D’après une récente étude de France Assureurs, les cotisations en assurance-vie ont atteint 13,9 milliards d’euros en décembre 2024, soit une hausse de 12 % par rapport à l’année précédente.
Ce chiffre prouve que cette solution d’épargne classique reste l’un des placements phares des Français, attirés par sa flexibilité et ses avantages fiscaux.
Avant de faire fructifier leur argent avec cet instrument financier, de nombreux épargnants souhaitent savoir combien rapporte une assurance-vie aujourd’hui.
Ils se serviront de ce détail pour effectuer une comparaison avec les supports disponibles afin de choisir l’option qui répond mieux à leurs exigences. Pour ne commettre aucune erreur durant cette démarche, nous vous invitons à :
- découvrir les éléments qui influent sur la performance d’un contrat d’assurance-vie,
- apprendre à calculer les plus-values et les intérêts obtenus avec cet instrument financier,
- maîtriser les diverses stratégies que vous êtes en mesure d’utiliser pour optimiser vos profits.
Grâce à nos cas pratiques, vous en saurez plus sur les pièges à éviter pendant la détermination de la rentabilité de votre investissement.
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Combien rapporte l’assurance-vie ? Analyse du marché français en 2025 et taux moyens
Selon France Assureurs, les cotisations d’assurance-vie ont augmenté de 10 % à la fin de janvier 2025.
Cette hausse de 1,5 milliard d’euros par rapport à la même période en 2024 traduit un regain pour ce placement classique, même si les prestations ont baissé de 6 %. La collecte nette sur le mois s’élevait à 4,5 milliards d’euros.
Après sa chute entre 2020 et 2021 (1,3 %), le rendement moyen des fonds en euros s’est redressé à partir de 2022 (1,9 %). Il a même atteint un pic en 2023 (2,6 %) avant de redescendre de 0,1 point en 2024.
Depuis janvier 2025, le taux de rentabilité moyen que les banques proposent aux clients est de 2,5 % pour les contrats en fonds en euros.
Ces chiffres montrent que l’assurance-vie reste compétitive en France. Les épargnants peuvent donc s’en servir pour générer des intérêts plus attractifs que ceux des produits réglementés comme le Livret A ou le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire).
Pour toutefois en profiter, chaque souscripteur doit bien choisir son contrat puisqu’il a la possibilité d’optimiser ses gains selon la constitution de son portefeuille.
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Quels facteurs influencent les performances d’un contrat d’assurance-vie ?
La prise en compte des divers éléments (frais de gestion, commissions prélevées lors des rachats, inflation) permet de savoir combien rapporte une assurance-vie.
Cela aide également à identifier les méthodes à mettre en place pour mieux rentabiliser son épargne et sécuriser son capital.
La politique de la compagnie d’assurance choisie
Le rendement d’un placement dépend des décisions stratégiques qu’adopte l’assureur auprès duquel vous souscrivez votre contrat.
Chaque prestataire applique en général des frais de gestion compris entre 0,5 % et 1 % par an. Ces coûts sont affectés à des opérations telles que l’acquisition des tickets d’entrée en private equity, l’ajustement des stratégies d’investissement…
Ils impactent directement la performance nette de votre enveloppe financière. L’assureur peut aussi utiliser le mécanisme PPE (Provision pour Participation aux Excédents) pour différer une partie des bénéfices réalisés afin de les distribuer plus tard.
Cette approche peut augmenter ou faire baisser vos profits.
Le contexte économique a un impact sur les placements
Selon l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), l’inflation s’est maintenue à 1,3 % en mars 2025 comme en février.
Cette stabilité apparente donne la possibilité aux épargnants de profiter d’un rendement réel moins fragilisé par la hausse des prix sur le marché. Si cette tendance évolue, le pouvoir d’achat des intérêts que génère une assurance-vie va encore diminuer.
Dans ce cas, les assureurs seront ainsi obligés d’ajuster leurs stratégies de gestion pour préserver la compétitivité de leurs différents produits d’épargne.
Les décisions des banques centrales, à l’image de la Banque centrale européenne sur les taux directeurs, impactent le rendement des obligations, dont celui des fonds en euros.
