Acheter une forêt en 2025, est-ce rentable ?

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Vous souhaitez savoir si acheter une forêt est rentable et éthique ? Découvrez-le ici à travers les avantages et opportunités qu’offre ce placement.
acheter foret rentable (1)
Sommaire de l'article

Le coût moyen d’un hectare de forêt était de 4 750 € en 2024, soit une hausse de 5,2 % par rapport à l’année précédente.

Ce chiffre que publie la SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) témoigne d’un engouement croissant pour un actif tangible et écologique.

Acheter une forêt peut vous permettre de bénéficier d’avantages fiscaux comme l’exonération partielle de l’impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) et la réduction de l’impôt sur le revenu (IR).

Cela reste un moyen efficace pour diversifier son patrimoine. Pour posséder une parcelle et profiter d’une bonne rentabilité, vous devez maîtriser :

  • les étapes pour réussir à investir dans la forêt,
  • les opportunités de ce marché en pleine croissance,
  • la fiscalité qui s’applique aux plus-values et revenus perçus,
  • les risques environnementaux, juridiques et de gestion à anticiper.

Grâce à nos comparatifs, exemples et conseils pratiques, vous saurez si acheter une forêt est un placement éthique et performant.  

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Pourquoi acheter une forêt ?

L’achat d’un domaine forestier vous donne l’occasion d’investir dans un secteur en pleine expansion. D’après la SAFER, près de 141 900 hectares de forêt ont été vendus à des particuliers ou des associations en 2023.

Même si cette statistique a connu une baisse de 8,5 % par rapport à 2022, elle reste impressionnante. C’est pourquoi ce marché continue d’attirer tous les profils d’investisseurs (prudents, modérés ou audacieux).

Investissez dans une valeur refuge

La valeur d’une forêt ne dépend pas des fluctuations des marchés boursiers.

À l’inverse des actions, des obligations ou des ETF (Exchange Traded Funds), l’achat d’un domaine forestier actif est une astuce efficace pour préserver une partie de ses investissements contre les crises financières.

Cet actif tangible vous offre alors une sécurité appréciable sur le long terme. La hausse du prix du bois et des forêts favorise la valorisation de votre patrimoine sur la durée.

Pour cela, vous devez cependant vous engager à bien gérer votre surface pendant toute la période de détention.

Diversifiez votre portefeuille d’actifs

Investir dans la forêt sert à diversifier son patrimoine et à réduire son exposition excessive à une seule classe d’actifs.

Avec cette stratégie, vous équilibrez vos performances, car les gains d’un secteur peuvent compenser les pertes d’un autre. Elle évite le surendettement, la saisie des biens pour des besoins de recouvrement…

Pour en profiter, achetez des domaines composés d’essences à fort potentiel comme le chêne, le hêtre ou le châtaigner.

Sollicitez l’accompagnement d’une entreprise spécialisée ou d’un courtier indépendant pour avoir accès à de bons plans. Vous signerez ainsi des accords avantageux et sans aucune ambiguïté.   

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Financez des projets grâce à une source de revenus périodique

L’achat d’une forêt s’adresse aux investisseurs dynamiques, soucieux de l’environnement et à la recherche d’alternatives aux solutions d’investissement classiques pour générer des profits.

Les gains issus de la vente du bois peuvent servir au financement d’autres projets personnels.

Avec ces fonds, vous pouvez reprendre ou créer une entreprise, obtenir un prêt pour vous offrir une automobile ou investir dans l’immobilier. Le choix du placement dépend de vos objectifs et besoins réels.

Choisissez d’acheter une forêt et participez au maintien de la biodiversité

Les forêts fournissent les matières renouvelables comme le bois utilisé pour la construction des maisons écoresponsables, la fabrication des meubles ou du papier.

Elles favorisent l’obtention du liège pour la production des bouchons, des matériaux d’isolation et de divers articles artisanaux.

Elles permettent également d’avoir de la résine qui entre dans la conception des colles, vernis, peintures et produits pharmaceutiques.

Investir dans une forêt vous donne l’occasion de prendre part à la sauvegarde de l’écosystème. Vous contribuez par conséquent à la préservation des ressources terrestres.

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Investissez dans une forêt et participez à la réduction du CO2

Les arbres absorbent le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère pendant leur croissance et le stockent sous forme de biomasse dans le tronc, les branches et les racines.

À partir du moment où vous décidez d’acheter une forêt, vous la protégez contre la déforestation.

Optez pour des investissements qui incluent des travaux de reboisement afin d’augmenter la capacité de votre domaine à capter le CO2.

Vous contribuerez à la diminution de la quantité des gaz à effet de serre et à la sauvegarde de la planète.

