Comment placer l’argent de la vente de son entreprise en 2026 ?

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Pour placer l’argent de la vente de votre entreprise en 2026, redéfinissez vos priorités patrimoniales et objectifs financiers. Choisissez ensuite les placements adaptés à votre profil et ne prenez aucune décision pour tirer profit de la cession de votre société.
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Sommaire de l'article

Selon un rapport de la Délégation générale des Entreprises (DGE) publié en juin 2025, plus de 500 000 sociétés seront reprises d’ici à 2030.  

Si la principale raison évoquée concerne le départ en retraite de leurs propriétaires, les cessions peuvent être dues à une rentabilité insuffisante ou à des restructurations.

Quelle que soit la motivation, vendre sa société doit être perçue non comme un échec, mais plutôt le début d’une nouvelle aventure financière.

Comment placer l’argent de la vente de votre entreprise en 2026 ? Quelles sont les erreurs à éviter pour sécuriser votre capital ?

Retrouvez ici des conseils et des solutions de placement à privilégier pour faire fructifier le capital issu de la cession de votre structure.

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Redéfinissez vos priorités après la cession de votre entreprise 

Le choix de la solution idéale pour réinvestir l’argent issu de la vente de votre entreprise dépend de vos objectifs patrimoniaux et financiers.

Si vous souhaitez transmettre votre patrimoine à vos héritiers ou à des associations à but non lucratif, utilisez des instruments adaptés pour simplifier cette opération.

Ces outils incluent les donations, l’assurance-vie, le démembrement de propriété ou la création d’une fondation.  

L’anticipation de votre transmission vous aide à prévenir les conflits familiaux et à pérenniser vos valeurs.   

Revoyez votre horizon de placement

Redéfinir votre horizon de placement vous aide à mieux établir votre stratégie d’investissement post-cession.

Pour une durée inférieure à cinq ans, privilégiez des solutions sécurisées et liquides comme l’assurance-vie en fonds en euros souscrite auprès d’un assureur fiable.  

Quand elle est comprise entre cinq et quinze ans, placez les capitaux issus de la cession de votre entreprise dans des produits qui associent croissance et prudence.

Ceux-ci regroupent le PEA (Plan d’épargne en actions), les SPCI (Sociétés civiles de placement immobilier) ou les obligations émises par des sociétés stables.

Si la période fixée dépasse quinze ans, investissez l’argent de la vente de votre entreprise dans le private equity ou dans des actions en direct.

Évaluez à nouveau vos revenus et votre tolérance au risque 

Quand vous générez des revenus réguliers, vous pouvez choisir une solution à long terme pour bénéficier d’un complément de retraite.

Un chef d’entreprise qui ne souhaite manquer aucune opportunité préférera un portefeuille d’actions diversifié ou le capital-investissement.

Définissez ensuite votre niveau de tolérance au risque pour préserver votre santé mentale et les capitaux issus de la vente de votre société.

Les placements à forte volatilité, tels que les ETF (fonds indiciels cotés) ou les cryptomonnaies, conviennent aux investisseurs dynamiques.

Dans ce cas, vous acceptez de perdre une partie ou la totalité de votre capital pour espérer de potentiels rendements élevés.

Si vous êtes un entrepreneur prudent, optez pour des produits financiers sécurisés comme les fonds en euros.

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Où réinvestir l’argent de la vente de votre entreprise en 2026 ?

Les solutions à privilégier pour réinvestir le capital de la cession de votre société dépendent des paramètres suivants :  

  • profil de risque,
  • objectifs financiers,
  • horizon de placement,
  • montant perçu après le paiement des impôts.

Le choix du meilleur véhicule d’investissement est également fonction de votre situation fiscale et patrimoniale.