Une nette augmentation favorise souvent une revalorisation progressive, mais s’accompagne d’un effet différé.
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La performance des marchés financiers influe sur le rendement de l’assurance-vie
À partir du moment où un portefeuille contient des unités de compte (UC), sa rentabilité dépend de la situation des marchés boursiers et obligataires.
Les fonds placés dans des actions, des Exchange Traded Funds (ETF) ou des obligations peuvent générer de considérables gains quand ces marchés affichent une bonne progression.
Même si ce facteur aide à booster un contrat, il peut entraîner une perte partielle ou totale du capital. Les sommes placées sont en effet exposées à une grande volatilité à court, moyen et long terme.
Si le choix des supports d’investissement ne s’effectue pas avec minutie, cela conduit à des conséquences comme le surendettement ou la dépression.
Combien rapporte une assurance-vie ? Influence de la durée du contrat
La fiscalité de l’assurance-vie devient plus avantageuse après huit ans de détention.
Après cette période, elle donne droit à des abattements fiscaux sur les plus-values (4 600 € par an pour une personne et 9 200 € pour un couple). La capitalisation des intérêts permet par ailleurs de bénéficier de l’effet cumulé.
Elle renforce également le rendement global de votre placement sur le long terme. Les retraits anticipés sont moins intéressants parce qu’ils ne laissent pas le temps aux unités de compte de mûrir.
Ces opérations peuvent même engendrer de petites dépenses telles que des pénalités en cas de sortie précoce.
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Comment calculer la rentabilité d’une assurance-vie ?
Pour savoir combien rapporte un contrat d’assurance-vie, vous devez connaître les frais d’entrée, de gestion et d’arbitrage que prélève votre assureur. N’oubliez pas aussi les taxes à verser à l’administration fiscale.
Évaluez les frais d’entrée et de gestion du compte
Lors de la souscription, vous payez en général des frais d’entrée qui dépendent des conditions de votre accord.
L’assureur prélève ensuite des sommes à chaque nouveau versement pendant toute la durée de vie de votre contrat. Ces coûts ne doivent pas excéder les 5 % du montant de chaque cotisation et peuvent être revus à la baisse.
La gestion de votre compte engendre la surveillance du marché, l’achat des titres, le reporting des transactions… Cette opération implique des dépenses directement déduites du rendement de votre placement.
Les épargnants qui possèdent un portefeuille constitué d’unités de compte (UC) subissent même une double facturation. La première s’effectue par la société de gestion des UC et la seconde par votre assureur.
Tenez compte des frais d’arbitrage, de transaction et de sortie
Les frais d’arbitrage doivent être prélevés si vous possédez une assurance-vie multisupport et souhaitez passer d’un support de placement à un autre.
Ils dépendent du prestataire et sont susceptibles d’être élevés si vous n’effectuez pas les bons choix. Les compagnies prennent souvent des commissions quand vous avez envie d’investir dans des fonds atypiques.
Les rachats sont en général gratuits, mais peuvent engendrer des coûts si vous faites des investissements dans des supports en euros dynamiques s’il existe une durée d’immobilisation minimale des fonds.
Les professionnels qui proposent des contrats qui incluent ces instruments financiers appliquent même des pénalités en cas de sortie anticipée.
Bon à savoir !
Les fonds atypiques sont des placements qui ne suivent pas les modèles traditionnels ou standards des autres instruments financiers.
Ils peuvent inclure des actifs moins conventionnels comme le private equity, les œuvres d’art, les cryptomonnaies, les matières rares, les forêts…
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Combien rapporte une assurance-vie ? N’oubliez pas la fiscalité
La fiscalité d’un contrat d’assurance-vie est encadrée par les articles 990 I et 757 B du Code général des impôts (CGI).
Ces derniers définissent les règles fiscales applicables aux primes versées avant et après l’âge de 70 ans et aux gains réalisés lors des retraits ou en cas de décès.
