Comment les bourses mondiales ont-elles évolué pendant les guerres du 20ᵉ siècle ?

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Les guerres du 20e siècle ont bouleversé les marchés financiers en entraînant des fermetures, des contrôles plus renforcés et de fortes baisses d’indices. À l’inverse de la Bourse de Paris qui a connu beaucoup de fluctuations, celle de New York a su asseoir sa domination.

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Au-delà des pertes en vie humaine et des traumatismes psychologiques, les conflits armés affectent toujours les marchés financiers.

Les guerres du 20e siècle ont par exemple poussé les investisseurs à se tourner vers des valeurs refuges comme l’or.

Elles ont contraint les gouvernements à renforcer le contrôle des transactions boursières et provoqué l’explosion des dettes publiques.

Comment les bourses mondiales ont-elles évolué pendant les guerres du 20e siècle ? Des marchés ont-ils profité de ces crises ?

Focus sur la transformation des bourses, dont celles de Paris et de New York durant les conflits mondiaux du siècle précédent.

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Quel impact la Première Guerre mondiale a-t-elle eu sur les bourses ?

La Première Guerre mondiale marque un arrêt des transactions financières avec la fermeture des bourses dans de multiples pays.

Elle a été à l’origine de nombreux bouleversements monétaires et a poussé les investisseurs à revoir leur stratégie de placement.

Que s’est-il passé en France ?

Quatre ans avant le début du conflit, la Bourse de Paris connaît une forte croissance avec plus de 348 actions cotées.

Sa capitalisation boursière est estimée à près de 15,9 milliards de francs, soit 39 % du produit intérieur brut (PIB) français.

La Bourse parisienne finance l’industrialisation et les grands travaux tels que la réalisation des chemins de fer, canaux, houillères, etc.

Comment les autorités ont-elles réagi dès le début du conflit ?

La montée des tensions oblige les autorités monétaires à suspendre les opérations à terme le 27 juillet 1914, les cotations officielles et celles à la coulisse le 1er août 1914.  

En coordination avec la Banque de France, elles accordent un moratoire sur les valeurs mobilières et les effets de commerce.

Prise le 27 septembre 1914, cette décision ajourne les transactions boursières jusqu’au 30 septembre 1915.

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Quelle était la situation de la Bourse parisienne après le conflit ?

À la fin de la guerre, la Bourse de Paris comptait 531 actions cotées pour une capitalisation boursière estimée à 30,6 milliards de francs.

En revanche, elle ne représentait plus que 17,5 % du PIB français. Ce chiffre prouve que la Bourse ne soutient plus autant l’économie française.

La hausse des prix pendant le conflit a aussi fragilisé le pouvoir d’achat des épargnants et réduit la rentabilité des actions.

Quels ont été les secteurs gagnants et perdants ?

Les secteurs les plus affectés par ce conflit sont les chemins de fer, les banques, les forges, les aciéries et les compagnies de navigation.

D’autres domaines ont par contre résisté aux fluctuations du marché pendant la guerre et connu une bonne croissance après cette crise.

Parmi ceux-ci figurent les secteurs du textile, de l’électricité, des matériaux de construction et des assurances.

Les contrôles monétaires et les mesures protectionnistes du gouvernement français vont ralentir la reconstruction du marché.

La Bourse parisienne n’atteint donc son niveau normal qu’au début des années 1930 (dix ans après la fin de la crise).  

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Comparatif de la Bourse de Paris avant et après la Première Guerre mondiale

IndicateursAvant la guerreAprès la guerreÉvolution
Nombre d’actions cotées348531+183 actions (+53 %)
Capitalisation boursière15,9 milliards de francs30,6 milliards de francs+14,7 milliards (+92 %)
Part dans le PIB français39 %17,5 %-21,5 points (-55 %)
Rôle économiqueFinance l’industrialisation et les grands travauxMoins attractive, contribue peu à l’essor des entreprises localesAffaiblissement significatif
Reprise normale Début des années 193012 ans de reconstruction

Bon à savoir !

