L’arrivée d’un petit-fils est un moment de joie qui marque le début d’une nouvelle aventure. En tant que grand-parent, vous avez le privilège de participer à son épanouissement sur les plans social, intellectuel, physique et moral.
Au-delà des câlins et des histoires du soir, vous êtes aussi capable de lui garantir une sécurité financière. Cela vous poussera donc à rechercher le meilleur placement pour votre petit-fils.
Prendre les bonnes décisions s’avère cependant complexe dans un environnement où les options d’investissement évoluent vite et les prestataires préfèrent mettre en avant leurs propres solutions.
Les choix effectués doivent être objectifs et vous aider à optimiser chaque euro placé pour préparer l’avenir du bénéficiaire. Pour vous accompagner dans cette démarche, nous vous invitons à découvrir :
- ce que les banques ne vous disent pas et pour quelles raisons,
- deux surprenants placements rentables à tester pour faire fructifier les fonds épargnés,
- les meilleures solutions d’investissement classiques à adopter pour atteindre votre objectif,
- les astuces fiables pour trouver le produit d’épargne qui convient à l’âge du futur réceptionnaire.
Grâce à nos cas pratiques, vous en saurez davantage sur les implications juridiques et fiscales de chaque option afin de ne pas commettre d’erreurs.
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Meilleur placement pour un petit-fils : ce que les banques ne vous disent pas toujours
Une institution bancaire doit générer des intérêts et élargir son portefeuille client pour garantir la pérennité de son activité.
Elle utilise des techniques de persuasion qui ne sont pas en général avantageuses pour les consommateurs. La maîtrise de ces méthodes est requise pour épargner avec le meilleur placement pour votre petit-fils.
Les établissements privilégient leurs produits d’épargne
Les banques incitent les grands-parents à adopter les solutions qu’elles proposent. Elles récupèrent ainsi des commissions élevées au détriment de l’optimisation des rendements qu’attendent les souscripteurs.
Elles conçoivent souvent des offres avec des termes techniques pour empêcher le client d’effectuer une comparaison directe avec d’autres options disponibles.
Avant de choisir une solution de placement, assurez-vous de bien comprendre les conditions de votre contrat. Faites-vous accompagner par un professionnel spécialisé indépendant pour bénéficier d’une expertise impartiale.
Grâce à sa connaissance du marché local et des règles en vigueur, vous repérez vite et évitez les pièges qui réduisent la rentabilité de votre investissement.
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Les banques cachent les frais qui grignotent votre épargne
De nombreuses institutions bancaires présentent leurs offres sans mentionner les petits coûts associés. Ceux-ci incluent les frais de gestion de compte, les pénalités lors des retraits ou les commissions prélevées pendant des transactions financières. Les établissements de crédit omettent de les exposer pour attirer des clients et maximiser leurs intérêts.
Facturés en général de manière récurrente, ces faux frais dépendent des prestataires et des placements choisis. Ils peuvent constituer un poste de dépenses conséquent à court, moyen et long terme.
Pour éviter de les payer et pour améliorer le rendement des fonds déposés, examinez tous les détails des propositions qui vous intéressent.
Contactez en cas de besoin les supports techniques des banques concernées pour avoir plus d’éclaircissement.
Les produits d’épargne proposés sont rigides et peu optimisés
Les institutions bancaires traditionnelles soumettent aux consommateurs des solutions d’investissement parfois rigides.
Après la souscription, la modification des conditions d’accès, de remboursement et de revalorisation devient difficile et freine l’atteinte de vos objectifs.
Les rendements souhaités peuvent être aussi assujettis à des régimes d’imposition peu avantageux. Pour choisir le meilleur placement pour votre petit-fils, tenez compte de votre situation personnelle et professionnelle.
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Étude de cas : quand le manque de transparence bancaire empêche de faire un excellent choix
Sébastien est un jeune retraité et un grand-père comblé qui souhaite constituer une épargne solide pour son petit-fils Jules.
Il se rend dans une banque afin de discuter des différentes options de placement sur le long terme. Il souhaite faire fructifier un capital initial de 10 000 € avec des règlements mensuels pour offrir à Jules un bon départ dans la vie.