Fiscalité d’une assurance-vie : date d’ouverture et âge du contrat
Âge du contrat d’assurance-vie | Imposition des gains réalisés par des versements faits avant le 27 septembre 2017 | Imposition des gains réalisés par des versements faits après le 27 septembre 2017 |
Inférieur à quatre ans | Barème de l’impôt sur le revenu + Prélèvement forfaitaire libératoire à 35 % | Barème de l’impôt sur le revenu + Prélèvement forfaitaire libératoire à 12,80 % |
Entre quatre et huit ans | Barème de l’impôt sur le revenu + Prélèvement forfaitaire libératoire à 15 % | Barème de l’impôt sur le revenu + Prélèvement forfaitaire libératoire à 12,80 % |
Au-delà des huit ans | Barème de l’impôt sur le revenu + Prélèvement forfaitaire libératoire à 7,5 % après abattement de 4 600 € (seul) ou 9 200 € (couple) | Barème de l’impôt sur le revenu + Prélèvement forfaitaire libératoire à 7,5 % pour versements ≤ 150 000 €, 12,8 % pour versements > 150 000 € avec abattement annuel de 4 600 € (seul) ou 9 200 € (couple) |
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Exonérations en fonction de l’âge du souscripteur
Type d’exonération | Conditions à remplir | Montant de l’abattement |
Exonération sur les rachats | Détention > 8 ans | 4 600 € (seul) 9 200 € (couple) |
Abattement en cas de succession (versements avant 70 ans) | Par bénéficiaire | 152 500 € |
Exonération en cas de succession (versements après 70 ans) | Global pour tous les bénéficiaires | 30 500 € |
Incluez les sommes investies et les profits obtenus
Si vous souhaitez savoir combien vous rapporte une assurance-vie, le calcul de la rentabilité de votre contrat doit aussi tenir compte du capital versé.
Celui-ci comprend les versements initiaux et complémentaires effectués jusqu’au moment des retraits ou de la sortie.
Les intérêts que génèrent les fonds en euros ou les UC sont à considérer. Ils dépendent du taux de rendement proposé par votre compagnie d’assurance.
N’oubliez pas également d’intégrer les dividendes réinvestis dans des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) ou dans d’autres supports d’investissement.
Combien rapporte une assurance-vie sur 2, 5, 8 et 10 ans pour un profil prudent ?
Voici les hypothèses de calcul.
- Profil prudent : rendement brut estimé à 3 % par an et composé des fonds en euros
- Les frais associés au placement
Nature des frais | Pourcentage ou montant |
Entrée | 2 % du montant investi |
Gestion des fonds en euros | 0,8 %/an (prélèvements sur rendement brut) |
Gestion des UC | 1,5 %/an (0,7 % pour la société de gestion et 0,8 % pour l’assureur) |
Arbitrage | 0,5 % du montant arbitré (1 arbitrage/an et par profil) |
Sortie | 0 % (hors supports spécifiques |
Fiscalité | Selon les règles en vigueur |
- Somme investie : 10 000 € sans versements complémentaires
- L’épargnant a un revenu de 7 000 € et il est célibataire
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Calcul des rendements
Montant investi net après frais d’entrée : 10 000 € − (10 000×2 %) = 9 800 €
Rendement net = 2,2 % par an (3 % [rendement brut] – 0,8 % [frais de gestion])
Évolution de l’épargne par capitalisation annuelle
Nous appliquons la formule des intérêts composés : valeur acquise =9 800 × (1 +0,022) n
- À 2 ans : 9 800 × (1,022) 2 = 10 236 €
- À 5 ans : 9 800 × (1,022) 5 = 10 882 €
- À 8 ans : 9 800 × (1,022) 8 = 11 476 €
- A 10 ans : 9 800 × (1,022) 10 = 11 944 €
Prélèvements sociaux sur fonds euros (chaque année)
Les intérêts annuels générés sont soumis à 17,2 % de prélèvements sociaux (PS), chaque année.
Pour simplifier les calculs et rester réaliste, le prestataire applique une décote moyenne de 0,5 %/an sur le rendement net pour modéliser l’effet des PS annuels sur les intérêts.
Le nouveau rendement net après PS et frais est de 1,7 %/an.