Avant la Première Guerre mondiale, il n’existait pas encore d’indice synthétique officiel comme le CAC 40 pour mesurer avec exactitude l’évolution globale du marché parisien.

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Que retenir de la situation au pays de l’Oncle Sam ?

À l’inverse de la France, la Bourse de New York (NYSE) connaît une forte croissance grâce aux prêts et émissions d’obligations garanties.

Ce rebond économique a ainsi permis aux autorités américaines d’atténuer la récession préexistante et de renforcer leur domination.  

Comment se porte le marché financier américain avant 1914 ?

Avant le début de la guerre, le NYSE participe à l’industrialisation en finançant de nombreux projets comme les chemins de fer.

En 1913, le ratio de la capitalisation boursière sur le PIB des États-Unis était toutefois compris entre 0,39 et 0,41.

Inférieur à celui de Paris ou de Londres, il traduit une sous-valorisation relative du marché par rapport à la taille de l’économie réelle.

Selon le Commercial and Financial Chronicle, plus d’une centaine d’entreprises étaient cotées à la Bourse de New York.

Ce même hebdomadaire économique précise que le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a clôturé à 71,42 points le 30 juillet 1914.

Quelle est la situation du marché pendant le conflit ?

La Bourse de New York ferme le 31 juillet 1914 pour contenir les ventes forcées et préserver la liquidité du système financier.

L’analyse des échanges « hors bourse » relève que le DJIA de 12 titres est tombé à 49,07 points le 2 novembre.

Selon une publication du Popular Timelines, cet indice était à 74,56 points le 12 décembre 1914 et le DJIA de 20 titres à 54,63 points.

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Comment se porte le marché financier après la guerre ?

En 1915, la croissance du marché boursier américain est marquée par la bonne progression du DJIA de 12 titres.

L’indice atteint les 80 points sur l’année civile et permet à la Bourse de New York de renforcer sa domination mondiale.   

Cette nette progression est due à l’augmentation des commandes de guerre et des exportations vers les pays belligérants.

À l’été 1929, la capitalisation boursière des sociétés du NYSE atteint 89,7 milliards de dollars, soit 86 % du PIB.

Quels sont les secteurs les plus touchés et gagnants ?

Parmi les domaines les plus affectés par la Première Guerre mondiale figurent les transports ferroviaires et les segments d’industries lourdes soumis à des contraintes logistiques.

La chimie, la sidérurgie, la vente d’équipements industriels et l’agriculture connaissent en revanche une forte croissance.

Ces secteurs « gagnants » ont su tirer parti de l’augmentation de la demande et des commandes gouvernementales.

Les USA évitent les contrôles de capitaux stricts imposés en Europe et favorisent une reprise boursière dès 1915.

La Bourse de New York avant et après la Première Guerre mondiale en chiffres

IndicateursAvant la guerreAprès la guerreÉvolution
Ratio capitalisation/PIBDe 39 à 41 %86 %45 à 47 points (+110 à 117 %)
Capitalisation boursière26 milliards de dollars89,7 milliards de dollarsCroissance massive
DJIA à 12 titres71,42 points80 points8,58 points (+12 %)
DJIA de 20 titres54,63 points 
Position mondialeSous-valoriséDomination mondialeLeadership acquis

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évolution des bourses mondiales

Comment les bourses ont-elles évolué pendant la Seconde Guerre mondiale ?

Durant la Seconde Guerre mondiale, les politiques gouvernementales, incertitudes économiques et événements militaires ont transformé les places de cotation.

Les fluctuations des bourses pendant cette époque ont affecté les habitudes des investisseurs et conduit à des pertes considérables.

Quel est l’impact de la Seconde Guerre mondiale en France ?

Cinq ans avant le début de la guerre, la Bourse de Paris sortait progressivement de la crise de 1929, mais restait fragile.

En 1939, elle comptait près de 450 actions cotées pour une capitalisation boursière estimée à 280 milliards de francs, soit 25 % du PIB.

À la différence de la Première Guerre mondiale, le marché financier parisien finance donc très peu l’économie nationale.