Une orientation biaisée vers les produits maison
Le conseiller bancaire propose sans hésitation un contrat d’assurance-vie en fonds euros commercialisé par son établissement.
Sébastien est rassuré par le discours qui met en avant les atouts de ce produit (rendement stable, sécurité garantie, souplesse des versements). Ce qu’il ignore, c’est que d’autres options performantes existent comme une assurance-vie en ligne moins chargée en frais.
Il peut aussi opter pour un Plan Épargne Retraite (PER) et bénéficier d’avantages fiscaux. Motivé par les commissions internes de sa banque, le conseiller n’évoque pas toutes ces solutions d’épargne.
Sébastien, peu informé et confiant, suit la recommandation sans poser de questions.
Des frais dissimulés qui grignotent l’épargne
Deux ans plus tard, en consultant son relevé, Sébastien découvre que la performance annuelle de son contrat est faible (1,4 % net).
Une surprise, surtout quand un conseiller indépendant que les frais de gestion cumulés s’élèvent à en moyenne 2 % par an.
Il comprend alors que ces dépenses qui n’ont jamais été exposées lors de la souscription réduisent sa rentabilité. Sur 18 ans, cela représente des milliers d’euros perdus qui ne profiteront ni à lui ni à son petit-fils.
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Une rigidité incompatible avec ses objectifs
Avec les années, Sébastien envisage de faire évoluer son épargne. La banque impose des conditions de retrait complexes et tout changement de stratégie s’accompagne de pénalités ou de délais longs. L’imposition sur les gains devient désavantageuse et diminue la valeur finale du capital.
Quand Sébastien consulte un expert indépendant, il découvre qu’il aurait pu opter pour un compte-titres enfant, un contrat d’assurance-vie avec des unités de compte à frais réduits… Ces solutions d’investissement sont adaptées à son profil et à ses objectifs.
Synthèse
Sébastien prend conscience trop tard que la banque a privilégié ses propres intérêts. L’institution l’a orienté vers un placement peu rentable et a omis de lui fournir toutes les informations requises pour l’aider à réaliser les bons choix.
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Meilleur placement pour votre petit-fils : 2 surprenants produits à tester
Le livret jeune et les obligations d’Etat sont des produits qui facilitent la constitution d’une épargne. Chaque option possède des avantages et des limites que vous devez connaître pour faire un choix judicieux.
Le livret jeune pour des bénéficiaires âgés de 12 à 25 ans
Selon un rapport de la Banque de France de juillet 2024, l’encours total du livret jeune a atteint 4,8 milliards d’euros en fin 2023.
Cette statistique traduit l’engouement que suscite ce compte rémunéré qui s’adresse aux adolescents et aux jeunes adultes domiciliés en France.
Pourquoi ouvrir ce compte pour votre petit-fils ?
L’ouverture, la gestion, les opérations de retrait et la clôture de compte sont gratuites.
Choisir de faire fructifier de l’argent avec cette solution vous garantit aussi de récupérer votre capital et les profits gagnés à l’expiration du contrat. Cette approche offre une grande flexibilité puisque les fonds placés sont disponibles à tout moment.
Les intérêts sont exemptés de l’impôt sur le revenu (IR) et des prélèvements sociaux. Les dépôts sont simples et s’effectuent depuis votre espace client.
Le livret jeune peut être cumulé avec d’autres produits comme le LEP (Livret d’Épargne Populaire), le Livret A et le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire).
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Quels sont les inconvénients d’un livret jeune ?
Limité à 1 600 euros, le plafond des versements vous empêche d’épargner plus.
Au bout de quelques mois, vous devez rechercher des solutions complémentaires afin de continuer à économiser de l’argent pour votre petit-fils.
Le livret jeune se clôture quand son détenteur atteint l’âge de 25 ans et les fonds sont transférés vers un autre compte.
Cette limite ne convient donc pas aux grands-parents qui souhaitent préserver les acquis de ce produit. Même s’il est souvent gratuit, le transfert du capital et des intérêts générés peut impliquer des dépenses.