Entretenez votre image de marque et boostez votre chiffre d’affaires

Investir dans la forêt vous aide à séduire les consommateurs soucieux de l’environnement en tant qu’entrepreneur.

Une telle approche soigne son image de marque et accroît ses ventes de services ou de produits. C’est pourquoi les grandes entreprises comme o2swicth en France adoptent des mesures en faveur de la nature.

Vous êtes ainsi capable de créer une connexion émotionnelle avec vos clients et de les fidéliser. Acheter une forêt peut attirer les partenaires qui partagent vos valeurs en matière de préservation de la planète.

Cela simplifie la création de partenariats stratégiques et multiplie vos opportunités commerciales.

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Quelle est la rentabilité d’un investissement dans la forêt ?

Les gains perçus proviennent de la vente de bois (coupes d’éclaircies et définitives).

Ils peuvent également découler de la location de droits de chasse en fonction de la localisation du terrain, de la faune présente et des réglementations locales.

Quels sont les rendements pour les divers modes d’investissement forestier ?

D’après une publication du journal Le Monde faite en août 2024, l’achat direct des parcelles en France offre un rendement moyen de 1,5 % à 5 % par an.

Les Groupements Forestiers d’Investissement (GFI) proposent en revanche une performance annuelle brute comprise entre 2 % et 2,5 %.

Quand vous achetez un domaine à travers un Fonds d’Investissement Forestier (FIF), attendez-vous à une efficacité financière de 4 % à 6 %/an.

Ces chiffres prouvent qu’investir dans une forêt demeure une activité rentable.

Selon la stratégie de placement adoptée, cette rentabilité peut-être plus attractive que celle des solutions d’investissement traditionnelles telles que le Compte Épargne Logement (CEL) ou le Livret A.

La qualité de la gestion de l’espace, les conditions climatiques et la demande en bois influent également sur les revenus générés.

Pour avoir une idée de votre taux de rentabilité, demandez une simulation personnalisée. Elle se base sur des paramètres comme votre situation personnelle, le capital initial, les frais associés…

Adressez-vous à une entreprise qui possède une expertise avérée dans ce secteur ou servez-vous d’un outil fiable mis au point par un professionnel.

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Comment l’évolution de la valeur foncière impacte-t-elle la rentabilité forestière ?

Selon un récent rapport de la SAFER, le prix moyen des terres forestières a augmenté de 3 % sur la dernière décennie.

Cette valorisation est due à la rareté de bonnes parcelles disponibles et de l’intérêt croissant que les investisseurs ont pour cet actif tangible.

Les zones bien situées, accessibles et peu sujettes aux risques naturels, enregistrent les hausses les plus remarquées.

Au-delà des revenus générés, la forêt représente un placement patrimonial dont la valeur croît de manière progressive et stable.

Acheter un domaine vous donne ainsi la possibilité de bénéficier d’un bien capable de traverser les générations. 

Comparaison entre un investissement dans la forêt et les autres placements possibles

Comparer l’achat d’une forêt aux autres solutions de placement vous aide à mieux définir votre stratégie d’investissement. Pour être pertinente, l’analyse doit se porter sur des éléments mesurables comme :

  • la volatilité de l’actif,
  • la durée du placement,
  • le rendement annuel moyen…

Elle doit également prendre en compte votre tolérance au risque et vos préférences.

La nôtre vous permet de voir les différences entre un investissement dans la forêt, le private equity, la bourse, le crowdfunding en immobilier et les cryptomonnaies.

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Critères de comparaisonForêtPrivate equityBourseCrowdfunding en immobilierCryptomonnaies
Rendement moyen annuelEntre 1,5 % et 2,5 % pour un achat direct, de 2 % à 2,5 % pour un achat avec GFI, entre 4 % à 6 % pour un FIF8 % à 12 % selon le potentiel de l’entreprise non cotée en bourseEntre 5 % à 8 %Compris entre 8 % et 12 %Variable (0 à supérieur à 100 %)
RisqueFaible à moyen (aléas naturels)Élevé (perte en capital possible)Élevé (volatilité, perte possible)Moyen à élevé (retard ou défaut de paiement)Très élevé (volatilité, fraude)
LiquiditéTrès faible (revente longue)Très faible (fonds bloqués entre 5 et 10 ans)Bonne (actions cotées)Faible (fonds bloqués jusqu’à échéance)Excellente (échange 24 sur 24 et 7 jours sur 7)
Horizon d’investissementLong terme (supérieur à 10 ans)Long terme (5 à 10 ans)Moyen ou long terme (supérieur à 5 ans)Court ou moyen terme (entre 1 et 4 ans)Court à long terme
Ticket d’entréeMilliers d’eurosMilliers d’eurosFaibleFaibleTrès faible
Décorrélation des marchésOuiPartielleNonPartielleNon
Impact écologique      Positif (gestion durable)VariableFaibleVariable (selon le projet)Faible
Gestion                       Déléguée (GFI/GFF)Déléguée (fonds spécialisés)Libre ou déléguée (OPCVM)Plateforme digitaleLibre  
Avantages principauxDiversification, stabilité, fiscalitéRendement élevé, diversificationPotentiel de gain, bonne liquiditéRendement élevé, ticket accessiblePotentiel de gain, liquidité, innovation
Inconvénients principauxRendement modéréRisque et frais associés élevésVolatilité, risque de perteRisque de défautVolatilité extrême, fraude