Les entreprises privilégient l’autofinancement et les crédits bancaires pour assurer leur développement et maintenir leur activité.

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Comment les autorités ont-elles réagi dès le début du conflit ?

Dès la déclaration de guerre, les autorités monétaires françaises suspendent temporairement les cotations officielles le 4 septembre 1939.

En coordination avec la Banque de France et le Trésor, elles renforcent le contrôle des changes et limitent la distribution des dividendes.

Elles imposent par ailleurs la mise au nominatif des titres afin de mieux surveiller les détenteurs des valeurs mobilières.

Quelle était la situation de la Bourse parisienne après le conflit ?

Les cours ont augmenté pendant l’Occupation en raison de l’excès de liquidités et du rationnement de la consommation.

Lors de la Libération de la France en 1944, la capitalisation boursière était estimée à près de 800 milliards de francs.

Elle ne représentait plus que 15 % du PIB français en 1945. La hausse de l’inflation a aussi réduit la valeur des actifs financiers.

La Bourse de Paris connaît toutefois un rebond avec l’augmentation rapide de ses indices pendant la période des « Trente Glorieuses ».

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Quels ont été les secteurs gagnants et perdants ?

Parmi les domaines les plus affectés par le conflit figurent les transports (SNCF, compagnies de navigation) et la sidérurgie lourde.

Les banques (contrôles, spoliations, inflation) et l’immobilier commercial font aussi partie des secteurs les plus touchés.

L’industrie chimique et pharmaceutique, les entreprises de biens de consommation courante, les assurances et l’électricité ont par contre connu une croissance pendant cette crise.

Bon à savoir !

Les contrôles de l’État et de la République provisoire puis les nationalisations vont restructurer le paysage boursier après la guerre.

La Bourse de Paris ne va retrouver son niveau qu’au milieu des années 1950 (dix ans après la fin du conflit).

Comparatif de la Bourse de Paris avant et après la Seconde Guerre mondiale

IndicateursAvant la guerreAprès la guerreÉvolution
Ratio capitalisation/PIB 25 %15 % (francs constants)-10 points (-40 %)
Capitalisation boursière280 milliards de francs800 milliards de francs+520 milliards (+186 % nominal)
Actions cotées450 titres380 titres-70 titres (-15,5 %)
Indice généralBase 100 (1938)350 points (nominal)+250 % nominal, -60 % réel
Position mondiale4e place mondiale6e place mondialeRecul de 2 rangs
Contrôle étatiqueSupervision légèreContrôle strict + nationalisationsÉtatisation massive
Pouvoir d’achat des épargnantsStableDivisé par 3 ou 4Érosion dramatique

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Quelle a été la situation au pays de l’Oncle Sam ?

L’entrée en guerre des États-Unis provoque une baisse des indices, mais les écarts ont été vite ajustés grâce :

  • à la croissance massive de la production industrielle,
  • à l’afflux de fonds privés étrangers qui cherchent à fuir le vieux continent,
  • aux contrats d’armement signés entre les USA et les autres pays belligérants.

Wall Street devient par conséquent le centre financier de référence pendant et après la Seconde Guerre mondiale.

Comment se portait le NYSE avant la guerre ?

La Bourse de New York sortait de la « Grande Dépression » avec une capitalisation estimée à 60 milliards de dollars, soit 65 % du PIB américain.

Cette progression était soutenue par de nombreux facteurs, dont le New Deal et la forte croissance du secteur industriel.  

Plus de 1 200 actions étaient cotées au NYSE et l’indice Dow Jones se situait autour de 150 points après avoir atteint 41 points en 1932.

À l’inverse de Paris, les entreprises américaines utilisaient déjà beaucoup les émissions des titres et d’obligations pour financer leur expansion.

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Comment les États-Unis ont-ils réagi ?

Le 5 septembre 1939 (premier jour de cotation après l’invasion de la Pologne), le Dow Jones connaît une hausse de 10 %. 