Valeur actualisée avec le rendement de 1,7 %
La formule à utiliser donne : valeur acquise = 9 800× (1,017) n
- À 2 ans : 9 800× (1,017) 2 = 10 137 €
- À 5 ans : 9 800× (1,017) 5 = 10 703 €
- À 8 ans : 9 800× (1,017) 8 = 11 303 €
- A 10 ans : 9 800× (1,017) 10 = 11 686 €
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Fiscalité en cas de rachat
Cas 1 : sortie anticipée à 5 ans (pas d’abattement, flat-tax à 30 %)
- Gains : 10 703 € – 9 800 € = 903 €
- Flat-tax (30 %) sur gains : 903 × 30 % = 271 €
Montant net reçu : 10 703 € – 271 € = 10 432 €
Cas 2 : rachat à 10 ans (après abattement de 4 600 €)
- Gains : 11 686 € – 9 800 € = 1 886 €
- Abattement célibataire : 4 600 € (pas d’impôt sur le revenu, car les gains sont inférieurs à l’exonération)
- Prélèvements sociaux (17,2 %) sur les profits : 1 886 € × 17,2 % = 324 €
Montant net reçu : 11 686 € – 324 € = 11 362 €
Synthèse
Durée | Montant final estimé | Fiscalité appliquée | Net après fiscalité |
2 ans | 10 137 € | Aucune (pas de rachat) | – |
5 ans | 10 703 € | Flat-tax 30 % sur 903 € | 10 432 € |
8 ans | 11 303 € | Pas de rachat | – |
10 ans | 11 686 € | PS (Prélèvements sociaux) 17,2 % sur 1 886 € | 11 362 € |
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Combien rapporte une assurance-vie sur 2, 5, 8 et 10 ans pour un profil équilibré ?
Exemple de calcul de la rentabilité d’une assurance-vie pour un profil équilibré.
Rendement brut annuel estimé : 5 %
Répartition du contrat : 50 % de fonds en euros + 50 % d’UC
Frais de gestion : fonds euros : 0,8 %/an et UC : 1,5 %/an
Le rendement net avant fiscalité :
- Fonds en euros : 5 % – 0,8 % = 4,2 %
- UC : 5 % – 1,5 % = 3,5 %
Rendement moyen pondéré = (4,2 % + 3,5 %) /2 = 3,85 %
Rendement net après prélèvements sociaux
- Fonds en euros (PS prélevés chaque année)
- UC (PS au moment du rachat seulement)
Pour simplifier le modèle, une décote moyenne de 0,4 % s’applique au rendement annuel global et donne un rendement net après PS = 3,45 %/an.
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Calcul des valeurs
Capital investi net : 10 000 − 2 % =9 800 €
Évolution du capital sur les périodes choisies
Valeur acquise =9 800 € × (1,034 5) n
- À 2 ans : 9 800 €× (1,034 5) 2 = 10 487 €
- À 5 ans : 9 800 €× (1, 0345) 5 = 11 601 €
- À 8 ans : 9 800 €× (1, 0345) 8 = 12 847
- A 10 ans : 9 800 €× (1, 0345) 10 = 13 622 €
Fiscalité lors du rachat
1- À 5 ans (sortie anticipée) : Flat-tax 30 %
- Gains : 11 601 – 9 800 = 1 801 €
- Flat-tax 30 % = 540 €
Net après impôt : 11 601 – 540 = 11 061 €
2- À 10 ans (après abattement)
- Gains : 13 622 – 9 800 = 3 822 €
- Abattement : 4 600 € supérieur à 3 822 € ; exonération d’IR
- PS 17,2 % sur 3 822 € = 657 €
Net après impôt : 13 622 – 657 = 12 965 €
Synthèse
Durée | Montant final estimé | Fiscalité appliquée | Net après fiscalité |
2 ans | 10 487 € | Aucune (pas de rachat) | – |
5 ans | 11 601 € | Flat-tax 30 % sur 1 801 € | 11 061 € |
8 ans | 12 847 € | Pas de rachat | – |
10 ans | 13 622 € | PS (Prélèvements sociaux) 17,2 % sur 3 822 € | 12 965 € |
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Combien rapporte une assurance-vie sur 2, 5, 8 et 10 ans pour un profil dynamique ?