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Quels sont les avantages fiscaux liés à un investissement dans la forêt ?

Acheter une forêt donne droit à des crédits d’impôt, à une réduction de taxe foncière… Ces exonérations vous offrent la possibilité de réaliser de considérables économies à court, moyen et long terme.

Le crédit d’impôt pour l’achat d’une forêt

Selon l’article 200 quidecies du Code général des impôts (CGI), vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt quand vous acquérez une forêt de 4 à 25 hectares.

Il est égal à 25 % des sommes investies dans la limite de 6 250 € pour une personne célibataire et 12 500 € pour un couple.

Pour en profiter, faites votre investissement entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2027. Vous devez entre autres vous engager à conserver votre actif pendant une durée minimale de 15 ans.

L’obtention du bien peut se réaliser à travers un groupement forestier ou en tant que primo-accédant.

Bon à savoir !

Le crédit d’impôt lié à l’achat d’une forêt n’est pas valable pour les surfaces au-delà de 25 hectares.

Exemple :

Le couple Dutrand décide en mars 2025 d’acheter une forêt de 10 hectares dans le Massif Central. Il obtient cette parcelle non bâtie à 45 000 €.

S’il remplit toutes les exigences, il peut prétendre à un crédit d’impôt de 11 250 € (25 % de 45 000 €). Grâce à cet avantage fiscal, leur investissement net s’élève donc à 33 750 € (45 000 € – 11 250 €).

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Le crédit d’impôt pour les travaux forestiers

Selon l’article 200 quindecies – 6 du CGI, tout propriétaire d’une forêt peut bénéficier d’un crédit d’impôt s’il effectue des travaux d’aménagements sur son domaine.

Ce Dispositif d’Encouragement à l’Investissement en forêts (DEFI-Travaux) prend en charge 25 % des dépenses engagées.

Vous devez cependant conserver votre bien jusqu’au 31 décembre de la huitième année qui suit celle des travaux.

L’adoption d’une gestion durable, la fourniture des documents justificatifs des interventions réalisées et le respect des normes environnementales sont des règles à respecter pour obtenir cette aide de l’État.

Exemple :

Sébastien est propriétaire d’une forêt de 12 hectares dans le Jura. Il décide d’y réaliser des travaux de reboisement, de débroussaillage et d’amélioration des accès forestiers.

Le montant total des dépenses effectuées s’élève à 8 000 € TTC. Grâce au dispositif DEFI-Travaux, il peut bénéficier d’un crédit d’impôt de 2 000 € (25 % de 8 000 €).

Il doit néanmoins conserver sa forêt jusqu’au 31 décembre 2032, adopter une gestion durable de son actif et inclure dans son dossier de demande les justificatifs des opérations effectuées.

Avec ce mécanisme, le coût réel des travaux est de 6 000 € (8 000 € – 2 000 €).

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Quels sont les avantages fiscaux liés à un investissement dans la forêt ?

Acheter une forêt donne droit à des crédits d’impôt, à une réduction de taxe foncière… Ces exonérations vous offrent la possibilité de réaliser de considérables économies à court, moyen et long terme.

Le crédit d’impôt pour l’achat d’une forêt

Selon l’article 200 quidecies du Code général des impôts (CGI), vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt quand vous acquérez une forêt de 4 à 25 hectares.

Il est égal à 25 % des sommes investies dans la limite de 6 250 € pour une personne célibataire et 12 500 € pour un couple.

Pour en profiter, faites votre investissement entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2027. Vous devez entre autres vous engager à conserver votre actif pendant une durée minimale de 15 ans.

L’obtention du bien peut se réaliser à travers un groupement forestier ou en tant que primo-accédant.

Bon à savoir !

Le crédit d’impôt lié à l’achat d’une forêt n’est pas valable pour les surfaces au-delà de 25 hectares.

Exemple :

Le couple Dutrand décide en mars 2025 d’acheter une forêt de 10 hectares dans le Massif Central. Il obtient cette parcelle non bâtie à 45 000 €.