Avant de vous lancer, renseignez-vous alors auprès de votre banque pour éviter les mauvaises surprises.
Tableau des atouts et limites d’un livret jeune
Avantages du livret jeune | Inconvénients du livret jeune |
L’ouverture, la gestion, les retraits et la clôture sont gratuits Aucuns frais sur les versements effectués Le capital et les intérêts sont récupérables à tout moment Les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux Les versements peuvent se faire en ligne depuis son espace client Peut-être cumulé avec d’autres produits réglementés (LEP, Livret A, LDDS) | Le dépôt maximum est de 1 600 € Le livret jeune se clôture à 25 ans avec transfert des fonds Le transfert des fonds peut engendrer des coûts Recherche de solutions complémentaires obligatoire dès que le plafond est éteint |
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Livret jeune : taux de rémunération, mode d’alimentation et calcul des intérêts
Les banques sont libres de fixer le taux d’intérêt des livrets jeunes qu’elles proposent. La rentabilité ne doit cependant pas être inférieure à celle du Livret A (actuellement de 2,4 %).
Le calcul des gains se fait entre 1er et le 16e jour de chaque mois. Pour optimiser vos bénéfices, faites vos dépôts avant la fin d’une quinzaine. Le 31 décembre, les profits accumulés pendant toute l’année s’ajoutent au capital investi.
L’alimentation du livret peut se faire à partir d’un compte bancaire ordinaire ouvert dans la même structure ou dans un établissement différent.
Les retraits se font dès 20 € et en présence d’un représentant légal quand le souscripteur a entre 12 et 15 ans. Au-delà, de cette tranche d’âge, ils s’effectuent sans aucune restriction. Le solde du compte rémunéré doit de façon permanente rester positif.
Exemple chiffré de calcul d’intérêts sur un livret jeune avec un taux de 2,4 %
Données de départ
Montant placé : 1 000 €
Taux annuel brut : 2,4 %
Durée de placement : 1 an
Méthode de calcul : par quinzaine
Date de dépôt : 10 janvier
Étape 1 : comprendre le calcul par quinzaine
Les intérêts ne se calculent qu’à partir de la quinzaine suivante. Un dépôt effectué le 10 janvier commencera à produire des intérêts à partir du 16 janvier. Il y a 24 quinzaines dans une année, soit deux par mois.
Étape 2 : calcul des intérêts à la quinzaine
Chaque quinzaine rapporte donc : 2,4 % ÷ 24 = 0,1 % par quinzaine
À partir du 16 janvier, les 1 000 € rapporteront 0,1 % tous les 15 jours : 1 000 × 0,1 % =1 €
Un dépôt actif du 16 janvier au 31 décembre couvre 23 quinzaines : 24 × 1 € = 24 € d’intérêts.
Au 31 décembre, les intérêts sont capitalisés : 1 000 €+ 23 €= 1 024 €
Synthèse
Si vous déposez 1 000 € sur un livret jeune à 2,4 % le 10 janvier, vous obtiendrez environ 24 € d’intérêts à la fin de l’année.
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Dans quelle banque ouvrir votre livret jeune ?
En tant que grand-parent, vous pouvez ouvrir un livret jeune dans une institution de crédit, une compagnie d’assurance et une bancassurance.
Les établissements financiers spécialisés et les grands réseaux bancaires proposent aussi ce produit d’épargne.
Le choix du meilleur placement pour votre petit-fils repose sur le taux de rémunération, les conditions d’accès et les avantages supplémentaires fournis.
L’utilisation d’un comparateur favorise le gain de temps et permet d’avoir un aperçu des offres disponibles. Elle aide à repérer la solution qui répond mieux à ses exigences.

Tableau des meilleures banques dans lesquelles ouvrir un livret jeune
Banques | Taux d’intérêt en vigueur |
Crédit Mutuel | 4 % |
Macif | 3,5 % |
CIC | 4 % |
Crédit Agricole | 3,20 % |
HSBC | 3 % |
LCL | 3 % |
Société Générale | 3 % |
BNP Paribas | 2,4 % |
Banque populaire | 3 % |
Monabanq | 3 % |
Caisse d’Épargne | 3 % |
Hello Bank ! | 3% |
Banque Postale | 3 % |
Bon à savoir !
