de solliciter l’assistance d’un expert-comptable qui peut vous donner des conseils pour optimiser vos finances. Certaines plateformes comme Legalfree proposent aussi des prestations de rédaction de statuts pour des holdings.
Déposez le capital de société
Vous devez déposer le capital social de votre firme auprès d’une banque agréée. Un avocat ou un notaire peut également recevoir cette somme dont le montant minimum peut être imposé par la loi.
Cela varie selon le statut juridique de votre société. Certaines formes de compagnies autorisent le dépôt d’une partie du capital durant le processus de création et le reste quand la structure est en cours d’activité.
Immatriculez votre société
Les démarches liées à l’immatriculation des établissements, y compris des holdings personnelles, se déroulent directement sur le site web du guichet des formalités d’entreprises. Ce processus vous permet d’inscrire votre structure au registre du commerce et des sociétés et lui confère une identité juridique.
Cette pratique implique des frais qui peuvent être parfois élevés. Si vous n’avez pas le temps pour réaliser cette opération, confiez-la à un professionnel agréé par le gouvernement. Profitez de son accompagnement et présentez un projet qui répond à vos objectifs et à votre situation financière.
Publiez la création de la holding personnelle
Faites une publication dans le journal d’annonces légales pour informer vos tiers que vous avez créé une entreprise.
Les informations qui doivent y figurer sont entre autres le capital de votre société, son activité et la localisation du siège de la structure. Assurez-vous aussi de mentionner toutes les données qui facilitent votre identification (nom, adresse…).
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Comment se constitue une holding personnelle ?
Il existe deux différentes façons de mettre sur pied une holding personnelle : « par le haut » ou « par le bas ».
La première opération a lieu quand les actionnaires cèdent ou apportent à la structure leurs titres. La seconde quant à elle, s’effectue si une société transfère à ses succursales ses activités industrielles ou commerciales.
Le choix d’une option dépend de vos objectifs, de vos préférences ou de votre budget. Vous pouvez par exemple former une holding personnelle « par le haut » si vous avez envie de racheter une entreprise ou la transmettre à vos héritiers.
Cette approche est la bonne si vous souhaitez favoriser l’introduction de votre multinationale en bourse.
Conclusion
La holding personnelle peut être une excellente solution pour gérer votre patrimoine puisqu’elle offre des avantages significatifs tels que l’optimisation fiscale, la protection des actifs…
Elle permet de bénéficier du régime mère-fille et de simplifier la transmission du patrimoine. Elle présente également des inconvénients à l’image des coûts de création et de fonctionnement élevés.
Avant de vous lancer, vous devez donc faire une analyse de vos avoirs financiers et définir de façon claire vos objectifs. Consultez aussi un professionnel pour éviter des erreurs de débutants et prendre de bonnes décisions.
FAQ
Quelles précautions prendre avant de se lancer ?
Pour réussir à créer une holding personnelle et à en tirer les bénéfices, vous devez respecter la législation en vigueur. Vous ne courrez donc pas le risque d’être accusé d’abuser de vos droits.
Vous devez aussi tenir compte des coûts associés à la gestion juridique et comptable de la société. Ils incluent les frais comptables et juridiques qui peuvent dépasser 2500 euros.
Analysez votre plan d’action pour être sûr que les avantages fiscaux et de gestion dépassent les charges d’exploitation.
Quel est l’intérêt d’avoir une holding personnelle ?
La création d’une holding personnelle permet de bénéficier du régime mère-fille qui propose une exonération à hauteur de 95 % des dividendes reçus de filiales.
Elle assure la protection du patrimoine et sépare les biens personnels des actifs de l’entreprise. Elle centralise les fonctions administratives et financières de toutes vos firmes et améliore l’efficacité opérationnelle de vos filiales.
Cette forme de société simplifie la transmission du patrimoine et garantit une succession plus fluide et moins coûteuse.
Comment gagner de l’argent avec une holding ?
La holding peut percevoir des dividendes de ses filiales et profiter du régime mère-fille qui impose seulement 5 % des dividendes reçus.
Si vous choisissez une SAS ou SASU, vous percevrez un salaire qui vous garantit l’accès à des droits sociaux et à une rémunération régulière.
Quand vous accordez des prêts aux filiales, vous recevez des intérêts qui constituent une source de revenus supplémentaire.
Comment payer moins d’impôt avec une holding ?
La défiscalisation avec une holding personnelle peut se faire avec le régime mère-fille. Ce dispositif permet à la holding de bénéficier d’une exonération de 95 % sur les dividendes reçus de ses filiales. La holding doit détenir au moins 5 % du capital des sociétés-filles.
Si vous rassemblez les résultats fiscaux des sociétés d’un même groupe, les pertes des filiales peuvent être compensées par les bénéfices des autres succursales, ce qui réduit l’impôt global à payer.
Dans un tel groupe, les déficits peuvent être reportés pour diminuer le revenu imposable et offrir une flexibilité dans la gestion fiscale.
Quelle est la différence entre une holding personnelle et familiale ?
La holding personnelle et la holding familiale se différencient par la composition de leurs associés. La première est constituée d’un seul actionnaire, souvent un entrepreneur individuel, qui détient des parts dans plusieurs sociétés.
Cette structure permet une gestion centralisée des investissements et un contrôle total sur les sociétés filiales. La seconde forme regroupe des membres d’une même famille.
Elle vise à faciliter la transmission du patrimoine familial et à maintenir un contrôle sur les entreprises dans lesquelles elle a investi.
Qu’est-ce qu’une holding pure ?
C’est une holding passive dont l’unique objet social est la détention de participations dans d’autres entreprises. Elle n’exerce aucune activité opérationnelle et se limite à gérer un portefeuille de titres.
Son rôle principal consiste à percevoir des dividendes et à gérer les actifs de ses filiales sans intervenir dans leur gestion quotidienne.
Cette structure permet de bénéficier d’avantages fiscaux, notamment en matière d’imposition des dividendes. Elle réduit aussi les risques liés à l’exploitation directe d’activités commerciales.