S’il remplit toutes les exigences, il peut prétendre à un crédit d’impôt de 11 250 € (25 % de 45 000 €). Grâce à cet avantage fiscal, leur investissement net s’élève donc à 33 750 € (45 000 € – 11 250 €).

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Le crédit d’impôt pour les travaux forestiers

Selon l’article 200 quindecies – 6 du CGI, tout propriétaire d’une forêt peut bénéficier d’un crédit d’impôt s’il effectue des travaux d’aménagements sur son domaine.

Ce Dispositif d’Encouragement à l’Investissement en forêts (DEFI-Travaux) prend en charge 25 % des dépenses engagées.

Vous devez cependant conserver votre bien jusqu’au 31 décembre de la huitième année qui suit celle des travaux.

L’adoption d’une gestion durable, la fourniture des documents justificatifs des interventions réalisées et le respect des normes environnementales sont des règles à respecter pour obtenir cette aide de l’État.

Exemple :

Sébastien est propriétaire d’une forêt de 12 hectares dans le Jura. Il décide d’y réaliser des travaux de reboisement, de débroussaillage et d’amélioration des accès forestiers.

Le montant total des dépenses effectuées s’élève à 8 000 € TTC. Grâce au dispositif DEFI-Travaux, il peut bénéficier d’un crédit d’impôt de 2 000 € (25 % de 8 000 €).

Il doit néanmoins conserver sa forêt jusqu’au 31 décembre 2032, adopter une gestion durable de son actif et inclure dans son dossier de demande les justificatifs des opérations effectuées.

Avec ce mécanisme, le coût réel des travaux est de 6 000 € (8 000 € – 2 000 €).

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L’exonération du paiement de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI)

Les forêts ou les parts de groupements forestiers considérées comme des actifs professionnels sont exemptés de l’IFI.

Si vous respectez les principes des articles L124-1, L124-4 et L313-2 du Code Forestier, vous pouvez bénéficier d’une exonération de 75 % des droits de mutation. Cela s’applique dans le cadre d’une succession ou d’une donation.

Pour en tirer profit, vous devez remplir des conditions telles qu’accepter d’exploiter la forêt pendant au minimum 30 ans.

Quand vous achetez l’actif avec l’aide d’un groupement forestier, la conservation des participations est d’au moins deux ans. 

Bon à savoir !

La présentation d’un certificat délivré par la Direction Départementale des Territoires (DDT) est requise pour bénéficier de ce dispositif. L’obtention du document est sans frais et la demande se fait sur le site web de la DDT.

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Les autres avantages fiscaux dus à un investissement forestier

Achetez une forêt grâce à un groupement foncier forestier et profitez d’une réduction de l’IFI.

Celle-ci est égale à 50 % du capital initial dans la limite des 45 000 €. La souscription d’un contrat d’assurance de terrain forestier qui couvre les risques de tempête et d’incendie donne droit à un crédit d’impôt.

Il vaut 76 % des cotisations payées au cours de l’année pour celles versées à partir du 1er janvier 2023. Son montant est de 15 €/hectare et de 6 250 pour un célibataire et 12 500 € pour un couple.

Les communes proposent par ailleurs des subventions aux personnes qui investissent dans les forêts. Rapprochez-vous des mairies ou sous-préfectures afin d’en savoir plus sur les conditions à remplir pour en bénéficier.

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Tableau des avantages fiscaux liés à un investissement dans la forêt

Avantage fiscalDescriptionQuelques conditionsMontant ou tauxPlafond
Crédit d’impôt pour l’achat d’une forêt                                             Crédit d’impôt sur l’acquisition d’une forêt ou de parts de groupements forestiersSurface entre 4 et 25 ha, engagement de 15 ans, gestion durable, achat entre 2023 et 202725 % du coût d’acquisition6 250 € (célibataire), 12 500 € (couple)
Crédit d’impôt pour travaux forestiers (DEFI Travaux)Crédit d’impôt sur les travaux d’aménagement, reboisement, entretien…Engagement de conserver la forêt 8 ans après travaux, gestion durable, présentation des justificatifs requise25 % du montant des travaux6 250 € (célibataire), 12 500 € (couple)
Crédit d’impôt pour assurance forestière                                               Crédit d’impôt sur les cotisations d’assurance qui couvre les tempêtes et les incendiesAssurance souscrite à partir de 2023, justificatifs à fournir76 % des cotisations15 €/ha, 6 250 € (célibataire), 12 500 € (couple)
Exonération partielle d’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)Abattement sur la valeur des forêts ou parts de groupements forestiersEngagement de gestion durable sur 30 ans, certificat DDT exigé, 2 ans de détention des parts dans un GFF75 % d’abattement sur la valeur
Exonération partielle des droits de succession ou de donation                     Abattement sur la valeur taxable lors de la transmissionGestion durable sur 30 ans, certificat DDT, engagement d’exploitation, conservation des parts (au moins 2 ans avec un groupement forestier)         75 % d’abattement sur la valeur         
Subventions locales                                               Aides financières des collectivités locales pour l’entretien ou l’amélioration des forêtsSelon les communes et les projetsVariableVariable
Exonération totale de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)Les bois et forêts ou les parts doivent être qualifiés d’actifs professionnels (affectés à une activité agricole ou forestière exercée à titre principal)L’activité doit être exercée de manière régulière et professionnelle, les revenus générés doivent être déclarés

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Comment sont imposés les revenus d’un investissement dans la forêt ?