5 meilleures solutions d’investissement pour sécuriser votre capital

Solution d’investissementRendement moyen estiméHorizonFiscalitéAvantages principauxLimites et risquesParticularités
Livrets à terme                                    1 % à 3 %Court terme (inférieur à 1 an)Exonération d’impôt sur les intérêts (selon le livret)  Capital garanti, liquidité maximale, simplicitéRendement faible, l’inflation réduit la valeur du montant placéParfait pour un fonds de précaution et pour sécuriser l’argent issu de la cession de son entreprise
Assurance-vie en fonds en euros              2 % à 4 %Moyen à long terme (au moins 8 ans)              Abattements sur les plus-values après 8 ans, transmission facilitée            Capital garanti, avantage fiscal à long terme, possibilité d’investir sur des unités de compte diversifiéesFrais parfois élevés, liquidité modérée, garantie limitée au fonds en euros  Contrat versatile, gestion sur mesure, transmission simplifiée
Produits structurés avec capital protégé                                    1,5 % à 6 %     Moyen terme (2 à 5 ans)PFU (prélèvement forfaitaire unique) au taux de 30 %Protection partielle ou totale du capital, rendement conditionnel, diversificationLiquidité limitée, complexité du produit, rendements conditionnésConvient à un investisseur prudent à la recherche d’un rendement sans risque élevé
Obligations d’entreprises                           3 % à 6 %           Moyen terme (3 à 8 ans)PFU ou le barème progressif sur l’impôt sur le revenu + prélèvements sociauxRendement supérieur aux livrets, risque modéré selon la qualité de l’émetteur, revenu régulierRisque de crédit, liquidité variable, sensibilité au taux d’intérêtDiversification, exigences de choix minutieux
Compte à terme garanti            1,5 % à 2,5 %  Court à moyen termeImpôt sur les intérêts ou PFU                Capital garanti, rémunération supérieure aux livrets traditionnelsFonds bloqués jusqu’à l’échéance, rendement limitéIdéal pour conserver le capital avec peu de risque

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4 meilleurs placements pour un bon compromis entre rentabilité et risque modéré

PlacementRendement attenduAvantagesFiscalitéLimitesHorizon de placementMontant recommandé
SCPI diversifiées4,5 % à 7 % (jusqu’à 9,5 % pour les meilleures)Accès facilité à l’immobilier sans gestion directe, diversification géographique et sectorielle, revenus réguliersRevenus fonciers taxés (IR + 17,2 % pour les prélèvements sociaux)Liquidité réduite, valorisation soumise au marché immobilier, risque de vacance locative, frais d’entrée8 à 12 ans au minimumÀ partir de 5 000 €
Fonds de dette privéeDe 6 % à 10 % netRendement supérieur aux obligations classiques, revenus réguliers, financement des entreprises privéesImposition selon le régime fiscal classique (IR + prélèvements sociaux), possible à travers l’assurance-vie avec fiscalité avantageuseIlliquidité, blocage des fonds sur 5 ou 7 ans, risque de défaut 5 à 7 ans           100 000 € au minimum
ETF diversifiés actions ou obligations      4 % à 7 % (variable selon la composition)Bonne diversification, faibles frais, liquidité quotidienne, flexibilitéPlus-value mobilière taxée à 30 %, exonération avec le PEA           Volatilité liée aux marchés et fluctuations possibles, pas de capital garanti5 ans au minimumAccessible dès 500 €
Fonds en euros à gestion dynamique3 % à 4,5 % net (selon le fonds et l’allocation du portefeuille)Rendement supérieur aux fonds en euros classiques, garantie partielle du capital, fiscalité avantageuse en assurance-vieFiscalité avantageuse après 8 ans de détention (assurance-vie) IR ou PFU + prélèvements sociaux  Durée longue, perte partielle ou totale du capital8 ans au minimumÀ partir de 1 000 €

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4 solutions d’investissement associant rendement élevé et forte volatilité