Une personne ne peut qu’avoir un seul livret jeune. Le mode de fonctionnement de ce compte rémunéré est similaire à celui du livret A.
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Investissez dans les obligations d’État pour garantir la sécurité financière de votre petit-fils
Les particuliers à la recherche d’un placement pour garantir l’avenir de leurs petits-fils ne pensent pas toujours aux obligations d’État.
Ces produits boursiers présentent pourtant des avantages qui favorisent la maximisation des profits.
Pourquoi investir dans les obligations d’État ?
Le taux de rémunération d’une obligation est fixe et connu à l’achat. Placer dans ces titres offre une maîtrise complète de la rentabilité de son placement.
Grâce à des prévisions bien faites, vous connaîtrez la valeur exacte du portefeuille que vous laisserez à votre petit-fils. Les obligations d’État sont moins volatiles que les actions et les ETFs (Exchange Traded Funds).
Leur adoption réduit le risque de perte de capital et simplifie l’accès à un marché en pleine expansion. Elle vous assure une quasi-garantie de remboursement des fonds déposés à l’échéance, surtout si les titres sont émis par des pays à forte stabilité financière comme la France.
Elle soutient la création d’une source de revenus régulière à travers des versements semestriels ou annuels. Faciles à revendre, les obligations d’État donnent droit à une sortie d’investissement sans de grandes pertes.
Investissez dans ces titres et protégez l’argent de votre petit-fils contre l’inflation.
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Quels sont les inconvénients de ces produits financiers ?
Les obligations d’État sont considérées comme des placements sûrs, mais elles impliquent en général un rendement plus faible que celui des actions. Cette rentabilité est comprise entre 2,5 et 3 % pour les titres de créance à 30 ans.
La vente de ces actifs peut entraîner une moins-value quand les taux d’intérêt augmentent. Même si cela est rare, un gouvernement peut faire défaut sur sa dette et engendrer un manque à gagner.
La liquidité des obligations d’État n’est pas fixe, car elle dépend des pays et de leur devise.
Comment les obligations d’État fonctionnent-elles ?
Un gouvernement émet des titres pour lever des fonds afin de financer des projets ou couvrir des déficits. En tant qu’investisseur, vous achetez vos obligations en bourse et recevez en échange des intérêts pendant une durée précise.
Dès que le titre arrive à expiration, vous récupérez votre capital investi. Les dates d’échéance des actifs varient selon :
- les besoins financiers des pays,
- l’environnement économique (stabilité, prévisions de croissance…),
- la demande du marché et la politique budgétaire des émetteurs.
Si votre petit-fils vient de naître, l’achat d’obligations d’État avec une période de maturité comprise entre 25 et 30 ans est un bon choix.
Bon à savoir !
La date d’échéance ou de maturité d’une obligation d’État correspond au jour où vous récupérez votre investissement initial.
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Quelles sont les différences entre une action et une obligation d’Etat ?
Les actions et les obligations d’État présentent des divergences. Nous vous proposons de les découvrir dans le tableau suivant.
Les critères de différenciation | Action | Obligation d’État |
Nature | Elle représente une part du capital d’une entreprise | Prêt d’argent à un État ou une entité publique contre une rémunération |
Objectif d’investissement | Générer des profits à travers la revente à un prix supérieur ou par des dividendes | Générer un revenu fixe grâce aux intérêts périodiques et récupérer le capital à l’échéance |
Rémunération | Dividendes (si distribués) et plus-value potentielle en cas de revente | Intérêts fixes ou variables, connus dès le départ |
Risques | Volatilité élevée (dépend des performances de l’entreprise et des fluctuations du marché) | Risque faible, mais sensible à l’inflation et aux taux d’intérêt |
Durée de détention | Illimitée (tant que l’entreprise existe, l’action peut être conservée ou vendue) | Fixe (en général comprise entre 5 et 30 ans, selon les termes du contrat obligataire) |
Droits associés | Droit de vote lors des assemblées générales et droit aux dividendes | Aucun droit de vote ou participation à la gestion de l’État émetteur |
Marché de négociation | Bourse (centralisé sur des places comme le NASDAQ ou Euronext) | Marché obligataire (souvent vendu hors bourse) |
Fiscalité | Soumis à l’impôt sur les plus-values et parfois sur les dividendes | Intérêts soumis à l’impôt sur le revenu, avec des exonérations possibles |
Rendement potentiel | Plus élevé, mais avec un risque accru | Plus faible, mais stable et prévisible |
Impact des taux d’intérêt | Peu affecté par les taux d’intérêt | Hausse des taux = baisse du prix des obligations existantes. |
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Quelle est la fiscalité appliquée aux obligations d’Etat ?