Les profits issus de la coupe de bois ou de la location des droits de chasse sont en général considérés comme des bénéfices agricoles. Ils peuvent selon les cas être assujettis à trois différents régimes d’imposition.

Que savoir du régime des micro-exploitations (micro-BA) ?

Il s’applique quand la moyenne des recettes sur les trois dernières années n’atteint pas 82 800 HT (Hors Taxe). Il s’accompagne d’un abattement de 87 % pour couvrir les charges supportées.

Le montant minimal de cette exonération est de 305 € par an. Le régime du micro-BA requiert une déclaration complémentaire de revenus en remplissant le formulaire n° 2042-C-PRO.  

Exemple :

Clément est propriétaire d’une forêt qu’il exploite à titre personnel. Voici ses recettes hors taxe issues de ventes de bois et locations de chasse sur les trois dernières années.

  • Année N-2 (2022) : 76 000 €
  • Année N-1 (2023) : 74 000 €
  • Année N (2024) : 70 000 €

Moyenne triennale des bénéfices : (76 000 +74 000+70 000) /3= 73 333,33 €

Cette moyenne est inférieure au seuil de 82 800 € HT, Clément peut bénéficier du régime micro-BA pour 2024.

  • Calcul du bénéfice imposable

Abattement forfaitaire pour charges : 87 %

Base imposable = 73 333,33×13 %= 9 533,33 €

Bénéfice agricole taxable en 2024 = 9 533,33 €

  • Déclaration fiscale

Clément n’a pas besoin de tenir une comptabilité complète, mais doit remplir le formulaire n° 2042-C-PRO.

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Quelles sont les particularités du régime réel simplifié ?

Ce mécanisme est valable quand la moyenne des recettes annuelles sur les deux dernières années est comprise entre 82 800 € et 350 000 €.

La déclaration spéciale n° 2139 – SD pour le report des bénéfices de l’année précédente se fait au plus tard le 2e jour ouvré après le 1er mai.

Elle s’accompagne du bilan, d’un compte de résultat simplifié et d’un relevé de provisions. Vous devez par ailleurs obtenir auprès de votre SIE (Service des Impôts des Entreprises) une déclaration d’ensemble de vos revenus en remplissant le formulaire n° 2042.

Exemple :

Sébastien possède une forêt d’une grande superficie et tire des revenus importants de la vente de bois et de la location de droits de chasse. Voici ses profits sur les deux dernières années.

  • Année N-1 (2023) : 120 000 €
  • Année N (2024) : 145 000 €

Moyenne sur 2 ans : (120 000+145 000) /2 = 132 500 €

La moyenne se situe entre 82 800 € et 350 000 €. Sébastien est imposé au régime réel simplifié pour l’année 2024.

Simulation simplifiée du bénéfice imposable (2024)

  • Recettes : 145 000 €
  • Dépenses réelles (travaux forestiers, salaires, assurances, etc.) : 100 000 €
  • Bénéfice imposable = 145 000 − 100 000=45 000 €

Ce bénéfice sera soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (17,2 %).

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Quelles sont les particularités du régime réel ?

Il s’applique quand la moyenne des bénéfices annuels au cours des deux années précédentes est supérieure à 352 000 €.

Les règles de report des recettes sont identiques à celles du régime réel simplifié, à l’exception du remplissage du formulaire n° 2143–SD pour la déclaration spéciale.

Pour une transparence totale et pour avoir une excellente trésorerie, vous devez :

  • présenter à l’administration fiscale un bilan simplifié,
  • faire un état des créances et des dettes à la clôture de l’exercice comptable,
  • tenir un livre pour enregistrer de façon journalière les recettes encaissées et les dépenses effectuées.

Les résultats obtenus doivent être vérifiés par un prestataire afin d’éviter toute fraude. Avec le régime réel, les profits imposables sont les gains nets.

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Quelle fiscalité s’applique aux revenus d’un GFF ?

Les Groupements forestiers fonciers (GFF) ne paient pas les impôts sur les sociétés (IS). Les règles d’imposition sont particulières.

Comment sont taxés les revenus ?