PlacementRendement attenduAvantagesFiscalitéLimitesHorizon de placementMontant recommandé
Actions en bourse                                    8 % à 15 %Forte croissance potentielle, accès aux leaders technologiques et secteurs innovantsPlus-values taxées à 30 % (PFU) ou selon barème IR           Forte volatilité, perte en capital5 à 10 ans           Accessible dès 1 000 €
Cryptomonnaies (bitcoin, ethereum)       Très élevé, mais fluctuations extrêmes (jusqu’à +100 % ou +200 % en bull market)           Potentiel de gains massifs, innovation blockchainPlus-values imposées à 30 % ou régime spécifique selon le paysVolatilité extrême, perte, régulation incertaine5 ans au minimumSupérieur à 5000 €
ETF sectoriels ou thématiques (IA, énergie)10 % à 20 % annuel possible (forte variabilité)Diversification sectorielle avec un effet de levier sur les tendances fortes  PFU de 30 %, exonération avec le PEA    Volatilité forte, risque lié à la concentration sectorielle5 à 7 ans           À partir de 500 €
Produits structurés à capital non garanti avec un effet de levier  Rendements potentiels très élevés (selon la valeur des actifs sous-jacents)Exposition amplifiée, protection partielle possibleFiscalité variable selon le supportPerte en capital, complexité, frais élevés3 à 5 ans           À partir de 10 000 €

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Quelles erreurs éviter pour mieux placer l’argent de la vente de votre entreprise ?

Les entrepreneurs qui ont bâti leur fortune sur une unique entreprise reproduisent cette approche dans leurs investissements post-cession.

Placer des sommes considérables dans un seul produit vous expose à des pertes élevées et augmente votre risque d’endettement.

Pour tirer profit de la vente de votre société, assurez-vous qu’aucun placement ne représente plus de 15 % à 20 % de votre patrimoine global.

Investissez dans des différents domaines, classes d’actifs (immobilier, actions, obligations) et zones (Europe, USA, Asie).

Prendre des décisions sous une pression émotionnelle

Après des années de travail et d’investissement, la cession d’une entreprise génère un mélange d’euphorie, de soulagement et parfois de vide existentiel.

Cette charge émotionnelle pousse de nombreux investisseurs à prendre des décisions financières hâtives pour vite faire fructifier les capitaux perçus.

Les placements inadaptés impliquent pourtant des rendements décevants, des regrets ou des opportunités manquées.

Pour éviter cette situation, placez l’argent de la vente de votre société sur des supports liquides et sécurisés comme des comptes à terme de courte durée.

Accordez-vous trois à six mois pour réfléchir et définir une stratégie d’investissement patrimoniale efficace.

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Astuce !

Consultez au moins trois professionnels pour recueillir des avis différents avant de prendre vos nombreuses décisions.

Cette approche facilite l’identification des placements durables, à fort potentiel et adaptés à votre profil d’investisseur.

Réinvestir immédiatement dans une nouvelle structure par réflexe

Les mauvaises habitudes et la peur du vide amènent de nombreux chefs d’entreprises à réinvestir immédiatement l’argent de la cession de leur société dans une nouvelle structure.

Même si cette tentation est compréhensible, elle s’avère dans la majorité des cas contre-productive et s’accompagne de considérables pertes.

Elle vous empêche de mettre en place une réelle stratégie de diversification patrimoniale et vous expose à un burnout entrepreneurial.

Pour assurer la protection du capital issu de la vente de votre entreprise, reposez-vous et prenez du recul pendant un ou deux mois.

Utilisez 20 à 30 % des fonds perçus pour la récente activité et placez les sommes restantes sur des produits sécurisés.

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Conseil !

Testez votre nouveau projet en bootstrap pour mesurer l’intérêt du marché avant d’y investir des capitaux conséquents.

Cela vous offre la capacité d’apprendre vite, d’ajuster votre plan et de transformer une idée en une opportunité durable.

Ignorer les frais fiscaux et coûts complémentaires

La cession d’une société implique des taxes et frais complémentaires qui dépendent du régime d’imposition choisi.

Ces prélèvements s’appliquent en général sur les plus-values réalisées et peuvent représenter un poste de dépense important.

Pour éviter de payer 30 % à 50 % d’impôts sur les gains de la vente, utilisez des dispositifs adaptés comme l’apport-cession en holding.