Les profits que génère la revente des obligations et les coupons sont imposables. Découvrez les règles de taxation qui s’appliquent à ces frais.
Comment les plus-values sont-elles imposées ?
Elles sont soumises au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) au taux de 30 %. Il se compose de 12,8 % pour l’impôt sur le revenu (IR) et de 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.
Les taxes ne sont pas prélevées à la source, mais lors de la déclaration annuelle de revenus.
Exemple :
Supposons que Sébastien achète une obligation d’État au prix de 10 000 €. Trois ans plus tard, il la revend sur le marché secondaire pour 11 000 €.
- Plus-value réalisée : 11 000 €−10 000 €=1000 €
- Montant total de l’impôt à payer : 30 % × 1000 €=300 €
- Gain net après impôt : 1000 € − 300 €=700 €
Sébastien recevra donc 700 €.
Quelle est la fiscalité appliquée aux coupons ?
Ils sont aussi assujettis au PFU, mais le prélèvement des taxes se fait ici à la source. Si vous êtes dans une tranche marginale d’imposition faible (inférieure à 11 %), optez pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Exemple :
Un investisseur achète une obligation d’État d’une valeur nominale de 10 000 €, assortie d’un coupon annuel fixe de 2 %.
- Montant du coupon perçu chaque année : 10 000 € × 2 %=200 €
Ce revenu est soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU).
- Montant de l’impôt à payer sur le coupon : 200 € × 30 % = 60 €
- Revenu net perçu après imposition : 200 € − 60 € = 140 €
L’investisseur reçoit 140 €.
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Existe-t-il des exonérations ?
Oui, vous pouvez être dispensé de l’acompte de 12,8 % sur les coupons si votre Revenu Fiscal de Référence (RFR) de N-2 est inférieur à :
- 25 000 € si vous êtes célibataire
- 50 000 € si vous êtes mariés ou pacsés.
La demande doit être faite avant le 30 novembre de l’année qui précède celle des versements des coupons.
Bon à savoir !
Les coupons d’obligations sont les intérêts périodiques que les pays émetteurs vous versent. Ils sont effectués à des intervalles réguliers (trimestriels, semestriels, annuels) et se calculent selon le taux nominal de l’actif.
Les obligations « zéro coupon » n’impliquent pas de gains périodiques, mais garantissent un rendement à l’échéance grâce à un prix d’achat inférieur à leur valeur nominale.
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Comment investir dans les obligations d’État ?
L’achat des obligations d’État en direct, l’acquisition avec l’aide des ETFs obligatoires ou l’adoption des fonds datés sont les principales méthodes pour investir dans ce secteur.
Chaque option présente des avantages et des inconvénients qui impactent la rentabilité de votre investissement.
Achetez vos obligations directement sur le marché boursier
Cette technique facilite la détention des titres vifs pour les garder jusqu’à l’échéance. Elle réduit de façon considérable le risque de moins-value.
Elle peut cependant devenir contraignante puisque le montant minimal par transaction est de 1 000 €. Les courtiers en ligne n’ont pas toujours un catalogue d’obligation diversifié.
Investissez dans les obligations d’État avec les fonds datés
Les fonds conservent les titres dans lesquels ils investissent pendant une période définie. Pour cela, ils collectent et sélectionnent les actifs les plus rentables du marché.
Ils effectuent ensuite les placements requis, touchent les coupons et les redistribuent. Le reste d’obligations est revendu, les fonds fermés et les investissements de départ restitués.