Ils sont directement imposés dans les mains des associés. Quand l’achat de la forêt est fait par une personne physique, celle-ci paie l’impôt sur le revenu en fonction de sa tranche d’imposition.

Un dirigeant peut aussi se servir de son entreprise pour obtenir des participations dans un GFF et posséder un domaine forestier. Le cas échéant, les gains reçus sont soumis à l’IS au taux normal de 25 %.

Exemple 1 : revenus de coupe de bois (bénéfices agricoles)

Clément détient 10 % des parts d’un GFF qui vend du bois pour 100 000 € en 2024.

Frais de gestion : 20 000 €

Bénéfice = 80 000 €

Quote-part de Clément = 8 000 €

  • Fiscalité : imposé comme BA (bénéfices agricoles)

Si Clément est au régime micro-BA : 8 000×13 %=1 040 €

Imposé à selon TMI + prélèvements sociaux (17,2 %)

Exemple 2 : revenus de location de droits de chasse (revenus fonciers)

Le GFF loue ses droits de chasse pour 20 000 € par an. Clément touche 10 % = 2 000 €

Déclaration en revenus fonciers :

  • Micro-foncier : abattement de 30 %
  • Revenu imposable : 2 000×70 % =1 400 €

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Comment sont taxés des placements de trésorerie et plus-values ?

Les placements de trésorerie sont considérés comme des revenus de capitaux mobiliers. Les profits obtenus après la revente de vos parts ou la dissolution du GFF sont assujettis à la flat-tax au taux de 30 %.

Vous êtes capable de choisir le barème progressif de l’impôt sur le revenu quand votre Tranche Marginale d’Imposition (TMI) est inférieure à 11 %.

Vous pouvez ainsi profiter des exonérations en fonction de la durée de détention des parts acquises avant 2018.

Exemple 3 : placements de trésorerie (revenus de capitaux mobiliers)

Le GFF place une part de sa trésorerie et génère 5 000 € d’intérêts. Clément touche 500 € (10 %).

Imposés comme revenus de capitaux mobiliers :

  • Par défaut : flat tax 30 % = 150 €
  • Option : IR + PS (17,2 %)
 Exemple 4 : plus-value sur cession de parts

Clément revend ses parts après 6 ans avec une plus-value de 10 000 €.

  • Option 1 : la flat-tax

30 % × 10 000 = 3 000 € d’impôt

  • Barème progressif (si parts achetées avant 2018)

Abattement 50 % (durée 6 à 8 ans)

Revenu imposable = 10 000×50 %=5 000 €

Imposition à sa TMI + PS

Si Clément est dans une TMI à 11 %, cette option peut être plus avantageuse que la flat-tax.

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Quelle fiscalité s’applique aux revenus d’un fonds d’investissement forestiers (FIF) ?

Les gains qui proviennent des FIF ou des GFI (Groupements Forestiers d’Investissement) sont réinvestis pour augmenter le capital initial.

En cas de distribution, ils sont soumis à la flat tax de 30 %. Les plus-values issues des cessions des parts peuvent être assujetties au prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR).

Le choix du régime d’imposition dépend de votre assiette fiscale.

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Comment réussir à acheter une forêt ?

L’achat direct de parcelles et des parts dans des groupements forestiers sont des méthodes usuelles pour devenir propriétaire d’une forêt.

Le choix de la bonne technique dépend des paramètres comme vos besoins, votre budget…

Achetez une forêt en direct

Ce procédé convient aux personnes qui veulent être les uniques propriétaires d’une ou de diverses parcelles. Il vous donne la capacité de décider du moment des coupes, du reboisement ou des aménagements à effectuer. Avec lui, chaque investisseur choisit en toute liberté son plan simple de gestion (PSG).

L’achat d’une forêt en direct requiert toutefois des connaissances techniques et une implication sur tous les plans. Les revenus sont espacés et rendent ce placement peu liquide.

Pour sélectionner vos forêts, sollicitez l’accompagnement de professionnels agréés.

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Utilisez des groupements fonciers forestiers pour investir dans la forêt

Cette option est parfaite pour les investisseurs qui souhaitent posséder une forêt, mais qui ont un budget serré.

Avec un GFF, vous recevrez une quote-part des revenus issus de l’exploitation du domaine en fonction de la somme investie. En tant que copropriétaire, vous mutualisez vos risques de pertes.

L’acquisition des parts dans un GFF offre cependant des rendements peu attractifs, souvent en dessous de 2,5 % nets par an. La revente des participations est difficile et les sorties anticipées peuvent donner lieu à des pénalités.

Pour éviter ces faux frais et conclure un accord avantageux avec un prestataire sérieux, examinez toujours votre contrat afin d’être sûr qu’il répond à vos exigences.