Collaborez avec un expert-comptable et un avocat fiscaliste compétent afin de réduire au maximum le montant des taxes dues.

Grâce à leur expertise, vous serez en mesure de respecter les lois en vigueur et de prévenir tout redressement fiscal.

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Accorder votre confiance aveugle aux intermédiaires financiers

Après la cession de votre entreprise, vous serez souvent approché par des banques privées, conseillers financiers et commerciaux.   

Ces intermédiaires essaient de vous orienter vers des placements qui leur rapportent des commissions élevées plutôt que vers des solutions adaptées à votre profil.

Les produits impliquent des frais d’entrée et de gestion excessifs, des rendements réduits et des clauses de sortie pénalisantes.

Pour placer intelligemment l’argent de la vente de votre structure, collaborez avec des professionnels qui pratiquent une transparence totale.

Faites confiance à des prestataires indépendants rémunérés par honoraires et qui bénéficient d’une excellente réputation.

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Bon à savoir !

Faites des formations de première qualité ou rapprochez-vous des experts pour comprendre les bases de l’investissement.

Consultez de manière quotidienne des sites comme Culture-Financière afin de suivre l’évolution des lois et réglementations.

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Cas pratique : plan d’action de Sébastien après la cession de sa PME

Sébastien, dirige une petite et moyenne entreprise (PME) industrielle spécialisée dans les équipements métalliques depuis 15 ans.

En mars 2026, il revend sa société pour 3,2 millions d’euros. Après déduction des dettes et frais de cession, sa plus-value nette est estimée à 1,8 million d’euros.

Il souhaite sécuriser son capital, générer des revenus complémentaires pour sa retraite et préparer sa transmission.

Étape 1 : optimisation fiscale immédiate grâce à une holding de réinvestissement

Sébastien choisit de créer une holding de réinvestissement (apport-cession) pour différer l’imposition sur la plus-value.

  • Montant apporté à la holding : 1,8 million d’euros
  • Avantage fiscal : report d’imposition sur la totalité de la plus-value (article 150-0 B ter du CGI)
  • Obligation : réinvestir au moins 60 % des fonds dans les 24 mois dans des activités économiques (start-up, PME, FPCI, private equity, etc.).

Sans cette structure, il aurait payé près de 30 % d’impôt sur la plus-value, soit environ 540 000 €. Ce montage lui permet de faire fructifier son capital à 100 %.

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Étape 2 : allocation stratégique du capital (plan de répartition sur 3 ans)

SupportMontant investiHorizonObjectif principalRendement annuel estiméRisques
Fonds en euros avec l’assurance-vie400 000 €  8 à 10 ans  Sécuriser 20 % du capital et générer un revenu garanti3 %  Faible
SCPI diversifiées  300 000 €  10 ans  Générer un revenu immobilier régulier5 %  Modéré (liquidité)
FPCI éligible IR-PME (à travers la holding)  500 000 €  7 à 8 ans  Financer l’économie réelle et viser des plus-values8 % à 10 %Élevé (illiquidité)
ETF Monde & Inde (compte-titres)300 000 €5 à 10 ansProfiter de la croissance des marchés émergents et technologiques6 % à 9 %Moyen à élevé
Fonds de dette privée           200 000 €           5 ansObtenir des rendements stables avec un risque mesuré6 %Moyen
Trésorerie de précaution (livret, compte à terme) 100 000 €Court terme           Couvrir les 12 mois de dépenses2 %Nul

Avec cette stratégie, il combine sécurité (40 %), rendement moyen (40 %) et croissance dynamique (20 %).

Projection financière sur 10 ans (scénario médian)

  • Rendement global annuel pondéré : 5,5 % par an
  • Capital potentiel en 2036 : 1 800 000 × (1 + 0,055) ^ 10= 3 076 000 €
  • Gain estimé : 1,27 million d’euros avec l’imposition des profits générés
  • Revenu annuel généré (intérêts, loyers SCPI, dividendes) : 80 000 € par an

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Étape 3 : transmission et gestion patrimoniale

Pour anticiper la transmission à ses héritiers, Sébastien ouvre des contrats d’assurance-vie (400 000 € chacun) avec des clauses bénéficiaires adaptées.

