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Comment faire fructifier son argent ? Les 3 étapes à suivre en 2025

comment faire fructifier son argent
Écrit par Sébastien BLERIOT

Faire fructifier son argent nécessite une stratégie d’investissement bien définie pour maximiser les gains et minimiser les risques.

Cet article présente trois étapes essentielles pour optimiser votre capital.

Suivez ces conseils pour prendre des décisions éclairées et sécuriser votre avenir financier.

Faire fructifier son argent est plus crucial que jamais pour garantir un avenir financier serein face aux incertitudes économiques et aux fluctuations des marchés.

L’optimisation de ses investissements passe par une approche réfléchie et structurée. Cet article se propose de vous guider à travers trois étapes essentielles pour maximiser vos gains et minimiser les risques.

Dans la première section, nous explorerons les bases fondamentales telles que la création d’une épargne de précaution, l’ouverture de produits d’investissement clés comme l’assurance vie, le PEA et le PER, ainsi que l’investissement dans l’immobilier.

La seconde section mettra en lumière l’importance cruciale de la diversification, en expliquant comment diversifier efficacement vos investissements et en fournissant un exemple concret de stratégie diversifiée.

Que vous soyez un investisseur novice ou chevronné, ces conseils vous aideront à bâtir un portefeuille résilient et à sécuriser votre avenir financier tout en cherchant à faire fructifier votre argent.

3 étapes pour faire fructifier son argent

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1. Créer une épargne de précaution

La première étape pour faire fructifier son argent est de se créer une épargne de précaution.

Qu’est-ce qu’un épargne de précaution ?

L’épargne de précaution est une réserve d’argent mise de côté pour faire face aux imprévus et aux dépenses exceptionnelles. Son objectif principal est de constituer un “matelas de sécurité” financier afin de couvrir les dépenses inattendues telles que les réparations urgentes, les frais médicaux ou encore la perte d’emploi, sans avoir à s’endetter.

Quelle somme placer sur cette épargne de précaution ?

En termes de montant, il est généralement conseillé d’épargner l’équivalent de 3 à 6 mois de revenus ou de dépenses courantes. Par exemple, si vos dépenses mensuelles sont de 1 500 euros, il serait prudent d’avoir une épargne de précaution comprise entre 4 500 euros (3 mois de dépenses) et 9 000 euros (6 mois de dépenses). Cette épargne doit être facilement et rapidement accessible, ce qui implique de privilégier des placements liquides et sûrs.

Les supports adaptés pour cette épargne incluent le Livret A, le LDDS (anciennement appelé CODEVI), un compte épargne classique ou un compte courant rémunéré. Par exemple, si vous choisissez un Livret A pour y placer votre épargne de précaution de 6 000 euros, vous bénéficierez d’une liquidité immédiate et d’une sécurité maximale, puisque le capital est garanti et disponible à tout moment sans risque de perte.

La sécurité est une priorité pour l’épargne de précaution, il est donc essentiel d’éviter les placements risqués afin de garantir la préservation du capital plutôt que de rechercher un rendement élevé. Ainsi, pour constituer cette épargne, il est recommandé de l’alimenter progressivement et régulièrement, par exemple en mettant de côté un pourcentage fixe de ses revenus chaque mois.

Une épargne qui doit être régulièrement réévaluée

Le montant de l’épargne de précaution doit être réévalué périodiquement en fonction de l’évolution de la situation personnelle et financière.

Par exemple, après une augmentation de salaire ou une modification des charges mensuelles, il peut être nécessaire d’ajuster la somme mise de côté pour rester aligné avec les besoins potentiels.

2. Ouvrir une assurance vie, un PEA et/ou un PER

La seconde étape pour faire fructifier votre argent et vous préparer une retraite digne de ce nom est de s’intéresser à 3 produits financiers distincts: l’assurance vie, le PEA et le PER.

En effet, ces trois produits permettent de diversifier ses placements et de bénéficier d’avantages fiscaux différents selon vos objectifs (court, moyen ou long terme) et votre situation personnelle.

L’assurance-vie offre plus de souplesse, le PEA est intéressant pour investir en actions, tandis que le PER est optimisé pour la préparation de la retraite.

Assurance vie, PEA, PER, c’est quoi ?

L’assurance vie

L’assurance-vie est un outil d’épargne particulièrement attractif grâce à sa fiscalité avantageuse après huit ans. En effet, les gains bénéficient d’un abattement de 4 600 euros pour une personne seule et de 9 200 euros pour un couple.