Aucune cotation n’est suspendue et la Réserve fédérale maintient ses taux d’intérêt bas (0,375 % pour les bons du Trésor et 2,5 % pour les titres à long terme).

Le gouvernement lance des obligations de guerre (Series E bonds) pour absorber les liquidités excédentaires et financer l’effort militaire.

Il accorde 175 milliards de dollars de contrats de défense entre 1940 et 1944, dont les deux tiers aux 100 plus grandes entreprises. Les marges moyennes atteignent 8 % pour les contractants de la Navy.

La production liée à la crise passe de 2 % du PIB en 1939 à 40 % en 1943. L’Office of Price Administration impose des plafonds de prix et rationne les biens essentiels.

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Quelle était la situation de la Bourse new-yorkaise après la guerre ?

De 1939 à 1945, le Dow Jones progresse de 50 %, car il passe de 150 à 225 points. La capitalisation boursière atteint 110 milliards de dollars en 1945, soit 75 % du PIB.

Après l’attaque de Pearl Harbor en décembre 1941, le Dow chute de 2,9 %, mais récupère ses pertes en un mois.

Les secteurs les plus affectés par la guerre sont l’automobile civile, les biens de consommation, le textile et les transports.

L’industrie de la défense, la sidérurgie, la chimie et l’électronique sortent en revanche gagnants de cette crise.  

Comparaison du NYSE avant et après la Seconde Guerre mondiale

IndicateursAvant la guerreAprès le conflitObservations
Dow Jones150 points225 points+50 %
Ratio capitalisation/PIB65 %75 %+10 points
Capitalisation boursière60 milliards de dollars110 milliards de dollars+83 %
Actions cotées1 2001 350+ 12,5 %
Volume quotidien moyen800 000 titres2 millions de titres+150 %

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Quel impact la guerre froide a-t-elle eu sur les marchés financiers ?

L’alternance entre les périodes de tensions géopolitiques et calmes a provoqué des fluctuations considérables sur les marchés financiers mondiaux.

Les épisodes les plus marquants comme la crise des missiles de Cuba en 1962 ont poussé les investisseurs à revoir leur stratégie de placement.

Que savoir de la Crise des missiles de Cuba ?

Pendant cette période d’instabilité, la volatilité des indices des marchés financiers européens et américains connaît une forte augmentation.

À titre d’exemple, le Dow Jones perd près de 2 % en une seule séance avant de remonter après la désescalade en fin octobre. L’indice général de la Bourse de Paris affiche une baisse de -2 à -4 %.

La peur d’un affrontement nucléaire entraîne des ventes massives d’actifs risqués et une ruée vers des valeurs refuges telles que l’or et les obligations d’État.

Comment les bourses ont-elles évolué durant la guerre du Vietnam ?

L’activité de la Bourse de New York est marquée par une alternance entre des périodes de baisse et de stagnation.

La valeur du Dow Jones a ainsi baissé entre 1966 et 1974 avant de connaître une chute de plus de 35 % à partir de 1966 jusqu’à 1970.

La performance nominale de l’indice général de la Bourse de Paris passe de quasi nulle à légèrement positive.

La « guerre impopulaire » occasionne par ailleurs l’affaiblissement du système monétaire de Bretton Woods.

Nixon suspend la convertibilité du dollar en or entre 1971 et 1973. Cette situation entraîne une évolution irrégulière des indices sur les marchés financiers mondiaux.

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fluctuations marchés boursiers

Comment les marchés financiers ont-ils évolué pendant les guerres du Moyen-Orient ?

Lors de la guerre du Kippour, l’OPEP (Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole) instaure le 17 octobre 1973 un embargo contre les alliés d’Israël.

Elle suspend ainsi l’exportation de « l’or noir » vers les États comme les USA, les Pays-Bas, le Royaume-Uni.

Cette situation entraîne la hausse du baril de pétrole qui passe de 2,3 $ à 11,6 $ entre octobre 1973 et janvier 1974.

Les indices boursiers enregistrent des chutes brutales, dont le Dow Jones qui perd plus de 15 % en trois mois.