Tradez vos obligations avec l’aide d’une plateforme de financement participatif
Vous vous associez à d’autres investisseurs pour acheter des obligations. L’émetteur reverse les coupons à l’intermédiaire qui distribue en fonction des quotes-parts.
Cette manière d’investir peut engendrer des frais liés à la gestion du site et des comptes.
Pensez aux fonds ou aux ETFs obligataires
Vous avez accès à un panier d’obligations diversifiées. L’adoption de ces fonds implique cependant des coûts élevés compris entre 1 % et 1,5 %.
Pour réduire vos dépenses, investissez avec des ETFs obligatoires afin de faire des placements avec un faible budget. Le cas échéant, choisissez des obligations des pays européens puisqu’elles sont peu risquées.
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Comparatif des différentes manières d’investir dans les obligations d’État
Méthodes d’investissement | Avantages | Inconvénients |
Achat direct sur le marché boursier | Détention directe des titres jusqu’à l’échéance Montant minimal élevé (souvent à partir de 1 000 €) | Contrôle total sur la sélection des obligations Catalogue limité chez certains courtiers en ligne |
Fonds obligataires datés | Rendement prédéfini à l’ouverture du fonds Gestion professionnelle avec sélection des titres porteurs d’intérêts Réduction progressive du risque lié aux taux d’intérêt avec le temps | Sensibilité aux risques de crédit et possibilité de perte en cas de défaut de l’émetteur Ne profite pas des hausses des taux d’intérêt sur le marché |
Plateforme de financement participatif | Taux de rémunération attractifs (8 à 12 % par an) Permet de diversifier l’épargne dans des projets concrets comme l’immobilier | Frais associés à la gestion de la plateforme et des comptes Blocage des fonds jusqu’à la fin du projet, avec risque de perte totale ou partielle |
Fonds | Diversification instantanée dans un panier d’obligations | Frais de gestion élevés (entre 1 % et 1,5 %) |
ETFs obligataires | Investissement accessible avec un faible budget initial | Moins de contrôle sur la sélection des obligations spécifiques |
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Meilleur placement pour un petit-fils : top des solutions traditionnelles
Assurer la sécurité financière de son petit-fils peut aussi passer par l’utilisation de produits d’épargne classiques. Ils comprennent l’assurance-vie, les livrets contrôlés par l’État (LEP, CEL, Livret A), le compte-titres pour mineur…
Choisissez des livrets réglementés pour faire fructifier votre argent
Ces solutions d’épargne sont si appréciées puisqu’elles sécurisent les montants investis. Le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) vous offre une protection supplémentaire en cas de faillite de la banque dans laquelle vous ouvrez le compte.
Il rembourse jusqu’à 100 000 € par personne et par établissement financier.
Quelles sont les caractéristiques du LDDS ?
Le livret de développement durable et solidaire s’adresse à tous les grands-parents qui veulent garantir l’avenir de leurs petits-fils et soutenir l’économie nationale.
Le taux de rémunération est révisé deux fois par an et il est actuellement de 2,4 %. Le plafond de dépôt est égal à 12 000 € et la somme à verser à l’ouverture du compte est de 10 €. Les gains sont exonérés d’impôts sur le revenu.
Pourquoi épargner avec le PEL ?
Le Plan d’Épargne Logement est un autre produit pour faire fructifier son argent. Les versements ne peuvent excéder 61 200 € et la souscription est gratuite. La rentabilité est assez faible (défini depuis le 1er février 2025 à 1,75 %).
Le montant à déposer au moment de l’inscription est de 225 € et tout retrait anticipé entraîne la résiliation du contrat. Les intérêts des comptes ouverts avant le 1er janvier 2018 sont soumis aux prélèvements sociaux (17,2 %) et au PFU (30 %) après cette date.
Quelles sont les spécificités du LEP et du livret A ?
L’ouverture du Livret d’Épargne populaire (LEP) dépend des conditions de revenus qui varient selon votre situation familiale et géographique. Le taux de rémunération est fixé à 3,5 % et le plafond des dépôts à 10 000 €.