Ce placement offre une grande flexibilité, permettant des versements libres et des retraits possibles à tout moment. De plus, il permet une diversification de l’épargne avec la possibilité d’investir dans des fonds euros sécurisés ainsi que dans des unités de compte plus dynamiques.

Enfin, l’assurance-vie facilite la transmission du capital en dehors du cadre de la succession, avec un avantage fiscal significatif pouvant aller jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire.

Le Plan Épargne en Actions, PEA

Le PEA (Plan d’Épargne en Actions) est un dispositif d’épargne offrant une exonération d’impôt sur les plus-values après cinq ans, bien que les prélèvements sociaux restent dus. Le montant de l’imposition est alors de 17,4% sur les plus-values au lieu de 30%.

Par exemple, supposons que vous investissez 10 000 euros dans un PEA, et qu’après cinq ans, votre investissement a généré une plus-value de 5 000 euros. Avec un compte-titres ordinaire, vous seriez imposé à 30 % sur cette plus-value, soit 1 500 euros. Cependant, avec un PEA, vous ne payez que les prélèvements sociaux de 17,2 %, ce qui représente 860 euros. Vous économisez ainsi 640 euros grâce à l’exonération d’impôt sur les plus-values du PEA.

Vous l’aurez compris, il permet d’investir en actions européennes à moindre coût, offrant ainsi une opportunité d’accroître son capital en bénéficiant de la croissance des entreprises européennes.

Le plafond de versement est relativement élevé, fixé à 150 000 euros, ce qui permet de constituer un portefeuille significatif.

Le Plan Épargne Retraite, PER

Le PER (Plan d’Épargne Retraite) offre plusieurs avantages pour préparer sa retraite. Les versements effectués sur un PER sont déductibles du revenu imposable, sous certaines limites, ce qui permet de réduire l’impôt à payer tout en épargnant.

Ce plan favorise la capitalisation à long terme, contribuant à la constitution d’un capital pour les années de retraite. À l’échéance, il est possible de choisir entre une sortie en capital ou en rente, offrant ainsi une flexibilité adaptée aux besoins individuels.

De plus, le PER permet un déblocage anticipé des fonds dans certains cas spécifiques, comme l’achat de la résidence principale, apportant une souplesse supplémentaire à cet outil d’épargne.

Lancé en 2019, le PER est un véritable succès, les en-cours ayant dépassés les 100 Milliards d’euros fin 2023.

Pourquoi ces produits sont-ils intéressants ?

Ces trois produits permettent de diversifier ses placements et de bénéficier d’avantages fiscaux différents selon ses objectifs (court, moyen ou long terme) et sa situation personnelle.

L’assurance-vie est idéale pour ceux qui cherchent à se constituer une épargne accessible tout en optimisant la transmission de leur patrimoine grâce à des abattements fiscaux sur les capitaux transmis.

Le Plan d’Épargne en Actions est particulièrement intéressant pour ceux qui souhaitent investir en actions tout en profitant d’avantages fiscaux. Le PEA permet de profiter de la dynamique des marchés boursiers et est adapté à un investissement à moyen ou long terme. Il peut être utilisé pour diversifier un portefeuille tout en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux.

Le Plan d’Épargne Retraite est conçu pour la préparation de la retraite. Les sommes versées sont déductibles du revenu imposable, ce qui permet de réduire immédiatement l’impôt sur le revenu. Ce produit est particulièrement adapté pour ceux qui souhaitent bénéficier d’un complément de revenus à la retraite tout en profitant d’avantages fiscaux immédiats.

3. Investir dans l’immobilier

Une fois que vous avez passé les 2 premières étapes, il peut être intéressant de vous intéresser à la pierre, l’investissement adoré par les français.

Pourquoi est-ce intéressant ?

Investir dans l’immobilier présente plusieurs avantages pour faire fructifier son argent. Tout d’abord, le rendement locatif permet de générer des revenus réguliers grâce aux loyers perçus.

De plus, la valeur d’un bien immobilier peut s’apprécier avec le temps, offrant ainsi une plus-value potentielle à la revente.

L’immobilier permet également d’utiliser l’effet de levier en empruntant pour financer l’achat, ce qui augmente le potentiel de rendement sur fonds propres.