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Servez-vous d’un GFI ou d’un FIF pour acheter une forêt

Ces organismes proposent les mêmes avantages que les GFF en matière de mutualisation de risques et de gestion de patrimoine forestier.

Ils sont agréés par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) afin d’accueillir des investisseurs. Achetez des forêts avec l’une de ces structures et profitez d’une fiscalité attractive.

Les GFI et les FIF investissent dans diverses parcelles, régions et essences. Cela vous expose moins à des risques climatiques et phytosanitaires.

Dans ce système, vous ne participez à aucune prise de décision stratégique. Les frais de gestion peuvent être élevés et affecter la rentabilité nette de votre investissement sur le long terme.

Ces sociétés n’offrent aucune garantie de capital et les rendements sont irréguliers. En cas de revente des parts, les plus-values sont soumises à la flat tax de 30 % sans possibilité de bénéficier d’un abattement pour une durée de détention.

Pour en avoir droit, les participations doivent être acquises avant 2018.

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Tableau comparatif des différentes options à adopter pour investir dans la forêt

CritèresAchat direct de forêtGroupement Foncier Forestier (GFF)Groupement Forestier d’Investissement (GFI)/Société d’Épargne Forestière (SEF)
Propriété              Pleine propriété d’une ou de diverses parcellesDétention de parts dans une société civile (copropriété d’une forêt précise)Détention de parts dans une société d’investissement (copropriété diversifiée)  
GestionGestion directe par le propriétaire, forte implication requiseGestion mutualisée, décisions collectives, société de gestion mandatée             Gestion totalement déléguée, aucune implication ni décision
Montant minimum d’investissementDes dizaines de milliers d’euros En général à partir de 5 000 à 10 000 €À partir de 1 000 à 5 000 € selon les fonds
LiquiditéFaible (revente longue et complexe)Faible à modérée (revente de parts parfois difficile, pénalités possibles)Faible à modérée (marché secondaire peu développé, blocage des parts 5 à 8 ans)
Rendement                                          Espacé, dépend des coupes, généralement faible à moyen (2 % à 3 %)Faible à moyen, souvent inférieur à 2,5 % net/anFaible à moyen, souvent 2 % net/an, non garanti
RisquesRisques naturels (incendies, tempêtes), gestion technique, aléas du marché du boisMutualisation du risque, mais dépend du patrimoine du groupement, risques naturels et de gestionMutualisation du risque, diversification géographique et en essences, mais capital non garanti
Diversification   Faible, dépend des parcellesMoyenne, selon la taille et la diversité du groupementÉlevée (diversification géographique et en essences)
Implication requise                                 Forte (gestion, suivi, choix des coupes, reboisement)Moyenne (participation aux Assemblées générales, suivi du patrimoine, gestion déléguée)Faible (aucune implication, gestion entièrement déléguée)

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5 conseils efficaces pour réussir à investir dans la forêt

L’achat d’une forêt requiert une préparation minutieuse qui comprend la définition de ses objectifs, le choix de la durée de placement et la prise en compte des risques associés.

Pour éviter des déconvenues, chaque investisseur a aussi besoin de connaître et de respecter les normes en vigueur.

Déterminez un budget réaliste pour acheter votre forêt

Avant de vous lancer, définissez vos objectifs afin d’adopter une stratégie de placement qui correspond à vos exigences. Pour cela, vous devez répondre à des questions comme :

  • Avez-vous juste envie de diversifier votre portefeuille ?
  • Souhaitez-vous concilier rentabilité et attitude éco-responsable ?
  • Est-ce pour simplifier la transmission d’un patrimoine grâce à un actif écologique ?

Avec cette analyse rigoureuse, vous parviendrez à en savoir davantage sur vos motivations. Celles-ci vous aideront à fixer un budget pour acheter une forêt.

Choisissez avec minutie votre domaine forestier

Pour limiter les risques de pertes financières, privilégiez une forêt diversifiée ou hétérogène en matière d’essences de bois et d’âge des peuplements.

Les parcelles sur lesquelles poussent des futaies feuillues ou des taillis sont les plus intéressantes. Vous devez par ailleurs connaître le volume des bois pour avoir une idée de la valeur de la forêt qui a retenu votre attention.

Un bon domaine doit avoir des arbres de première qualité et être situé dans une zone à fort potentiel. Consultez les documents disponibles pour être sûr qu’il ne s’agit pas d’une forêt publique ou d’un espace litigieux.

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Sollicitez l’accompagnement d’un expert

Travailler avec un professionnel expérimenté vous aide à connaître le potentiel de la propriété forestière. Cette approche constitue un gain de temps et vous donne l’occasion d’éviter toutes erreurs coûteuses.