La somme à prévoir à la souscription est de 30 € et les versements suivants se font à partir de 10 €. Une épargne avec le livret A peut également vous aider à sécuriser l’avenir de votre petit-fils. La limite de placement est égale à 22 950 € et son taux de rentabilité à 2,4 %.
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Faites fructifier votre argent avec des comptes à termes et comptes-titres
Le compte à terme garantit le capital déposé et offre un rendement intéressant, mais inférieur à celui du livret A. Il possède un plafond de versements élevé, voire illimité.
Sa clôture anticipée entraîne des pénalités. Les plus-values sont soumises à la flat-tax à un taux unique de 30 %.
Le compte-titres est destiné à la détention et la gestion d’actifs comme les actions, les obligations ou les fonds communs.
Avec ce produit, vous pouvez répartir les risques des placements réalisés en faveur de votre petit-fils. Il ne comporte pas de limite de dépôts.
Dans le cadre d’une succession, la valeur totale du CTO est intégrée au patrimoine successoral et les profits générés sont imposés au PFU.
Bon à savoir !
Pour garantir la sécurité financière de votre petit-fils, vous êtes en mesure d’ouvrir un PEA (Plan Épargne en Actions). C’est un compte-titres qui favorise l’investissement dans les actions européennes, mais a un plafond de versement fixé à 150 000 €.
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Sécurisez l’avenir de votre petit-fils avec l’assurance-vie et la SCPI
L’acquisition de parts dans une SCPI est accessible à tous parce que vous pouvez contracter un prêt pour acheter votre ticket d’entrée. La rentabilité dans une Société Civile de Placement Immobilier est entre 4 et 6 %.
En tant que grand-parent, préférez une SCPI de plus-values ou de rendement pour faire fructifier les sommes investies. Les dividendes sont soumis au barème progressif de l’IR et les gains assujettis à un taux forfaitaire de 19 % auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux (17,2 %).
L’assurance-vie est une solution d’épargne flexible puisqu’elle vous permet de choisir le mode de versement qui s’adapte à votre situation personnelle.
La clôture du contrat peut intervenir pendant que vous êtes encore en vie et le capital transmis à votre petit-fils. Ce produit n’a pas de plafond de dépôt et vous offre une fiscalité avantageuse, surtout après 8 ans de détention.
Pensez au compte sur livret (CSL) pour sécuriser l’avenir de votre petit-fils.
Le compte sur livret est un produit bancaire souple et sans risque. Il ne possède pas en général de plafond et permet de placer de l’argent contre une rémunération.
Les retraits des fonds déposés s’effectuent à tout moment sans aucune pénalité et n’impliquent pas de frais. Son ouverture est simple et les dépôts se font à partir de 10 €.
Il n’est pas certes réglementé par l’État, mais offre une certaine liberté sur les taux de rentabilité.
Ce livret a un fonctionnement similaire à celui des autres produits encadrés par le gouvernement et les intérêts générés sont soumis au PFU avec la possibilité d’opter pour le barème progressif de l’IR.
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Comment choisir le meilleur placement pour son petit-fils ?
Le choix du meilleur placement pour son petit-fils se fait avec minutie pour éviter toutes erreurs coûteuses. Les facteurs à prendre en compte sont l’âge du bénéficiaire, l’horizon d’investissement, le niveau de risque…
Tenez compte de l’âge du bénéficiaire
Pendant les cinq premières années de sa vie, l’enfant ne peut pas assurer la gestion de son épargne. Vous devez alors privilégier une solution qui favorise la constitution d’un bon capital de départ avec un maximum de sécurité et de simplicité.
Le livret A, l’assurance-vie ou une donation d’usufruit temporaire sont les placements les plus adaptés à cette situation.
Entre 6 et 12 ans, choisissez un produit qui allie sécurité et rentabilité modérée. Le petit-fils commence à s’intéresser à l’argent et à développer des repères de gestion.
Vous devez donc adopter une vision sur le moyen ou long terme. Dans ce cas, optez pour le livret jeune, le PEL ou l’assurance-vie.
À partir de 13 ans, votre petit-fils comprend mieux la somme d’argent et exprime ses projets personnels. C’est le moment parfait pour associer pédagogie financière et performance.