Par ailleurs, l’immobilier est une protection contre l’inflation puisque les loyers et la valeur des biens tendent à suivre l’inflation.

Enfin, certains dispositifs fiscaux, comme le Pinel ou le LMNP, permettent de réduire ses impôts.

Quelles sont les meilleures solutions pour investir en immobilier ?

Il existe de nombreuses options pour investir dans l’immobilier. La plupart de ces solutions offrent des avantages et des inconvénients qu’il est nécessaire de prendre en compte avant de se lancer.

Pour trouver la solution idéale, il est nécessaire de prendre en compte vos objectifs, votre budget mais également votre profil d’investisseur.

Voici un aperçu des différentes solutions disponibles pour investir dans l’immobilier :

  1. Achat en direct d’un bien locatif : L’achat d’un appartement, d’une maison ou d’un parking à louer permet de générer des revenus réguliers à travers les loyers. C’est une solution qui nécessite une gestion active, mais qui offre un contrôle total sur l’investissement.
  2. Investissement locatif meublé (LMNP) : Le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) offre des avantages fiscaux intéressants et permet de déduire certaines charges des revenus locatifs. Il s’agit d’une option attrayante pour ceux qui cherchent à optimiser leur fiscalité.
  3. Achat de parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : Les SCPI permettent d’investir dans un portefeuille diversifié de biens immobiliers gérés par une société de gestion. C’est une solution accessible avec un budget modéré, offrant une mutualisation des risques et une gestion déléguée.
  4. Crowdfunding immobilier : Cette méthode consiste à financer des projets immobiliers via des plateformes en ligne, permettant de participer à des investissements collectifs. Elle offre des rendements potentiellement élevés, mais avec des risques associés à la réussite des projets.
  5. Achat en nue-propriété : Investir en nue-propriété permet d’acheter un bien à un prix réduit en laissant l’usufruit à un tiers pour une durée déterminée. À l’issue de cette période, l’investisseur récupère la pleine propriété du bien. C’est une stratégie adaptée pour ceux qui peuvent se passer de revenus locatifs immédiats.
  6. Investissement dans l’immobilier d’entreprise : Acquérir des bureaux, des commerces ou des entrepôts peut offrir des rendements attractifs et des baux commerciaux plus longs et sécurisants. Cependant, ce type d’investissement demande souvent un capital plus important.
  7. Achat pour de la location saisonnière : La location de courte durée via des plateformes comme Airbnb peut générer des revenus élevés, surtout dans les zones touristiques. Elle nécessite néanmoins une gestion plus intensive et une bonne connaissance du marché local.
  8. Rénovation et revente (flip) : Acheter des biens à rénover pour les revendre à un prix supérieur peut être très rentable, mais comporte des risques liés aux coûts de rénovation et à la revente.
  9. Investissement dans des résidences services (étudiantes, seniors) : Ce type d’investissement offre une gestion déléguée et des baux commerciaux sécurisés, souvent indexés sur l’inflation. Il s’agit d’une option attractive pour ceux qui recherchent des revenus stables sans les tracas de la gestion locative.
  10. Achat de terrains à bâtir : Investir dans des terrains peut être une stratégie à long terme, surtout dans les zones en développement. La valorisation du terrain peut offrir des gains substantiels, mais les délais et les incertitudes liées à l’urbanisation doivent être pris en compte.

Enfin, il est également logique de s’intéresser à l’achat de sa résidence principale bien que cet investissement ne soit pas la solution la plus intéressante d’un point de vue fiscalité.

Le conseil à suivre: diversifier !

Le conseil à suivre pour s’assurer des investissements efficaces dans le temps est de diversifier vos investissements.

Pourquoi est-il essentiel de diversifier ses investissements ?

La diversification est une stratégie d’investissement essentielle pour faire fructifier son argent tout en minimisant les risques.

En répartissant vos investissements sur différents actifs, secteurs ou régions, vous diminuez l’impact potentiel des fluctuations négatives sur un seul placement.

Cette approche permet de ne pas mettre “tous ses œufs dans le même panier”, réduisant ainsi les risques.

Diversifier vos investissements permet également d’optimiser les rendements en captant les opportunités de croissance dans différents segments du marché, ce qui augmente les chances de rendement positif global.

Enfin, une bonne diversification peut stabiliser les performances de votre portefeuille en équilibrant les pertes et les gains entre les différents investissements. Cela contribue à une plus grande stabilité et à une meilleure résilience face aux variations du marché.