Rendement brut estimé : 10 %/an
Répartition du contrat : 90 % (UC) à fort potentiel et 10 % en fonds en euros
Frais de gestion : UC : 1,5 %/an et Fonds euros : 0,8 %/an
Calcul du rendement net annuel (avant fiscalité)
- Fonds euros : 10 % – 0,8 % = 9,2 %
- UC : 10 % – 1,5 % = 8,5 %
Rendement pondéré = (0,1 × 9,2 %) + (0,9 × 8,5 %) = 8,57 %
Rendement net après prélèvements sociaux
- Fonds euros : PS (17,2 %) chaque année
- UC : PS uniquement au rachat
Une décote de 0,15 % s’applique sur le rendement total. Le rendement net après PS = 8,42 %/an.
Calcul des valeurs
Capital investi net : 10 000 − 2 % =9 800 €
Évolution du capital sur les périodes (rendement 3,45 % net/an) : valeur acquise =9 800× (1,084 2) n
- À 2 ans : 9 800× (1, 0842) 2 = 11 475 €
- À 5 ans : 9 800× (1, 0842) 5 = 14 682 €
- À 8 ans : 9 800× (1, 0842) 8 = 18 789 €
- A 10 ans : 9 800× (1, 0842) 10 = 20 378 €
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Fiscalité lors du rachat
- À 5 ans (sortie anticipée) : flat-tax 30 %
- Gains : 14 682 – 9 800 = 4 882 €
- Flat-tax = 30 % × 4 882 = 1 465 €
Net après impôt : 14 682 – 1 465 = 13 217 €
2- À 10 ans : après abattement
- Gains : 20 378 – 9 800 = 10 578 €
- Abattement célibataire : 4 600 €
- Part imposable : 10 578 – 4 600 = 5 978 €
- IR (7,5 %) sur 5 978 = 448 €
- PS (17,2 %) sur 10 578 = 1 820 €
Montant net après impôts = 20 378 – (448 + 1 820) = 18 110 €
Synthèse
Durée | Montant final estimé | Fiscalité appliquée | Net après fiscalité |
2 ans | 11 475 € | Aucune (pas de rachat) | – |
5 ans | 14 682 € | Flat-tax 30 % sur 4 882 € | 13 217 € |
8 ans | 18 789 € | Pas de rachat | – |
10 ans | 20 378 € | PS + IR après abattement (total : 2 268 €) | 18 110 € |
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Comment maximiser vos gains réalisés avec votre assurance-vie ?
La diversité des offres du marché rend complexe le choix de la bonne compagnie d’assurance, surtout pour les novices.
Si vous voulez éviter les pertes de temps et signer un contrat qui répond à vos besoins spécifiques, sollicitez l’aide d’un professionnel.
Vous pouvez aussi vous servir des comparatifs spécialisés ou des simulateurs fiables dédiés.
Approvisionnez de façon régulière votre compte et diversifiez vos supports d’investissement
Après le dépôt initial, faites des versements fréquents sur votre compte pour accroître vos profits. La capitalisation des petits dépôts donne un résultat identique à celle d’un gros placement.
L’adoption de cette démarche vous permet en plus de mieux gérer votre trésorerie et de maintenir votre qualité de vie.
Investir dans divers supports reste une excellente stratégie pour maximiser vos gains et réduire les pertes de capital.
Quel que soit votre profil, votre contrat doit ainsi être composé des fonds en euros et des unités de compte obligataires ou à fort potentiel. La sélection des instruments financiers s’effectue selon vos préférences.
Si vous êtes passionné par l’immobilier, faites donc votre entrée dans ce secteur en achetant des parts dans une SCPI qui affiche une bonne croissance.
Les épargnants attirés par les fonds atypiques peuvent se lancer dans le private equity, l’or, les forêts, les cryptomonnaies…
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Sécurisez vos plus-values et faites des retraits intelligents
Les unités de compte proposent certes des rendements élevés, mais elles sont très risquées.
Pour maximiser vos profits, sécurisez tous les bénéfices réalisés avec ces supports en les réinvestissant dans des fonds en euros.
Cette opération est simple et n’implique pas en général des procédures complexes et de considérables frais à payer.
Les retraits effectués avant 8 ans sont soumis à l’impôt sur le revenu et peuvent engendrer des dépenses supplémentaires.