Les solutions à privilégier sont entre autres le PEA jeune, un compte-titres avec une gestion pilotée.
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Considérez l’horizon de placement et le montant à investir
Si vous souhaitez épargner sur une courte période, privilégiez des placements sécurisés avec une grande disponibilité des fonds.
Les produits avec un rendement modéré comme l’assurance-vie en fonds euros sont parfaits. Pour une durée plus longue, choisissez des solutions très dynamiques et rentables telles que les SCPI, le PEA.
Préférez des livrets réglementés ou une assurance-vie sans frais d’entrée quand vous voulez placer de petites sommes (inférieurs à 5 000 €).
Diversifiez votre investissement pour des épargnes considérables (supérieur à 10 000 €). Le meilleur placement pour votre petit-fils sera une combinaison entre l’assurance-vie et la SCPI.
Sollicitez l’expertise d’un professionnel spécialisé
Avec l’appui d’un spécialisé, vous bénéficiez d’un savoir-faire pour construire un plan sur mesure qui correspond à vos sources de revenus et à l’âge du petit-fils.
Cela vous donne la possibilité d’utiliser des stratégies fiables pour optimiser chaque euro épargné pour le futur bénéficiaire. L’accompagnement d’un expert favorise par ailleurs l’accès à des supports d’investissements plus dynamiques.
Il vous évite des erreurs coûteuses et vous assure une protection juridique. En cas de litiges avec un établissement financier, il est capable de vous représenter et de défendre vos intérêts.
Il possède les compétences et les outils requis pour vous aider à repérer les bonnes offres et à signer des contrats avantageux.
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Conclusion
Le meilleur placement pour votre petit-fils dépend des paramètres comme son âge, votre capacité d’épargne, votre situation personnelle et professionnelle.
En fonction de ces critères, vous pouvez donc opter pour les solutions classiques à l’image des livrets réglementés (livret A, LDDS…) ou les produits dynamiques et sûrs (obligations d’État).
Avant de choisir votre placement, consultez un professionnel pour bénéficier de ses conseils et voir au-delà de ce que les banques ne vous disent pas toujours.
FAQ
Qu’est-ce qu’un livret bleu ?
C’est un produit d’épargne réglementé et proposé exclusivement par le Crédit Mutuel en France. Il est identique au livret A en termes de fonctionnement et de caractéristiques, avec un taux d’intérêt fixé par l’État.
Les fonds collectés sont utilisés pour financer le logement social. Le livret bleu est accessible dès la naissance, sans frais d’ouverture ou de gestion.
Puis-je ouvrir un compte épargne pour mon petit-fils nouveau-né ?
Ouvrir un compte épargne pour votre petit-fils nouveau-né n’est en général pas possible, car cela est réservé aux représentants légaux.
Vous pouvez par contre alimenter un compte déjà ouvert par ses parents et envisager de devenir représentant légal si cela est nécessaire.
Comment placer de l’argent pour mon petit-fils ?
Diverses options s’offrent à vous pour placer de l’argent pour votre petit-fils.
- Livret A : sécurisé et accessible avec un plafond de 22 950 €. Les intérêts sont exemptés d’impôts et de prélèvements sociaux.
- Livret jeune : pour les enfants de 12 à 25 ans, avec un plafond de 1 600 €. Les gains sont exonérés.
- Assurance-vie : peut être souscrite au nom de l’enfant et offre une flexibilité et des rendements potentiels à long terme.
- Investissements en bourse : à travers un compte-titre ou un PEA jeune (à partir de 18 ans), pour une épargne sur une longue durée.
Ces options doivent être ouvertes par les parents ou les représentants légaux.
Puis-je avoir deux livrets A dans deux banques différentes ?
Non, il est interdit d’avoir plusieurs livrets A, même dans des banques différentes. Chaque personne ne peut détenir qu’un seul livret A.
Si vous essayez de le faire, vous serez sanctionné par une amende fiscale de 2 % de l’encours du deuxième livret, sauf si cette amende est inférieure à 50 €. Les banques vérifient de façon régulière pour éviter les doublons.