Grâce à ses connaissances du marché local ou international, vous choisirez sous la base de données fiables la forêt qui vous convient.

L’assistance d’un expert permet aussi de bénéficier d’un accompagnement sur mesure, de la détermination du budget jusqu’à l’adoption d’une stratégie de gestion durable et respectueuse de l’environnement.

Elle implique toutefois le paiement des honoraires dont le montant dépend de la notoriété du professionnel.

Faites-vous former et restez informé

Les lois qui régissent ce marché évoluent vite. Pour ne manquer aucune mise à jour et éviter des mésententes avec le service des impôts, restez informé.

Abonnez-vous à des magazines dédiés, suivez les acteurs du secteur sur les réseaux sociaux… Cette veille vous aidera par ailleurs à prendre les bonnes décisions.

Pour investir dans la forêt, vous devez avoir des connaissances dans ce domaine. Suivez une formation de première qualité afin d’acquérir le savoir-faire nécessaire.

Pour une assimilation rapide des notions enseignées, adoptez un mode d’apprentissage (en ligne ou présentiel) conforme à votre emploi du temps.

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Adoptez des mesures préventives pour sécuriser votre placement

L’investissement dans la forêt vous expose à des catastrophes naturelles (incendie, tempête) susceptibles de réduire la rentabilité de votre placement.

Souscrivez une assurance tout risque pour recevoir une indemnisation proportionnelle aux dégâts que ces éléments peuvent engendrer.

La détention d’une parcelle implique le respect des obligations locales et une gestion rigoureuse de son patrimoine forestier.

Établissez un calendrier de suivi pour planifier vos travaux d’aménagements ou d’entretien et échangez avec les autorités communales sur les normes en vigueur afin d’être sûr de toujours les respecter.

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Conclusion

Acheter une forêt est un placement éthique qui présente de nombreux avantages (exonération de l’IFI, crédit d’impôt.), mais aussi des limites comme la perte de capital.

Le marché forestier est en pleine croissance et propose un taux moyen de rentabilité souvent compris entre 2 % et 4 % par an.

Pour optimiser vos gains et sécuriser une partie des sommes investies, faites-vous accompagner par un expert.

FAQ

Quelles essences devez-vous choisir ?

Les résineux comme l’épicéa, le douglas ou le pin sont intéressants si vous souhaitez avoir des revenus réguliers, grâce à leur croissance rapide et leur exploitation précoce.

À l’inverse, les feuillus tels que le chêne, le hêtre ou le frêne exigent une vision à plus long terme, mais permettent de valoriser vos domaines.

Pour une bonne rentabilité, privilégiez une association des résineux et des feuillus.

Quel bois rapporte le plus d’argent ?

Le chêne reste l’un des bois les mieux valorisés avec un prix moyen allant de 260 à 320 euros par m3. Cela est dû à sa durabilité et à la demande pour la menuiserie haut de gamme et la tonnellerie.

Le douglas, dont le coût oscille entre 150 et 200 euros/m3 est aussi un excellent choix, car il combine croissance rapide, forte demande dans l’écoconstruction et avantages écologiques.

D’autres essences comme le hêtre (180-230 euros/m3), l’épicéa (100-140 euros/m3), le pin (110-150 euros/m3) ou le peuplier (120-160 euros/m3) offrent également de bons rendements.

Quels sont les frais de notaire pour l’achat d’une forêt ?

Ils comprennent les droits d’enregistrement (environ 5,09 % du prix d’achat pour les forêts de plus de 10 ans), les émoluments du notaire (fixés par décret, autour de 0,8 à 1 % du coût d’acquisition) …

Les frais de ce professionnel représentent en général 7 % à 8 % du capital initial.

Quelles sont les obligations d’un propriétaire de forêt ?

Le propriétaire forestier doit assurer l’entretien et la gestion durable de sa forêt, éviter le défrichement sans autorisation et respecter les règles d’exploitation du bois.

S’il possède une parcelle de plus de 25 hectares, il doit avoir un document de gestion agréé. Il a l’obligation de veiller à la sécurité des riverains et à la préservation de la biodiversité.

Qui achète des forêts ?

Les particuliers (investisseurs, passionnés, chasseurs), groupements forestiers, sociétés d’investissement, institutions publiques ou des professionnels du bois (exploitants, scieries).

Les motivations incluent la valorisation patrimoniale, la diversification de son portefeuille, la gestion durable, la chasse ou la sylviculture.

Comment puis-je financer l’achat d’une forêt ?

Une forêt peut s’acheter avec un crédit bancaire classique, souvent à travers un prêt immobilier adapté aux biens non bâtis.

Cela peut également se faire grâce à un emprunt réalisé auprès d’un établissement spécialisé. Des groupements forestiers proposent aussi des solutions de financement collectif.

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