Il réalise une donation-partage de 100 000 € à chacun de ses enfants en nue-propriété (utilisation de l’abattement de 100 000 € par parent et par enfant).

Il nomme un conseil en gestion de patrimoine indépendant pour assurer le suivi et le pilotage annuel de son portefeuille.

Voici le bilan de Sébastien après 3 ans :

  • Capital valorisé à 2,12 millions €, soit une hausse de 17 %
  • Sébastien conserve un report d’imposition actif grâce à la holding
  • Il retire 50 000 € par an pour compléter ses revenus sans entamer son capital initial

Son patrimoine global (financier + immobilier) dépasse 3,6 millions d’euros.

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Conclusion

La cession d’une entreprise doit offrir l’opportunité à chaque entrepreneur de commencer une nouvelle aventure financière pour tirer parti de cette transaction.

Pour cela, il doit placer l’argent issu de la vente de sa société dans des solutions d’investissement adaptées à son profil et ses objectifs.

Nous recommandons aussi de consulter un professionnel compétent et expérimenté pour limiter ses pertes et gagner du temps.

FAQ

Comment optimiser sa fiscalité après avoir vendu son entreprise ?

Utilisez l’apport-cession en holding pour différer l’imposition des plus-values, collaborez avec un expert-comptable et un avocat fiscaliste pour structurer la transaction.

Privilégiez l’assurance-vie après 8 ans (abattements fiscaux) et le PEA pour les actions (exonération d’impôt).

Une excellente planification peut également vous aider à réduire votre charge fiscale de 30 % à 50 %.

Est-il préférable d’investir dans des SCPI à capital fixe ou variable ?

Les SCPI à capital variable vous offrent plus de liquidité avec entrées ou sorties facilitées pour conserver de la flexibilité.

Celles à capital fixe vous garantissent une meilleure stabilité des parts, mais présentent une liquidité réduite.

Votre choix dépend de votre horizon de placement (privilégiez celles à capital variable pour moins de 10 ans) et de votre besoin d’accès rapide aux fonds.

Comment générer des revenus réguliers avec le capital de la cession ?

Faites des placements dans des SCPI diversifiées, des obligations d’entreprise solides, des fonds de dette privée ou l’assurance-vie en fonds en euros.

Investissez dans divers supports pour sécuriser votre argent et allouez 40 % à 60 % de votre capital aux solutions qui génèrent des revenus réguliers.

Quels sont les avantages d’une holding patrimoniale pour gérer cet argent ?

La holding patrimoniale vous aide à différer l’imposition à travers l’apport-cession, réinvestir les dividendes sans taxation immédiate et optimiser la transmission successorale.

Elle facilite la gestion centralisée de vos investissements diversifiés et vous offre une protection juridique.

Les management fees sont déductibles et vous bénéficiez d’un cadre fiscal avantageux pour restructurer votre patrimoine.

Quels placements fiscaux avantageux existe-t-il pour un ex-dirigeant en 2026 ?

Le PEA exonère les plus-values après 5 ans (prélèvements sociaux) et l’assurance-vie offre des abattements après 8 ans (4 600 € pour une personne seule et 9 200 € par couple).

Les SCPI en nue-propriété vous donnent l’opportunité de profiter d’une décote de 20 % à 40 %. Avec le private equity, vous bénéficiez d’une fiscalité allégée à travers l’assurance-vie.

Comment placer l’argent issu de la vente de mon entreprise en 2026 sans risque ?

Privilégiez les livrets réglementés, l’assurance-vie en fonds en euros, les comptes à terme et les produits structurés à capital protégé.

Utilisez ces instruments et placez temporairement sur des supports liquides pendant 3 à 6 mois avant d’élaborer une stratégie à long terme.

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