Le chômage augmente vite et l’inflation dépasse les 10 % dans les pays tels que la France, l’Allemagne, et le Royaume-Uni.

Les gouvernements prennent alors des mesures d’urgence pour réduire les dommages et préserver leur économie.

Ils limitent les journées de travail et adoptent des stratégies (plan Messmer en 1974) pour accélérer la transition vers le nucléaire.

Les conflits entre Israël et l’Iran continuent de provoquer des baisses instantanées sur les principaux indices mondiaux avec un effet immédiat sur le S&P 500, DAX…  

À titre d’exemple, le CAC 40 a chuté de plus de 1 % en une séance lors des affrontements directs ayant eu lieu en juin 2025.

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Guerres du 20e siècle & bourses mondiales : focus sur le CAC 40 !

Créé le 31 décembre 1987 avec une valeur de base fixée à 1 000 points, le CAC 40 est l’indice de référence de la Bourse de Paris.

Même s’il apparaît après les deux grandes guerres mondiales, il est influencé par les différends géopolitiques qui marquent la fin du 20siècle et le début du 21e siècle.

Comment le CAC 40 a-t-il évolué pendant la Guerre du Golfe ?

L’invasion du Koweït par l’Irak en août 1990 a déclenché une crise internationale qui a eu un impact sur toutes les places de cotation.

L’incertitude liée à l’instabilité du Moyen-Orient et la crainte d’une flambée du prix du pétrole ont en effet fait chuter les marchés boursiers.

Le CAC 40, qui avait atteint un sommet de 1 988 points en juillet, a reculé de plus de 16 % pour rester à 1 661 points en octobre 1990.

La résolution rapide du conflit avec le début de l’opération « Tempête du Désert » en janvier 1991 a permis de corriger sa position.

Les attentats du 11 septembre 2001 et la Guerre Ukraine

Après une période de fermeture des marchés américains, les places boursières européennes ont réagi avec une panique généralisée.

Le jour des attaques, le CAC 40 a plongé de 7,39 % (l’une de ses pires séances historiques) et a entraîné une forte volatilité du marché.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 a provoqué une onde de choc sur les marchés financiers européens et engendré une chute de 3,8 % du CAC 40.

Les incertitudes en ce qui concerne l’approvisionnement en gaz et en pétrole, puis les sanctions internationales, ont encore plus poussé l’indice vers le bas.

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Conclusion

Les conflits armés comme les guerres du 20e siècle entraînent toujours une chute rapide des bourses mondiales et affectent les performances des portefeuilles clients.

Temporaire, cette situation est en général suivie d’un rebond avec un retour au calme et l’adoption des bonnes mesures par les gouvernements concernés.

Pour réduire votre exposition, diversifiez vos placements pour limiter les pertes et éviter les ventes hâtives.

Nous vous recommandons aussi de solliciter l’accompagnement d’un professionnel compétent, réactif et disponible pour faire des choix judicieux.

FAQ  

Comment les investisseurs ont-ils réagi aux guerres ?

En plus d’éviter les ventes hâtives, ils ont revu leurs stratégies, privilégié la diversification et investi dans des valeurs refuges comme l’or.

Que faire pour investir en période d’instabilité géopolitique ?

Commencez par diversifier votre portefeuille, puis rester patient lors des crises pour limiter vos pertes et profiter des rebonds post-conflit.

Quel rôle ont joué les emprunts d’État dans le financement des guerres ?

Les emprunts d’État ont financé l’effort de guerre, soutenu par des campagnes patriotiques et une forte demande d’épargne publique.

Pourquoi la Bourse de New York a-t-elle mieux résisté que la Bourse de Paris ?

Restée ouverte pendant les deux guerres mondiales, Wall Street a profité des financements alliés et de la production de guerre pour renforcer sa domination sur la finance mondiale.

Comment les crises géopolitiques récentes affectent-elles les marchés comparés aux guerres mondiales ?

Les marchés mondiaux restent en général ouverts, mais ils subissent une forte volatilité avec des baisses rapides suivies de potentiels rebonds.

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