Si vous voulez profiter des avantages fiscaux qu’offre l’assurance-vie, retirez votre argent après 8 ans. C’est pourquoi cet instrument financier est recommandé aux épargnants avec une vision sur le long terme.
Changez votre contrat d’assurance-vie en cas de besoin et optimisez votre clause bénéficiaire
Si votre contrat ne répond plus à vos besoins, discutez avec votre assureur et revoyez les clauses. Transférez-le sur un autre produit de la même compagnie d’assurance ou achetez-le pour en souscrire un nouveau.
La seconde solution peut impliquer des frais ou des pénalités, surtout quand l’opération a lieu avant la date de clôture légale de votre compte.
Servez-vous bien de la clause de bénéficiaire pour choisir avec minutie les personnes qui recevront votre capital et les gains générés en cas de décès.
Cela vous donne par ailleurs la possibilité d’identifier et d’adopter le mode de versement le plus avantageux pour vous ou vos héritiers, parents ou proches.
Si vous ne parvenez pas à le faire, sollicitez l’accompagnement d’un professionnel.
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Souscrivez plusieurs assurances-vie de façon simultanée et surveillez vos performances
Pour diversifier vos avoirs et optimiser votre fiscalité, souscrivez deux ou trois contrats d’assurance-vie. Cette méthode est légale et vous donne l’occasion de gérer de manière différence vos projets. Elle vous aide ainsi à limiter vos pertes financières et à générer de considérables gains.
Contrôlez les performances de vos placements et réévaluez-les de façon périodique pour ajuster votre stratégie d’investissement.
Pour cela, vous devez signer un contrat auprès d’un prestataire qui possède une application mobile à partir de laquelle vous êtes en mesure de garder un œil sur vos actions.
Dans le doute, adressez-vous à votre assureur pour connaître la démarche à suivre.
Comparatif des meilleurs contrats d’assurance-vie
Pour obtenir ce comparatif, nous avons examiné les frais de gestion et d’entrée, les rendements proposés ou la qualité des UC auxquelles vous aurez accès.
Nous n’avons pas aussi oublié d’examiner le professionnalisme du service client des acteurs mentionnés.
Top 4 des contrats d’assurance-vie les plus performants
Contrats | LINXEA SPIRIT 2 | Lucya Cardif | Linxea Avenir 2 | Evolution Vie |
Assureurs | CRÉDIT AGRICOLE Spirica | BNP Paribas, Cardif, assurancevie.com | Suravenir (Crédit Mutuel Arkéa) | ABEILLE (anciennement AVIVA) |
Supports d’investissement | 650 UC (38 trackers, 31 SCPI, 111 titres vifs) Fonds en euros NG | 2300+ (20 immobiliers, 5 PE, 50 ETF) | Plus de 600 supports non garantis en capital (ETF, private equity, SCPI…), 2 fonds en euros | Abeille Actif Garanti (garanti à 100 %) pour les fonds en euros, 110 UC avec 5 SCI |
Frais d’entrée | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
Frais de gestion annuels | 0,50 % | 0,50 % | 0,6 % | 0,60 % |
Frais d’arbitrage | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
Versement initial | 500 € | 500 € | 100 € (libre) puis à partir de 25 €/mois | 500 € puis dépôts programmés (150 € par trimestre) |
Rendement net proposé (chiffres de 2024) | Fonds en euros Nouvelle Génération 3,13 %, Fonds Euro Objectif Climat 3,31 % | Fonds Euro Private Strategies 3 % Fonds général 2,75 % | Suravenir Opportunités 2 2,50 %, 2,20 % sur Suravenir Rendement 2 | Supports en euros 2,51 % |
Rachat de contrat | Dès 500 € | À partir de 100 € | Dès 100 € | À partir de 500 € (sans aucuns frais) |
Minimum à laisser pour garder le compte ouvert | 500 € | Pas de montant minimum | 100 € | 500 € |
Modes de gestion | Gestion libre, gestion pilotée (combinaison des deux modes possible) | Gestion libre, gestion pilotée ou combinaison des deux modes | Gestion libre, gestion pilotée | Gestion libre, gestion pilotée |
Points forts | Immobilier SCPI avec 100 % des loyers, frais de gestion sur UC très bas, service client réactif et professionnel | Bonus sur les fonds en euros, diversité des trackers, frais de gestion sur UC très bas, support technique compétent et réactif | 376 fonds responsables, 213 labellisés, versement accessible, service client courtois et accessible | 100 % des fonds en euros possible, bonus de rendement si investissement fait en UC, immobilier SCI, support technique sérieux et dynamique |
Astuces pour choisir votre assureur
Les rendements des années précédentes sont certes utiles, mais ne garantissent pas les performances futures. Pour savoir combien rapporte une assurance-vie, contactez au moment de la souscription au moins trois acteurs du milieu.