Comment diversifier ses investissements ?

Pour diversifier efficacement votre portefeuille, il est crucial d’adopter une approche multi-dimensionnelle. En investissant dans différentes classes d’actifs comme les actions, les obligations, l’immobilier et les matières premières, vous bénéficiez de la manière dont chaque classe d’actifs réagit différemment aux conditions économiques, ce qui aide à équilibrer les risques.

Par exemple, lorsque les actions peuvent être volatiles, les obligations peuvent offrir une stabilité relative, tandis que l’immobilier et les matières premières peuvent ajouter une protection contre l’inflation.

De plus, répartir vos investissements entre divers secteurs économiques, tels que la technologie, la santé et la finance, permet de prévenir l’impact négatif de la mauvaise performance d’un seul secteur sur votre portefeuille. Ainsi, si le secteur technologique connaît une baisse, d’autres secteurs comme la santé ou les services financiers pourraient compenser cette perte.

L’investissement dans des marchés internationaux est également une stratégie clé. En profitant de la croissance économique de différentes régions, vous réduisez le risque lié à une seule économie nationale. Cette diversification géographique vous permet de tirer parti des opportunités offertes par les marchés émergents tout en protégeant votre portefeuille contre les crises économiques locales.

Enfin, adopter une stratégie d’investissement régulier et à long terme permet de lisser les effets des fluctuations du marché. Cette méthode, souvent appelée “lissage des coûts” ou “dollar-cost averaging”, consiste à investir une somme fixe à intervalles réguliers, réduisant ainsi l’impact de la volatilité à court terme sur l’ensemble de votre portefeuille.

Exemple de diversification

Voici un exemple concret de diversification pour un épargnant disposant d’un capital initial de 100 000 euros et souhaitant investir 500 euros par mois par la suite

Allocation Initiale du Capital de 100 000 Euros :

  1. Actions (40%) via à PEA : 40 000 euros
    • Investir dans un ETF (Exchange Traded Fund) diversifié comme le MSCI World qui couvre des actions de grandes entreprises mondiales.
    • Exemple : 40 000 euros dans un ETF MSCI World.
  2. Obligations (30%) : 30 000 euros
    • Investir dans un fonds obligataire ou un ETF obligataire pour une stabilité relative.
    • Exemple : 30 000 euros dans un ETF obligataire comme l’iShares Core Global Aggregate Bond.
  3. Immobilier (20%) : 20 000 euros
    • Investir dans des parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) pour bénéficier de revenus locatifs réguliers.
    • Exemple : 20 000 euros dans des parts de SCPI diversifiées.
  4. Liquidités (10%) sur un Livret A : 10 000 euros
    • Garder une partie en liquidités pour saisir des opportunités ou couvrir des besoins imprévus.
    • Exemple : 5 000 euros sur un compte d’épargne à haut rendement.

Investissement Mensuel de 500 Euros :

  1. Actions (40%) : 200 euros par mois – Continuer d’investir dans l’ETF MSCI World pour une croissance à long terme.
  2. Obligations (30%) : 150 euros par mois – Ajouter régulièrement à l’ETF obligataire pour maintenir la stabilité.
  3. Immobilier (20%) : 100 euros par mois – Réinvestir dans des parts de SCPI ou dans une plateforme de crowdfunding immobilier pour diversifier l’exposition.
  4. Liquidités (10%) sur un livret A : 50 euros par mois – Continuer d’alimenter le compte d’épargne pour les imprévus et opportunités.

Résumé de la Stratégie :

  • Capital initial :
    • Actions : 40 000 euros
    • Obligations : 30 000 euros
    • Immobilier : 20 000 euros
    • Liquidités : 10 000 euros
  • Investissement mensuel :
    • Actions : 200 euros
    • Obligations : 150 euros
    • Immobilier : 100 euros
    • Liquidités : 25 euros

En suivant cette stratégie, vous pourrez ainsi diversifier votre portefeuille à travers plusieurs classes d’actifs, secteurs et zones géographiques.

Vous profitez des avantages de la diversification tout en adaptant vos investissements réguliers pour optimiser la croissance à long terme et minimiser les risques.

Bien entendu, cet exemple est totalement fictif et doit être totalement personnalisé en fonction de votre budget, de vos objectifs de vie ainsi que votre appétence aux risques. Être conseillé peut être intéressant pour débuter une phase d’investissement. Pensez-y.