Comparez les taux de rentabilité qu’ils proposent avant de choisir l’option la plus avantageuse pour vous. Vous pouvez également confier cette mission à un courtier en assurance compétent et sérieux.
De cette façon, vous éviterez les pertes d’argent et de temps inutiles et pourrez maximiser tous vos gains.
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Conclusion
Savoir combien rapporte une assurance-vie nécessite ainsi la prise en compte de paramètres comme les frais de gestion, la fiscalité, les supports de placement…
`Cela dépend aussi de la situation des marchés financiers et boursiers et de l’adoption de la compagnie d’assurance-vie. Pour maximiser vos profits, sollicitez l’assistance d’un expert pour choisir votre prestataire et conclure un accord avantageux.
FAQ
Quels sont les différents types de rendements ?
Le calcul de la rentabilité d’une assurance-vie permet d’avoir un rendement brut, net et réel. Le premier correspond au quotient de la division entre la somme perçue par le capital.
Pour obtenir le second, vous devez soustraire du rendement brut les frais de gestion et divisez le résultat par le coût initial de l’assurance-vie.
Si vous souhaitez connaître le rendement réel de votre contrat, vous devez enlever les frais de gestion, les prélèvements sociaux et les impôts du rendement brut.
Le résultat doit être divisé par le coût initial de votre investissement.
Est-ce qu’une assurance vie rapporte de l’argent ?
Oui, mais les gains obtenus dépendent de nombreux paramètres comme du type de support choisi. Les fonds en euros offrent en moyenne un rendement net de 2 à 4 % par an.
Si vous investissez sur des unités de compte (actions, immobilier…), votre rendement peut atteindre 6 à 9 % par an, mais cela s’accompagne d’un risque de perte en capital.
Le rendement réel varie selon la stratégie d’allocation, la qualité des fonds sélectionnés et la fiscalité appliquée lors des rachats. L’assurance vie reste donc un placement rentable à moyen et long terme.
Quelle est l’assurance vie qui rapporte le plus ?
Les contrats d’assurance vie les plus compétitifs combinent des frais réduits, un large choix de supports et de bons rendements sur les fonds en euros.
Les produits de Lucya Cardif, Linxea Spirit 2 et Linxea Avenir 2 figurent parmi les meilleurs. Pour maximiser votre rentabilité, ayez un portefeuille composé de fonds en euros et d’unités de compte performantes.
Quels sont les inconvénients de l’assurance-vie ?
Les frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage ou de sortie élevés peuvent réduire la rentabilité du placement. Des contrats imposent des pénalités en cas de retrait anticipé et limitent la disponibilité des fonds.
Les fonds en euros offrent souvent des rendements faibles, parfois inférieurs à l’inflation. Les unités de compte vous exposent à un risque de perte en capital.
La fiscalité avantageuse n’est vraiment acquise qu’après huit ans de détention du contrat.
Quel est le bon moment pour ouvrir une assurance-vie ?
La souscription d’un contrat d’assurance-vie doit idéalement se faire dès l’entrée dans la vie active.
Cela donne la possibilité à l’épargnant de bénéficier d’avantages fiscaux sur les gains générés après huit ans et d’accumuler un capital considérable.
La souscription précoce permet aussi de répartir les risques sur le long terme et d’adapter de façon progressive sa stratégie d’investissement à ses objectifs.
Il n’existe pas cependant d’âge limite pour ouvrir une assurance-vie.